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LES POINTURES ACTUELLES DU MARCHE par Adrian Darmon
17 Novembre 2011
Catégorie : Marché
Cet article se compose de 5 pages.
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Né à Padoue en 1960, Maurizio Cattelan est un artiste italien devenu un des chouchous du marché de l'art contemporain de cette dernière décennie.

Décrit comme un artiste surréaliste adepte de la provocation, Cattelan est depuis le début des années 2000, un des artistes les mieux cotés avec Jeff Koons et Damien Hirst.

Issu d'un milieu modeste, Cattelan commença à exercer de multiples petits boulots sans trouver sa voie et en allant même jusqu'à travailler dans une morgue, ce qui lui donna vraisemblablement le goût du morbide, avant de fabriquer au début des années 1980 des petits meubles en bois, ce qui l'amena par chance à rencontrer des stars du Design comme Ettore Sottsass et le groupe Memphis.

Promu designer grâce à ses réalisations, Cattelan eut l'idée de faire parler de lui à travers des œuvres provocantes en présentant par exemple une autruche empaillée avec la tête dans le sol ou en déguisant en lapin durant un mois Emmanuel Perrottin, son galeriste parisien, ou encore en collant à un mur avec du ruban adhésif  Massimo de Carlo, son galeriste milanais pour le punir de se faire de l'argent sur son dos.

Installé à New York au début des années 1990, Cattelan s'est progressivement fait un nom tout en créant diverses revues d'art comme « Permanent Food' » ou « Toilet Paper » qui ont contribué à asseoir sa réputation de spécialiste du détournement des images.

Provocateur à l'extrême, Cattelan s'est inspiré de Dali, Picasso ou Warhol pour se créer une stature de star de l'art contemporain, un domaine qu'il se permet toutefois de critiquer et de railler sans craindre de se mettre bon nombre de gens à dos.

Au-delà de la provocation, Cattelan a été même jusqu'au blasphème avec sa « Nona Ora », une sculpture hyper-réaliste représentant le pape Jean-Paul II terrassé par une météorite, une œuvre qui fit scandale et provoqua l'indignation dans les milieux catholiques.

Comme Warhol puis Jeff Koons ou Murakami, l'enfant terrible de l'art contemporain s'est toujours contenté d'élaborer une idée pour créer une œuvre fabriquée en fait par des techniciens, ce qui fait de lui plus un génial metteur en scène qu'un artiste, un ordonnateur d'événements incroyables comme cette installation « Hollywood », identique aux lettres mythiques surplombant Los Angeles, plantée cette fois sur une colline dominant la décharge publique de Palerme où il a fait venir les plus grands collectionneurs de la planète pour l'admirer.

N'empêche, Cattelan a réussi le tour de force d'être considéré comme un véritable créateur dont les œuvres (faites par d'autres, rappelons-le) se vendent à coups de millions de dollars comme « La Ballade de Trotsky » (1996) représentant un cheval empaillé suspendu à un plafond vendue 2,08 millions de dollars en 2004 chez Sotheby's, ou « La Nona Ora » (1999), et «  Par Peur de l'Amour », une œuvre représentant un éléphant en uniforme du Klu Klux Klan adjugées par Christie's en 2004 respectivement pour 3 millions de dollars et 2,7 millions de dollars.

Cattelan a été même jusqu'à mettre en scène Hitler enfant en culottes courtes en train de prier ou un garçon assis devant un pupitre les mains clouées par des crayons (Charlie don't surf, 1997) juste avec l'envie de bousculer les esprits et de se moquer par la même occasion de ses semblables.

En fait, Cattelan est un timide invétéré qui utilise l'humour et la dérision pour exister ou communiquer et faire oublier son anxiété et son manque patent d'assurance.

Pour exister, il doit donc provoquer, raconter des histoires farfelues, prétendre qu'il va prendre sa retraite pour ne plus se consacrer qu'à « Toilet Paper » avant de trouver une autre idée qu'il va échafauder méticuleusement avec la trouille de rater l'œuvre qui en découlera. Dernière en date, sa performance en 2011 au Guggenheim qui a retracé tout son travail depuis 20 ans, un événement qui à coup sûr en aura appelé d'autres.

Considéré comme un des plus importants artistes allemands d'après-guerre, Anselm Kiefer, né le 8 mars 1945 à Donaueschingen, est un artiste plasticien contemporain qui vit et travaille en France depuis 1993.

Kiefer étudia d'abord le droit, la littérature et la linguistique, avant de s'orienter vers l'art en fréquentant, en 1966, les académies de Fribourg-en-Brisgau, Karlsruhe et Düsseldorf.

En 1969, il fit parler de lui dans le milieu artistique en se prenant en photo, faisant le salut nazi dans de grandes villes d'Europe non pas par provocation mais avec la volonté de réveiller les consciences pour montrer que le nazisme n'était pas mort mais que le sujet restait occulté. 

De 1970 à 1972, il étudia avec Joseph Beuys à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf puis il s'installa dans les années 1980 à Buchen dans le Bade-Wurtemberg avant de se fixer en 1993 en France, à Barjac, dans le Gard, et à Croissy-Beaubourg, en Seine et Marne, où il acquit un ancien entrepôt de 35 000m2  du magasin « La Samaritaine » pour y travailler et ranger ses œuvres monumentales.

Les œuvres d'Anselm Kiefer, faites de sable, terre, feuilles de plomb, suie, salive, craie, cheveux, cendre ou déchets, évoquent la catastrophe et les destructions de la Seconde Guerre mondiale, en particulier la Shoah

L'artiste a souvent travaillé la couleur avec soin et utilisé en particulier la suie, qui à ses yeux est la résultante d'une matière initiale différente qui a subi, grâce au feu, de nombreuses transformations.

Kiefer a sans cesse cherché à explorer l'âme allemande de l'après-guerre sans renier le passé et les désastres de l'hitlérisme en s'inspirant souvent d'ouvrages poétiques et littéraires et en collant des textes dans ses œuvres pour appuyer son propos.

Depuis les années 1990, Kiefer, qui a aussi été influencé par les écrits de la Kabbale, a dédié plusieurs séries d'œuvres aux poètes Paul Celan, Ingeborg Bachmann et Velimir Khlebnikov, trois auteurs qui ont œuvré avec force contre l'oubli et la barbarie.

Ses œuvres font partie des collections des plus grands musées du monde dont le Louvre qui possède depuis 2007 la toile monumentale « Anthanor »,  et deux sculptures, « Danaë » et « Hortus conclusus 

Depuis 1993, Anselm Kiefer a conçu des installations environnementales mêlant constructions, sculptures, tableaux, et des projets monumentaux pour en faire des espaces en forme de tours ou de « maisons », dédiés à la présentation de peintures et de sculptures (une maison représentant une sorte de peau autour d'une œuvre) et destinés à être achetés en bloc par des collectionneurs.

 

L'Histoire pour Kiefer est un matériau, tout comme le paysage ou la couleur, mais pour la connaître, l'artiste a souligné qu'il avait dû s'y immerger pour découvrir son peuple et réveiller la mémoire, non pour changer le monde mais pour se changer lui-même en puisant dans les mythes pour exprimer son émotion tout en signalant que sa biographie était celle de l'Allemagne et que sans mémoire il ne pouvait y avoir d'identité laquelle remonte à son avis bien plus loin dans le temps que notre propre naissance.

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