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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
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    Ier Chapitre
    BAILLY DANS LA LÉGENDE
    01 Mai 2000
    Cet article se compose de 9 pages.
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    Il n'y a nul besoin de disposer de beaucoup d'argent pour être un fou d'art. Bien souvent, certains disposent d'à peine 20 000 francs par an pour acheter une dizaine ou une vingtaine de tableaux dont un seul pourrait au final rapporter au moins 100 000 francs et peut-être bien plus. Certes, on reste dans le domaine des hypothèses sans aucune garantie de succès mais la fièvre qui saisit les fous d'art les pousse toujours à se payer de grands frissons, qu'il s'agisse par exemple de ce marchand en chambre qui a écumé le marché aux puces de Vanves durant des années avant de trouver un Renoir, un vrai, qui lui a rapporté plus d'un million de francs.

    Cette inextinguible soif de découverte est simplement provoquée par l'idée que tout ce qu'un peintre devenu légendaire a produit n'a pas été totalement répertorié pour la simple raison que ce dernier avait certainement dû se séparer de quantités d'œuvres réalisées durant les années où il n'était pas encore connu et que celles-ci ont dormi, oubliées dans maints endroits, après avoir atterri dans les mains de gens qui n'avaient aucune idée de leur valeur. Voilà pourquoi la chasse au trésor reste si intense et que de nombreuses œuvres disparues de Van Gogh, Monet, Renoir, Manet et de bien d'autres géants de la peinture finissent tôt ou tard par réapparaître au grand jour.

    Il suffit de penser que Monet, Renoir, Gauguin et une pléiade de grands peintres attendirent des lustres pour atteindre la célébrité alors qu'en subissant longtemps des périodes de galères, leurs œuvres de jeunesse furent longtemps dispersées pour trois fois rien.

    L'argent peut néanmoins aider des fous d'art à dénicher des chefs d'œuvre par le biais de chineurs ou de petits brocanteurs qui pensent ne pas avoir les moyens de transformer leurs découvertes en or. Par exemple, prenez le cas du marchand parisien Charles Bailly qui dispose pour sa part de gros moyens financiers pour acheter des tableaux qui parfois atteignent des sommes folles aux enchères après qu'il ait réussi à prouver qu'ils avaient été peints par des grands maîtres, notamment du XVIIe siècle.

    Bailly n'a pas hésité à se délester plus d'une fois de plus de deux millions francs pour des tableaux présentés en vente comme étant d'une école française ou d'une école flamande avant de parvenir à déterminer qu'ils avaient disparus depuis plus de deux cents ans et qu'ils étaient en fait de Poussin pour l'un, ou de Rubens pour l'autre. C'est donc ce qu'il a osé faire pour récolter plus de seize fois sa mise avec des œuvres de ces deux artistes, l'une acquise à Drouot, l'autre achetée dans une vente à quelques kilomètres de Paris.

    Poussin: "L' Agonie dans le jardin",
    huile sur cuivre 60,3 x 47 cm.
    Une des dernières découvertes
    de Charles Bailly.

    Rubens: "La tête de Saint-Jean Baptiste" présentée à Salomé"
    huile sur panneau,
    94x101,8 cm (détail)

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