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LA SAGA DES WILDENSTEIN : DE QUOI RENDRE JALOUX LES SCENARISTES DE DALLAS ET DYNASTY Par Adrian Darmon
17 Février 2011
Catégorie : News
Cet article se compose de 4 pages.
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Revenu à Paris à la fin de la guerre, Georges Wildenstein avait pu reprendre ses affaires et les développer rapidement tandis que les collections de plusieurs de ses confrères d'origine juive avaient été pillées par les nazis mais durant 50 ans personne ne lui chercha de poux dans la tête au sujet de son insolente baraka qui lui permit de préserver la sienne durant la guerre.

En attendant, Georges sut avec art préparer Daniel à sa succession en lui révélant jour après jour les secrets de sa réussite et notamment les divers moyens et astuces pour fructifier au mieux la fortune familiale.

Bien formé par son père, Daniel se soucia aussi de cultiver les bonnes manières pour se fondre avec aisance dans la haute société dès qu'il succéda à ce dernier en accumulant les victoires de ses chevaux de course à Longchamp, Chantilly, Ascot ou Epsom et en menant ses affaires de marchand d'art avec brio.

Respecté des conservateurs de musées et des grands collectionneurs, Daniel fit aussi preuve d'une rare intelligence en imaginant que nombre de chefs d'œuvres restaient à découvrir à Paris ou ailleurs, ce qui l'amena à ouvrir aimablement sa porte aux amateurs anonymes qui cherchaient à faire authentifier des œuvres dénichées dans des ventes courantes à Drouot ou dans des foires à la brocante.

Ayant déjà la haute main sur de nombreux artistes des 18e,19e et 20e siècle, Daniel put donc faire de nombreuses redécouvertes au nez et à la barbe de marchands rivaux qui pour la plupart manifestaient de la condescendance pour les petits collectionneurs. De plus, Daniel pouvait souevnt de par sa position décider seul de l'authenticité ou non d'une œuvre qui lui était présentée et donner parfois des avis positifs que d'autres experts n'auraient jamais osé émettre alors que rares étaient ceux qui osaient aller contre sa toute-puissance. Ainsi, il n'était pas recommandé de discuter ou de refuser le prix qu'il offrait pour une œuvre qu'on lui proposait au risque de se voir alors entendre qu'elle n'était plus du peintre dont il avait évoqué le nom au départ.

Tout en étant ferme, Daniel savait se montrer extrêmement accorte à l'égard de ses visiteurs et plutôt autoritaire, comme son père l'avait été avec lui, vis à vis de ses fils Guy et Alec alors que son seul point faible, tout comme pour ces derniers, fut d'avoir un côté séducteur, ce qui l'amena à divorcer de sa première femme pour épouser la belle Sylvia Roth qu'il couva de son vivant en prenant toutefois des dispositions pour que le fabuleux patrimoine de la famille Wildenstein soit bien préservé après sa mort.

Pensant dépasser le cap des 90 ans tant il se montrait toujours aussi actif, le célèbre marchand ne vit pas arriver la mort. Hospitalisé pour des problèmes intestinaux ou selon  certaines mauvaises langues pour subir une opération de chirurgie esthétique afin de se rajeunir, Daniel passa subitement de vie à trépas à la mi-octobre de l'année 2001 après avoir été profondément affecté par la publication en 1995 du livre « Le Musée Disparu » écrit par l'historien d'art Hector Feliciano qui avait accusé son père d'avoir collaboré avec les nazis durant l'Occupation afin de sauver ses fabuleuses collections.

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