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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 51/1346
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    XXIVème Chapitre
    Ca tangue dans le milieu des experts en arts asiatiques
    01 Juin 2006
    Cet article se compose de 5 pages.
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    Mercredi 7 juin 2006, la nocturne des galeries et antiquaires de la Rive Droite a attiré pas de mal de monde mais le show a été plutôt dans la rue où quelques créatures plantureuses ont eu quoi se faire admirer en arborant d'affriolants décolletés sous une douce chaleur printanière.

    Au détour d'une rue, je suis tombé nez à nez avec Richard Rodriguez qui s'est montré outré qu'une oeuvre commune de Warhol et de Basquiat ait pu être adjugée quelques jours auparavant à l'Espace Tajan pour plus de deux millions d'euros, un résultat qui l'a incité à adresser un courriel au groupe Tajan pour demander si elle avait été vraiment vendue pour s'offrir en retour une réponse cinglante de la maison de ventes laquelle l'a invité à prendre contact avec ses avocats.

    " C'était le tableau le plus moche qui soit avec ces tours Eiffel de Warhol et ces grenouilles de Basquiat, une allusion aux French frogs, qui à mon avis n'aurait pas dépassé 400 000 dollars à New York où d'ailleurs elle avait été ravalée", a-t-il déclaré d'une voix ironique.

    "Au train où vont les choses, avec des artistes artistes contemporains dont la cote augmente de près de 50% chaque année, le marché de l'art va finir par prendre une rouste encore plus phénoménale qu'en 1991 du fait de cette course aux prix-records qui ne veulent plus rien dire", a-t-il ajouté un brin alarmiste tout en remarquant que les galeries alentours n'exposaient que des oeuvres discutables.

    Il est vrai que chez Jérôme de Noirmont, les toiles du couple Eva & Adèle, considéré pourtant comme un chef d'oeuvre ambulant dans les grands happenings artistiques, n'ont pas eu de quoi couper le souffle des visiteurs, ce qui m'a incité à écrire sur le livre d'or "Que sera Eva quand sera morte Adèle?", ce à quoi un rigolo a cru bon d'ajouter:"Une vielle saucisse..."

    La Galerie R.X a quant à elle exposé des clichés troublants de couples lesbiens se roulant gaiement des pelles, propres à faire croire que le tout était sponsorisé par une marque de lessive histoire peut-être de signifier que "homo lave plus blanc" alors que quelques mètres plus loin, la galerie Benhamou a versé dans le kitsch outrancier avec des oeuvres numérisées de Pierre Morel, adepte des couleurs rose-bonbon et guimauve, mettant en scène des personnages sortis de contes de fées délirants.

    Faute de s'extasier, il y a quand eu même quelques coupes de champagne à boire et de belles gambettes de sexy girls à mirer ici et là alors que le principal sujet de conversation entre marchands a surtout tourné autour de l'article plein de sous-entendus publié par "Marianne" sur la guerre qui a opposé Christian Deydier, président du Syndicat national des antiquaires, à l'expert en art chinois Bernard Gomez.

    Selon le magazine, Deydier s'était ingénié à faire le ménage dans les ventes d'art chinois, en demandant notamment en juillet 2004 l'annulation d'une vacation à Drouot sous prétexte que celle-ci comprenait des faux. Gomez, l'expert de ces ventes, avait alors poursuivi le Syndicat et son président pour préjudice commercial. Ayant porté le pet dans la presse, il se vit en retour attaqué en diffamation par le "Monsieur propre" du marché de l'art chinois.

    Il faut dire que Deydier, spécialiste des bronzes archaïques et de l'orfévrerie chinoise, ne s'est pas fait que des amis dans ce milieu après avoir été élu de justesse à la tête du Syndicat. Considéré comme proche du Président Chirac, il a également irrité l'expert Chakib Slitine après avoir attiré l'attention du Conseil des Ventes sur la quantité de faux que ce dernier aurait présentés dans une vente organisée à Drouot le 27 juin 2005.

    A vouloir se muer dans la peau d'un Robespierre, Deydier n'a donc pas ménagé les susceptibilités de certains experts, ce qui a eu pour effet de déclencher une guerre qui a ainsi ouvert la porte à nombre de commérages. Pour finir, l'envoi de méchantes lettres anonymes n'a pas manqué d'instaurer un climat franchement détestable dans le milieu des marchands d'art asiatique, également perturbés par des rumeurs sur la disparition d'importantes pièces archéologiques provenant de fouilles effectuées en Chine qui se trouveraient aujourd'hui au Musée Guimet lequel les aurait reçues sous forme de dation.

    Dation de qui ? Le bruit a circulé que "Le Canard Enchaîné" se serait intéressé de très près à cette affaire qui aurait conduit la Chine à demander la restitution de ces objets. Ming de rien, tout ne semble donc pas rose dans la famille des experts en art chinois qui tangue sous la vague de rumeurs malfaisantes et concernant le Musée Guimet, la Chine paraîtrait de son côté peu disposée à patouiller (bonjour la contrepèterie) pour réclamer des pièces archéologiques considérées comme inaliénables.

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