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Judaica

HISTOIRE DE LA SPOLIATION DES COLLECTIONS D'ART PAR LES NAZIS par Adrian Darmon

Cet article se compose de 24 pages.
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Le 23 juin, dans une tentative visant à protéger le patrimoine du pays, Vichy promulgua une loi sur l'exportation des oeuvres d'art déclarant obligatoire l'autorisation du secrétaire d'État à l'Éducation nationale et à la Jeunesse pour l'exportation d'objets ayant un intérêt national d'histoire ou d'art. Ces dispositions furent applicables aux oeuvres antérieures au 1er janvier 1900 et ne concernaient pas les artistes vivants. Sur les objets proposés à l'exportation, l'État se réservait le droit de préemption. Cette réglementation ne pouvait néanmoins pas s'appliquer aux sorties d'œuvres organisées par l'E.R.R.. Elle resta d'ailleurs en vigueur après la guerre.

Le 26 juin, le directeur des Domaines envoya une lettre de protestation à de Brinon pour la saisie des œuvres de la collection David-Weill, "biens privés sous séquestre". La lettre rappelait la convention internationale de La Haye (1907) garantissant les possessions personnelles. Les autorités de Vichy se rendirent compte un peu tard de leur laxisme vis-à-vis du programme de pillage allemand qui commençait à battre son plein.

Le 7 juillet, des collections juives, notamment celles de Jacobson, Leven, Roger Lévy ou Reichenbach, confiées aux Musées nationaux, furent enlevées par l'E.R.R. du château de Chambord et amenées au Jeu de Paume. L'E.R.R bénéficia de plus en plus de l'aide de collaborateurs français, dont certains, issus du milieu du grand banditisme, étaient protégés par la Gestapo.

Au milieu du mois de juillet, Un premier échange officiel d'œuvres confisquées fut organisé par l'E.R.R. en Suisse. Vingt-deux tableaux impressionnistes provenant du Jeu de Paume et déposés à Neuschwanstein, furent ainsi échangés en faveur de Goering, contre six œuvres anciennes de la galerie Fischer de Lucerne. Après l'accord établi à Berlin, les œuvres entrèrent en octobre en Suisse, accompagnées des documents officiels. Après cet échange et jusqu'à la fin de 1943, l'E.R.R. conclut en Suisse au moins vingt-huit échanges ou trocs officiels sans que Vichy put avoir son mot à dire.

Le 22 juillet, le Commissariat général aux Questions juives reçut le droit de nommer des administrateurs provisoires pour les entreprises appartenant aux Juifs. Ces administrateurs pouvaient procéder à la liquidation des biens au profit d'acquéreurs aryens. Les Juifs vivant en France devinrent de plus isolés et exposés à des rafles.

L'intervention du 10 juin ayant échoué, le Commissariat général aux Affaires juives adressa le 25 juillet une note de protestation à propos des saisies par les nazis de collections appartenant à des Juifs au Docteur Best, directeur des services administratifs du commandement militaire allemand en France.


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