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UNE HERITIERE FARFELUE QUI A RENDU MALADES LES RESPONSABLES DE LA CORCORAN ART GALLERY
10 Février 2013
Catégorie : News
Cet article se compose de 3 pages.
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Rares sont ceux qui savent qui a été Huguette Clark, une très riche héritière morte en 2011 au Beth Israel Memorial Center de New York à l'âge de 104  ans après avoir été la pensionnaire de cet établissement hospitalier durant vingt ans et dont l' énorme héritage est aujourd'hui âprement disputé.

Huguette Clark était la fille du second mariage du très controversé magnat des mines de cuivre William A. Clark qui, pour se voir conférer une certaine respectabilité, accumula nombre d'importantes oeuvres d'art dont elle hérita après sa mort survenue en 1925. Dans un testament remanié une troisième fois à la fin de sa vie, cette dernière avait légué à la Corcoran Art Gallery un tableau de Monet de 1907 représentant des nymphéas d'une valeur de 25 millions de dollars mais celui-ci a maintenant fait l'objet d'une contestation. 

Mariée brièvement à la fin des années 1920, Hugette Clark n'eut pas d'enfant et vécut une existence de recluse après avoir intégré au début des années 1990 le Beth Israel Memorial Center où, après avoir été déclarée apte à réintégrer sa résidence après avoir été opérée d'un cancer au visage, elle loua à l'année une chambre décorée d'une incroyable collection de poupées. Ne pesant plus qu'une quarantaine de kilos à l'approche de son centième anniversaire mais restée coquette et assez vive, Hugette Clark avait ainsi laissé ses deux imposants manoirs et ses trois luxueux appartements inoccupés mais remplis de trésors, notamment des tableaux de Manet, Renoir, Monet, Cézanne ou Singer Sargent et remisé dans un coffre de banque son extraordinaire bague ornée d'un diamant rose de neuf carats.

Parti de rien, son père avait à la fin du XIXe siècle amassé une fortune colossale via l'exploitation de mines de cuivre en passant de simple prospecteur au statut de magnat, de sénateur de l'Etat du Montana et de bienfaiteur de la Corcoran Art Gallery. A sa mort, il laissa derrière lui une collection de quelque 200 chefs d'oeuvre qui revinrent à son épouse, sa fille ainsi qu'à deux autres demi-soeurs et un demi-frère nés d'un premier lit.

Selon David Montgomery du "Washington Post", l'héritage de Hugette était estimé à environ 700 millions de dollars mais elle en dépensa une bonne partie en gratifiant les rares personnes de son entourage, notamment Henry Singman, son médecin attitré. En 2005, elle rédigea un testament modifiant les premières dispositions testamentaires qu'elle avait établies en 1929 aux termes desquelles elle avait décidé de léguer tous biens à sa mère, Anna La Chapelle Clark, la seconde femme et veuve de son père qui décéda en 1963.

Durant des années, Huguette avait refusé de rédiger un nouveau testament, une initiative qui selon certains la rebutait simplement par la peur que ce faisant, elle forcerait le destin et mourrait alors qu'elle avait une féroce envie de vivre. En rédigeant ce second testament, elle décida donc de léguer 5 millions de dollars à son infirmière particulière, une Philippine du nom de Hadassah Peri et de transmettre le reste de sa fortune aux 21 arrières et grands-enfants de ses deux demi-soeurs et de son demi-frère en privant ainsi la Corcoran Art Gallery de revendiquer le trust d'une valeur de 3 millions de dollars créé en sa faveur par sa mère dans les années 1920.

Faisant face à des difficultés financières, les responsables de la Corcoran Art Gallery envoyèrent des courriers insistants pour recevoir des subsides de la part de Huguette qui de temps à autre consentit à leur adresser des chèques, notamment de 50,000 et de 250,000 dollars.

Quelques semaines plus tard, Huguette modifia à nouveau son testament. Cette fois, en ne laissant rien aux héritiers de ses demi-soeurs et de son demi-frère du fait qu'elle n'avait pratiquement plus de relations avec eux, elle décida de créer une fondation d'art- la Fondation Bellosguardo au sein de sa résidence en bord de mer à Santa Barbara en allouant 15% de sa fortune à celle-ci ainsi que toute sa collection d'art, à l'exception des nymphéas de Monet, un tableau acheté en mai 1930 à Paris avant son départ pour Reno pour officialiser un divorce rapide et qu'elle destinait à la Corcoran Art Gallery. Pour le reste, elle léguait 100,000 dollars au bon docteur Singman, 500,000 dollars à Christopher Sattler, son assistant qui lui avait permis de monter sa collection de poupées et autant à Irving Kamsler, son comptable. Huguette avait également décidé de distribuer 8 millions de dollars à ses divers exécuteurs testamentaires, de donner un million de dollars au Beth Israel Medical Center et d'octroyer à son infirmière philippine sa collection de poupées ainsi que 60% de son patrimoine restant.
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