ArtCult : Les actualités du marché de l'art .
Rechercher dans le site :
  Accueil
  Actualités
  Dossiers
  Marché de l'art
  Outils d'experts
  Communication
Recherche
Rechercher dans la page News :
Rechercher dans le site :

Citation
Sur le marché de l'art, les riches bouffent du Bacon, s'allongent devant Freud tout en étant Koons à pleurer

Actuellement
Dernieres petites annonces
15/10: UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE
UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE SUR ferse.hubside.frA très bientot sur le site!!! ...
24/07: RECHERCHE OEUVRES MAJEURES
We are a consulting firm of Art and Antiques, whose main activity is themanagement of p...
08/04: RECHERCHE OEUVRES D'ARTISTES ROUMAINS
Collectionneur recherche oeuvres importantes d'artistes roumains: Pascin, Janco, Maxy...
> Passer une annonce
Estimation d'oeuvre d'art
Envoyez nous une photographie accompagnée d'une description afin de bénéficer de notre expertise.
Soumettre une estimation

Lettre d'information
Entrez votre email pour souscrire à notre lettre d'information :

News

Catégorie :
60 titres
Page précédente 42/60
Retour
BEAUBOURG EN MANQUE D'ŒUVRES DE BASQUIAT SELON SON DECOUVREUR EN FRANCE
15 Janvier 2010
Catégorie : FOCUS

Richard Rodriguez, un des premiers amateurs d'art à avoir permis de découvrir en France l'œuvre du peintre d'origine haïtienne Jean-Michel Basquiat, s'est étonné dans une lettre adressée le 11 janvier 2009 au directeur du Centre Pompidou (MNAM) que ce musée n'ait pas jugé bon de faire la part belle aux toiles d'un artiste d'une telle envergure internationale.

 

« En octobre prochain va être inaugurée dans un musée parisien, d'envergure nationale, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, la première grande rétrospective du célèbre peintre noir américain Jean-Michel Basquiat alors que durant des décennies, j'ai milité ardemment, auprès des décideurs du Centre Pompidou, pour qu'une telle prestigieuse exposition ait lieu au sein de ce musée », a souligné Richard Rodriguez avant de signaler que tout au long de ces années, il s'était heurté à l'inertie, "pour ne pas dire à l'hostilité" d'Alfred Pacquement, directeur du Centre Pompidou de 1982 à 1987, qui lui faisait croire que celui-ci vouait à l'égard de Basquiat et de son œuvre, « une animosité personnelle, tenace et guère avouable dans ses fondements ».

 

« Ainsi, en 1987, le MNAM organisa une importante exposition intitulée : « l'époque, la mode, la morale, la passion » (Aspect de l'art d'aujourd'hui, 1977-1987), sous la direction de Bernard Blistène, Catherine David et Alfred Pacquement, une manifestation se voulant une présentation exhaustive des grands courants artistiques internationaux des années 80 sauf que Basquiat en fut étrangement absent alors que même Keith Haring y était représenté en compagnie de tous les grands artistes internationaux de l'époque » , a-t-il ajouté.

 

En organisant en 1992 au Musée Cantini de Marseille la première grande rétrospective consacrée à Basquiat dans un musée national, Bernard Blistène n'avait pas manqué de reconnaître que sans Rodriguez, il n'aurait pas eu l'idée de rendre hommage à Basquiat en n'oubliant pas que celui-ci l'avait culpabilisé d'ignorer Basquiat du temps où il était Conservateur au Centre Pompidou alors que du vivant de l'artiste, Germain Viatte, à l'époque où il dirigeait le Musée Cantini, avait été le seul a acquérir un  importants tableau de cet artiste.

 

Notant que le Musée d'Art Moderne de Paris allait bientôt accueillir l'exposition Basquiat organisée par la Fondation Beyeler, Richard Rodriguez a ainsi regretté que du temps où Alfred Pacquement avait dirigé le Centre Pompidou, celui-ci s'était attelé à faire le tour des galeries d'art contemporain pour sélectionner des œuvres d'artistes sans juger bon de s'intéresser à celles de Basquiat alors qu'entre 1982 et 1987 ses toiles ne valaient pas plus de 200 000 FF (30 000 euros) et que ses dessins ne dépassaient pas 30 000 FF (4600 euros), des prix bien inférieurs à ceux payés pour des artistes dont nombre d'oeuvres encombrent désormais les réserves de nombreux musées.

 

Et de rappeler que ce fut qu'après le départ d'Alfred Pacquement Pacquement du Centre Pompidou, les responsables de cette institution, notamment François Barré, son Président, Germain Viatte, son Directeur, et Didier Semin, son conservateur, firent enfin appel à ses conseils pour acquérir une œuvre majeure de Basquiat, dont les collections du MNAM manquaient cruellement.

 

Ce magnifique tableau titré « Slave Auction » fut acquis en 1993 pour la modeste somme de 200.000 dollars grâce à la générosité des amis du MNAM . Aujourd'hui, il en vaut 10 millions…

 

Richard Rodriguez a ainsi estimé que le fait de n'avoir jamais organisé une exposition de Basquiat est de nature à amoindrir le prestige international du Musée Pompidou, qui était considérable depuis sa création jusqu'à la fin du siècle passé alors qu'il semble dommage que le MNAM se soit ainsi privé d'exposer un aussi grand artiste international comme Basquiat qui, selon lui, est à la peinture, ce que Michael Jackson est à la musique, et Obama à la politique.
Mentions légales Conditions d'utilisation Rédaction Annonceurs Plan du site
Login : Mot de passe ArtCult - Réalisé par Adrian Darmon