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Etre ou ne pas être.. Hamlet fut ainsi mis logiquement au pied du mur.C'eut été illogique de le mettre au pied d'un arbre, auquel cas il aurait été amené à dire: "Hêtre ou ne pas hêtre" (AD)

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Marché

Histoire du marché de l'art

Cet article se compose de 9 pages.
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«Une partie de cash-cash»

Chapitre 1

Le marché de l'art paraît si déroutant pour les non-initiés que ceux-ci sont parfois susceptibles de le qualifier confusément de temple réservé aux roublards bardés de dollars. Certains vont même plus loin en jouant sur les mots en n'hésitant pas à associer l'art au lard. Le lard, c'est du cochon et pour des empêcheurs de tourner en rond, l'art peut devenir synonyme de cochonnerie comme cela s'est vérifié avant la Seconde Guerre Mondiale lorsque les nazis classèrent comme «œuvres dégénérées» des milliers de tableaux expressionnistes ou abstraits ainsi que ceux produits par des artistes juifs.

Aux yeux des non-initiés, le marché de l'art est un monde fascinant et aussi inquiétant à bien des égards. Beaucoup rêvent de s'y aventurer mais peu nombreux sont ceux qui franchissent le pas et ce, pour diverses raisons qui sont aussi bien liées au manque de connaissances et d'argent qu'à la crainte de partir dans l'inconnu.

On a peine à imaginer à quel point le marché de l'art est soumis à l'irrationnel et à des comportements humains qui dépassent souvent l'entendement. Il est donc vrai qu'il s'agit d'un monde à part avec son aristocratie, sa bourgeoisie, sa plèbe, sa pègre, ses légendes, ses coutumes, ses lois;
un monde qui réserve mille et une surprises, bonnes ou mauvaises, permettant à des gens chanceux, intuitifs ou avisés de faire fortune ou provoquant la ruine de ceux qui ont pris trop leurs désirs pour des réalités.

Certains y cherchent leur Graal, d'autres s'y enivrent simplement ou deviennent de véritables intoxiqués, d'autres encore y trouvent le moyen de conforter leur position dans la société et cette situation durera tant que des œuvres d'art susciteront le rêve, la passion, l'envie de collectionner et aussi la convoitise.
On peut aimer l'art sans fréquenter ce marché mais cela risque d'entraîner une frustration aussi grande que lorsqu'on est follement épris d'une femme qu'on n'a jamais enlacée.

D'ailleurs, on ne peut vraiment pas être totalement un grand connaisseur en restant en dehors du marché.

Il est vrai cependant que les prix faramineux enregistrés ces dernières années dans les salles de vente ont de quoi donner le tournis. Le mieux est de faire abstraction de toutes ces valses de millions de dollars et de ces multiples affaires qui font la une des journaux et faussent les jugements des profanes car on peut toujours prendre du plaisir au contact de ce domaine si particulier.

Mais les faits sont là, tenaces, déboussolants. Le 30 mars 1987, le marché de l'art a enregistré sa première grosse secousse avec la vente d'un tableau de Vincent Van Gogh, «Les Tournesols», adjugé par Christie's pour la somme record de 39,9 millions de dollars. Le monde entier a alors vacillé de surprise et les médias ne se sont pas privés de donner à cet événement un côté mythique.


Vincent Van Gogh, «Les Tournesols»

Le 11 novembre 1987, nouveau coup de tonnerre, Sotheby's battant un nouveau record avec un autre Van Gogh, «Les Iris», vendu 53,9 millions de dollars au magnat australien Allan Bond. On ne savait pas encore que Sotheby's lui avait prêté la moitié de cette somme et qu'il n'a jamais pu concrétiser cet achat après avoir fait faillite quelques mois plus tard.

Toujours est-il qu'à la fin de 1987, le marché de l'art est entré dans une période de folle euphorie et ces records qui ont mis la presse en émoi ont provoqué un effet d'aspiration vers le haut concernant les prix des tableaux impressionnistes, postimpressionnistes, modernes et contemporains.


Vincent Van Gogh, «Les Iris»

Durant plus de deux années, les intervenants de ce marché ont ainsi vécu dans un climat d'extase permanent. A New-York, Londres et Paris, maintes ventes aux enchères ont laissé les spectateurs béats d'admiration avec des records établis un jour et dépassés le lendemain.

Tout cela s'est déroulé souvent en dépit du bon sens car la folle envolée des prix a concerné des œuvres de peintres qui n'avaient jamais été considérés comme des grands maîtres auparavant. Aux yeux des acheteurs, ceux-ci sont devenus miraculeusement les valeurs sûres des années à venir.

Il ne fallait pourtant pas être devin pour prédire que la spéculation qui a embrasé le marché aurait tôt au tard des effets dévastateurs.
Le fonctionnement en surchauffe de la machine ne pouvait donc qu'aboutir à des avaries.

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