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Styles époques

La France, Temple de la Préhistoire par ADRIAN DARMON

Cet article se compose de 6 pages.
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Les cavernes ont pu nous livrer leurs secrets grâce au fait que leur température intérieure constante (12-13 degrés) et que leur obturation, survenues à la suite de causes naturelles, longtemps avant une importante présence humaine dans les régions où elles sont situées, ont permis leur préservation.

En outre, celles qui ont été fréquentées dès le Moyen-Age n'ont pas toutes subi d'importantes déprédations et lorsque des fresques furent découvertes bien avant le XIXe siècle personne n'imagina leur degré d'ancienneté. On ne chercha jamais loin, même à l'occasion de mises à jour de nouvelles grottes à partir de 1850, en croyant que ces étranges dessins étaient des oeuvres d'enfants venus jouer là. Peut-être qu'entre 1100 et 1700 on crut même à des symboles de sorcellerie ou à d'autres manifestations surnaturelles comme ce fut le cas pour le gouffre de Padirac non loin de Rocamadour qui provoqua l'effroi des habitants de la région jusqu'au début du XIXe siècle. L'origine de ce puits vertigineux donnant sur des galeries souterraines creusée par une rivière souterraine fut ainsi longtemps attribuée à une intervention du diable.

Quoiqu'il en fut, les hommes préhistoriques durent probablement tester leur courage pour pénétrer au fond des cavernes munis de ces lampes à graisse pour y peindre de mémoire des représentations d'animaux. Etant donné le nombre plutôt restreint de ces peintures malgré une fréquentation parfois continue durant plus de 5000 ans, on peut en déduire qu'elles avaient un caractère sacré pour ceux qui les avaient créées. S'enhardir à pénétrer jusqu'au fond d'une grotte était vraisemblablement un acte initiatique comme s'il s'agissait d'aller dans le ventre de la terre et un tel acte pouvait peut-être revêtir une signification de fécondité. Mais les supputations ne s'arrêteront pas là comme le fait de savoir si ces hommes s'enduisaient de peintures, s'ils se livraient à des incantations ou à des danses rituelles ou s'ils pratiquaient une forme de cannibalisme.

DES SIMILITUDES DANS LE MONDE ENTIER

Ce que l'on sait par contre, c'est que l'art pariétal d' il y a 15 000 ou 20 000 ans en France ou en Espagne a présenté d'incroyables similitudes avec ceux des grottes du Sahara ou de Bornéo durant les mêmes époques comme si celui-ci avait eu un caractère universel malgré les barrières naturelles entre les diverses peuplades qui existaient à travers le monde. Celles-ci représentèrent généralement les mêmes signes et symboles dans une symbiose difficilement explicable. On ne saura jamais ce qui reliait l'homme des grottes de Bornéo à celui de Lascaux.

Tout au plus pourra-t-on évoquer l'instinct, ce geste spontané propre à tous les humains. Mais en plus de l'instinct, même artistique, il reste un élément propre à l'homme, inexprimable mais perceptible malgré les conditions de vie différentes et un cheminement inégal vers le progrès. On en vient alors à penser à ce don naturel pour le dessin que manifestent les enfants entre deux et six ans. Les contraintes culturelles, religieuses ou politiques qu'ont connues les humains à partir de l'âge du bronze n'existaient probablement pas pour l'homme de Cro-Magnon dont la préoccupation majeure était de chasser pour survivre et atteindre le cap moyen de 30 ans de durée de vie. Hormis la loi du plus fort - car il fallait se battre contre certains animaux et probablement contre d'autres hommes - il ne connaissait pas les frontières nationalistes d'un Etat, les préceptes rigoureux d'une religion ni même les recommandations d'une quelconque philosophie.

L'homme de Cro-Magnon vivait au sein de petits groupes menés par les plus aguerris, un peu à la manière des meutes de loups. Il se confectionnait des vêtements, portait des chaussures, se fabriquait des armes avec des pierres polies ou taillées, des lances ou des gourdins avec du bois, des bouts de harpons ou des hameçons avec des os, se construisait des huttes ou des tentes, des échelles ou des filets. Face à la nature, on peut supposer qu'il était plein de superstitions, que tout ce qui lui paraissait inexplicable devait susciter sa peur, que la vue du soleil, de la lune ou des étoiles ou l'apparition d'une éclipse devaient déjà provoquer chez lui des interrogations. On peut imaginer qu'il comptait comme certains signes trouvés dans les grottes le laissent croire.

On peut également avancer l'idée qu'en peignant des fresques et en appliquant ses empreintes de main sur les parois des cavernes il cherchait à laisser une trace de son passage sur terre.

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