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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 8/1346
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    Ier Chapitre
    ET SI VAN GOGH RESSUSCITAIT ?
    01 Mai 2000
    Cet article se compose de 10 pages.
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    Mais bon, imaginons que vous vous passiez de tricher en requérant les services de ce genre d'intermédiaire en allant affronter seul un expert avec la certitude au cœur que ce que vous détenez est authentique. Imaginons que celui-ci ne vous rembarre pas immédiatement et qu'il jette un œil sur votre trésor.

    A cet instant, il convient surtout de laisser parler l'expert et ne pas lui montrer qu'on en sait autant que lui sinon il risque de se braquer et de vous dire que votre œuvre ne vaut rien. Il faut au contraire le flatter sans trop pousser la flagornerie et se limiter parfois à dire «ne pensez-vous pas que…» s'il se met à réfléchir ou à se gratter la tête mais déjà, il aura fallu au préalable instaurer un climat permettant un examen plus poussé de l'œuvre présentée.

    Arrive le moment crucial où l'expert va évoquer la provenance, un élément qui souvent conditionne son jugement. De nombreux chineurs ont eu une plus d'une fois l'occasion de se voir demander par des experts si l'œuvre qu'ils présentaient se trouvait déjà mentionnée dans le catalogue raisonné du peintre qui l'avait produite. Une question plutôt bizarre car si l'œuvre est déjà cataloguée, pourquoi prendrait-on la peine d'aller consulter l'expert ? A moins cependant de croire être en possession d'une copie.

    Bref, cette histoire de provenance a de quoi faire trembler tout découvreur pour la bonne raison que la plupart du temps, il ne sait vraiment pas dans quelles mains est passée auparavant l'œuvre qu'il a trouvée. La provenance est de nature à rassurer l'expert alors que l'absence d'un pedigree a de quoi le refroidir. Pourtant, c'est avant tout la qualité d'une œuvre, son apparence, son support ou bien d'autres indices qui priment dans une expertise alors qu'une provenance peut facilement se fabriquer quand on ne peut la déterminer faute de documents ou d'indications certaines concernant ses précédents propriétaires.

    Si l'expert a besoin d'avoir des renseignements utiles concernant la provenance rien ne devrait cependant l'empêcher de faire abstraction de cet élément en l'absence d'éléments fiables sauf le fait de pousser son analyse, de mieux peser le pour et le contre et d'arriver à la conclusion que l'œuvre est authentique. Il n'en reste pas moins que certains experts trouvent plus sage de ne pas aller plus loin et préfèrent délivrer un verdict négatif plutôt que de prendre le risque de signer un certificat qui pourrait un jour être contesté par leurs successeurs. On a bien constaté par exemple que plusieurs œuvres de Modigliani, authentifiées précédemment par des experts comme Pfanstiel, Venturi ou Parisot, ont été déclassées par Marc Restellini, le dernier responsable du catalogue raisonné sur cet artiste, lequel, dit-on, semble particulièrement chatouilleux sur les provenances et peu enclin à prendre des risques lorsqu'on lui présente de nouvelles pièces à expertiser.

    D'autres experts, apparemment fatigués d'avoir été sollicités à tout bout de champ, ont été jusqu'à demander des honoraires conséquents, parfois plus de deux mille francs, pour consentir simplement à examiner des œuvres. Cela peut paraître incroyable mais c'est ainsi s'agissant par exemple des œuvres de Degas ou d'autres grands artistes….

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