ArtCult : Les actualités du marché de l'art .
Rechercher dans le site :
  Accueil
  Actualités
  Dossiers
  Marché de l'art
  Outils d'experts
  Communication
Recherche
Rechercher dans la page Judaica :
Rechercher dans le site :

Citation
Face à une conjoncture, il ne faut pas se perdre en conjectures (Adrian D.)

Actuellement
Dernieres petites annonces
15/10: UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE
UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE SUR ferse.hubside.frA très bientot sur le site!!! ...
24/07: RECHERCHE OEUVRES MAJEURES
We are a consulting firm of Art and Antiques, whose main activity is themanagement of p...
08/04: RECHERCHE OEUVRES D'ARTISTES ROUMAINS
Collectionneur recherche oeuvres importantes d'artistes roumains: Pascin, Janco, Maxy...
> Passer une annonce
Estimation d'oeuvre d'art
Envoyez nous une photographie accompagnée d'une description afin de bénéficer de notre expertise.
Soumettre une estimation

Lettre d'information
Entrez votre email pour souscrire à notre lettre d'information :

Judaica

HISTOIRE DE LA SPOLIATION DES COLLECTIONS D'ART PAR LES NAZIS par Adrian Darmon

Cet article se compose de 24 pages.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
UNE COLLABORATION DE PLUS EN PLUS ETROITE

Le 18 avril, partisan d'une collaboration étroite avec les Allemands, Laval, chef du gouvernement et ministre de l'Intérieur et des Affaires étrangères, constitua son nouveau ministère. Abel Bonnard devint ministre de l'Éducation nationale. Au début du mois de mai, deux services, dépendant de Rosenberg, furent constitués pour procéder à la spoliation des biens mobiliers juifs dans les territoires occupés en Europe de l'ouest : la M-aktion ("Möbel aktion", c'est-à-dire "Plan Meuble"), qui centralisait administrativement toutes les opérations et recevait ses ordres directement de Berlin et la Dienststelle Westen, qui s'occupait des objets de valeur artistique, se confondant avec l'E.R.R..

Le rapport de von Behr sur la M-aktion (qu'il dirigea à Paris jusqu'au 31 juillet 1944) indiqua que soixante-neuf mille six cent dix-neuf (69 619) logements juifs, dont trente-huit mille à Paris, avaient été vidés de tous objets usuels ou ornementaux.
A n'en pas douter, les spoliations opérées représentaient une phase précédant l'arrestation et la déportation des Juifs de France.

Le 6 mai, Louis Darquier de Pellepoix était nommé commissaire général aux Questions juives. Celui-ci, plus zélé que ses prédécesseurs, allait permettre d'accélérer les mesures prises contre les Juifs.

Le 15 mai eut lieu l'ouverture de la rétrospective du sculpteur nazi Arno Breker, artiste préféré de Hitler, à l'Orangerie des Tuileries à Paris. Le 29 mai, sur décision allemande, les Juifs de la zone occupée ayant plus de 6 ans doivent porter l'étoile jaune. Cette décision, que le gouvernement de Vichy appliqua sans sourciller, permit de resserrer la nasse sur les Juifs dont le sort était déjà décidé par Berlin.

A partir de ce mois de mai 1942, les autorités procédèrent à l'évacuation des collections des musées de la région du Nord, de la Normandie et de la Bretagne aux châteaux de Rougère, Baillou et Grand-Lucé.

Les Allemands décidèrent le 11 juin de déporter dans les camps de concentration de l'Europe orientale cent mille Juifs habitant en France. Une opération d'envergure fut donc préparée pour les jours à venir.

Par ailleurs, dans une lettre adressée le 18 juin à Goering, Alfred Rosenberg annonça à ce dernier la nouvelle dimension de son pouvoir à l'intérieur de l'E.R.R., l'autorisant toutefois à garder son chargé de mission spécial, pour "l'exécution de ses désirs personnels". D'ailleurs, allant contre les intérêts de Goering, Rosenberg affirma dans cette lettre que les œuvres saisies devaient être destinées au N.S.D.A.P.

Page précédente
Retour
Mentions légales Conditions d'utilisation Rédaction Annonceurs Plan du site
Login : Mot de passe ArtCult - Réalisé par Adrian Darmon