ArtCult : Les actualités du marché de l'art .
Rechercher dans le site :
  Accueil
  Actualités
  Dossiers
  Marché de l'art
  Outils d'experts
  Communication
Recherche
Rechercher dans la page News :
Rechercher dans le site :

Citation
Lors de la campagne présidentielle, la tactique de Ségolène Royal était quelque peu gauche tandis que celle de Nicolas Sarkozy était plutôt adroite…

Actuellement
Dernieres petites annonces
15/10: UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE
UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE SUR ferse.hubside.frA très bientot sur le site!!! ...
24/07: RECHERCHE OEUVRES MAJEURES
We are a consulting firm of Art and Antiques, whose main activity is themanagement of p...
08/04: RECHERCHE OEUVRES D'ARTISTES ROUMAINS
Collectionneur recherche oeuvres importantes d'artistes roumains: Pascin, Janco, Maxy...
> Passer une annonce
Estimation d'oeuvre d'art
Envoyez nous une photographie accompagnée d'une description afin de bénéficer de notre expertise.
Soumettre une estimation

Lettre d'information
Entrez votre email pour souscrire à notre lettre d'information :

News

Catégorie :
506 titres
Page précédente 364/506
Retour
LA MONUMENTALE ESCROQUERIE DU TRIO INCOMPARABLE DE FRIBOURG
06 Janvier 2011
Catégorie : News
Cet article se compose de 8 pages.
1 2 3 4 5 6 7 8

Bref, les enquêteurs ont soupçonné le trio d'avoir écoulé au moins une quarantaine de faux tableaux sur une période de plus de 15 ans et ce, en les présentant à des maisons de vente, comme Lempertz à Cologne ou Christie's à Londres, ou en les vendant à travers d'autres circuits pour des montants susceptibles d'atteindre au total plus de 50 millions d'euros.

Inutile de dire que cette affaire stupéfiante a ridiculisé les experts, les représentants de grandes maisons de vente et plusieurs galeristes en vue  pourtant réputés avoir du flair lesquels n'ont pas douté un seul instant de l'authenticité des œuvres écoulées par le redoutable trio qui avait su subtilement leur conférer une provenance mythique, à savoir celle d'Alfred Flechtheim, un célèbre marchand des années 1920.

Tirant avantage d'une forte demande d'œuvres de qualité sur le marché de l'art et notamment de l'appétit prononcé des amateurs pour les tableaux expressionnistes allemands, les Beltracchi avaient ainsi facilement trompé les représentant de la maison Lempertz en leur faisant croire que les oeuvres dont ils désiraient se séparer provenaient de la collection d'un grand-père appelé Jägers.

Les responsables de Lempertz n'avaient donc pas cru bon de poser des questions insidieuses au sujet de cette collection, vraisemblablement par crainte de froisser leurs interlocuteurs qui ne se seraient alors pas privés de proposer leurs tableaux à des concurrents.

Le fait est que d'ordinaire plus circonspects, des spécialistes et des marchands de premier plan furent dupés par l'épouse de Beltracchi et sa sœur qui avaient su admirablement endormir leur méfiance avec cette histoire de provenance Jägers et cette  belle fable de tableaux réputés perdus.

Selon Helene Beltracchi, son grand-père Werner Jägers avait ainsi acquis auprès de son ami Alfred Flechtheim à la fin des années 1920 et au début des années 1930 un certain nombre de tableaux signés par les peintres expressionnistes Campendonk, Pechstein, Ernst, Nauen ainsi que des œuvres par Braque, Derain, Dufy ou Marcoussis.

Elle avait ajouté qu'ayant pris peur de voir les nazis saisir ses tableaux au motif que ceux-ci avaient décrété que les peintres expressionnistes ou cubistes étaient des artistes dégénérés, Werner Jägers les avait cachés dans une maison de la région de Eiffel avant de les confier à ses filles quelques années avant sa mort.

La collection en question était simplement bidon. Par contre, le grand-père Jägers avait  bien existé. Né en Belgique en 1912, marié à quatre reprises et accessoirement membre du parti nazi au milieu des années 1930, il avait travaillé comme entrepreneur dans le bâtiment à Cologne où il était mort en 1992 sans avoir jamais manifesté un quelconque intérêt pour l'art, à part le fait d'avoir peint des petits tableaux ou acheté quelques croûtes pour le plaisir.

Selon sa dernière épouse, Jägers n'avait possédé que quelques toiles sans réelle valeur alors que rien parmi les documents trouvés à son sujet n'avait suggéré une quelconque relation avec Flechtheim.

Mentions légales Conditions d'utilisation Rédaction Annonceurs Plan du site
Login : Mot de passe ArtCult - Réalisé par Adrian Darmon