"On a toujours le droit, parce que c'est amusant et facile, de transformer la Tamise en mer rouge mais c'est dangereux. Il faut ensuite être capable de la traverser à pied sec comme les Hébreux" (Derain)
Les ventes organisées à Paris du 20 au 25 avril 2004 ont été ternes dans l'ensemble, la seule enchère de poids ayant enregistrée le 25 à Versailles pour une huile de Jean Dubuffet datée de 1951 et titrée « L'Esclave » (81 x 100 cm) qui a culminé à 300 000 euros. Par contre, la province a été à l'honneur avec un tableau sur panneau de l'école bourguignonne vers 1480 représentant « Philippe Pot priant la Vierge et l'Enfant » qui a culminé à 700 000 euros à Vannes le 24.
TABLEAUX :
Albert André : « Piano, violon et violoncelle » (huile sur papier marouflé sur toile, 61 x 150 cm) : 5 800 euros (Le 24 avril 2004, Saint-Etienne) On est loin, très loin des enchères à 5 chiffres précédemment enregistrées pour ce peintre. Une bonne affaire pour l'acheteur.
Jean-Michel Atlan : « Sans titre » (hst datée de 1959, 73 x 50 cm) : 30 500 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) On est loin des enchères appuyées enregistrées pour Atlan vers 1990.
Etienne Bouhot : « Intérieur de la salle du chapitre de Rouen, un couple dans le décor » (hst datée de 1833, 46 x 54 cm) : 6 800 euros (Le 24 avril 2004, Aix-en-Provence, Aix Enchères). Une enchère moyenne pour Bouhot. On a vu mieux.
Ecole bourguignonne du XVe siècle, vers 1480 : « Philippe Pot priant la Vierge et l'Enfant » (huile sur panneau de chêne, 2 planches non parquetées, 60 x 42 cm) : 700 000 euros (Le 24 avril 2004, Vannes) Une enchère ébouriffante pour un tableau de grande qualité et dans un superbe état qui n'était estimé au mieux qu'à 140 000 euros. Lorsque l'exceptionnel est au rendez-vous, les prix flambent. Il s'agit là de la plus forte enchère enregistrée en France depuis janvier 2004.
Eugène Buttura : « Quai animé à Cannes » (hst, 54 x 81 cm) : 3 400 euros (Le 24 avril 2004, Avignon) Une enchère légèrement en-dessous de la cote.
Léon Cauvy : « Scène orientaliste » (hst, 46 x 55 cm) : 7 800 euros (Le 20 avril 2004, Nice, Côte d'Azur SVV) Une enchère dans la norme pour Cauvy.
Nicolas Colombel (1644-1717) : « Les Grâces couronnant l'Amour » (hst, 115 x 148 cm) : 120 000 euros (Le 14 avril 2004, Bordeaux Enchères) Une enchère étonnantes pour ce tableau qui n'était estimé qu'à 60 000 euros au mieux. Peintre de scènes religieuses, Colombel s'intéressa aussi aux scènes mythologiques comme celle vendue ici.
Robert Combas : « Repas frugal de deux cons vifs » (Acrylique sur toile de 1997, 97 x 162 cm) :18 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Une enchère appuyée pour Combas qui reste à un bon niveau malgré la crise.
Alexandre Coosemans (Attribué à): « Nature morte au hanap, huître et fruit » (hst, 51 x 38 cm) : 11 000 euros (Le 25 avril 2004, Lyon, Chenu) Une enchère appuyée pour cette œuvre attribuée à Coosemans, un maîytre de la nature morte du XVIIe siècle.
Jean-Gabriel Domergue : « Christina » (huile sur panneau, 33 x 24 cm) : 3 600 euros (Le 14 avril 2004, Cannes, Azur Enchères) Les enchères se suivent et se ressemblent pour Domergue dont la cote stagne quelque peu.
Jean Dubuffet : « L'Esclave » (hst datée de 1951, 81 x 100 cm) : 300 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Une enchère ferme pour cette œuvre pleine de maîtrise de Dubuffet.
Pierre Dumont : « Le Poulailler » (hst, 92 x 73 cm) : 9 000 euros (Le 25 avril 2004, Rouen, Wemaëre) Pierre Dumont est un peintre qui mérite d'avoir une meilleure cote.
Jean Fautrier : « Tête » (huile et pigments sur papier marouflé sur toile, 27 x 22 cm) : 128 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Fautrier pratiquement au plus haut pour un tel format.
Lucien Fontanarosa : « Le port d'Audierne » (hst, 50 x 73 cm) : 3 000 euros (Le 19 avril 2004, Chinon) Une enchère en-dessous de la cote.
Les ventes organisées à Paris du 20 au 25 avril 2004 ont été ternes dans l'ensemble, la seule enchère de poids ayant enregistrée le 25 à Versailles pour une huile de Jean Dubuffet datée de 1951 et titrée « L'Esclave » (81 x 100 cm) qui a culminé à 300 000 euros. Par contre, la province a été à l'honneur avec un tableau sur panneau de l'école bourguignonne vers 1480 représentant « Philippe Pot priant la Vierge et l'Enfant » qui a culminé à 700 000 euros à Vannes le 24.
TABLEAUX :
Albert André : « Piano, violon et violoncelle » (huile sur papier marouflé sur toile, 61 x 150 cm) : 5 800 euros (Le 24 avril 2004, Saint-Etienne) On est loin, très loin des enchères à 5 chiffres précédemment enregistrées pour ce peintre. Une bonne affaire pour l'acheteur.
Jean-Michel Atlan : « Sans titre » (hst datée de 1959, 73 x 50 cm) : 30 500 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) On est loin des enchères appuyées enregistrées pour Atlan vers 1990.
Etienne Bouhot : « Intérieur de la salle du chapitre de Rouen, un couple dans le décor » (hst datée de 1833, 46 x 54 cm) : 6 800 euros (Le 24 avril 2004, Aix-en-Provence, Aix Enchères). Une enchère moyenne pour Bouhot. On a vu mieux.
Ecole bourguignonne du XVe siècle, vers 1480 : « Philippe Pot priant la Vierge et l'Enfant » (huile sur panneau de chêne, 2 planches non parquetées, 60 x 42 cm) : 700 000 euros (Le 24 avril 2004, Vannes) Une enchère ébouriffante pour un tableau de grande qualité et dans un superbe état qui n'était estimé au mieux qu'à 140 000 euros. Lorsque l'exceptionnel est au rendez-vous, les prix flambent. Il s'agit là de la plus forte enchère enregistrée en France depuis janvier 2004.
Eugène Buttura : « Quai animé à Cannes » (hst, 54 x 81 cm) : 3 400 euros (Le 24 avril 2004, Avignon) Une enchère légèrement en-dessous de la cote.
Léon Cauvy : « Scène orientaliste » (hst, 46 x 55 cm) : 7 800 euros (Le 20 avril 2004, Nice, Côte d'Azur SVV) Une enchère dans la norme pour Cauvy.
Nicolas Colombel (1644-1717) : « Les Grâces couronnant l'Amour » (hst, 115 x 148 cm) : 120 000 euros (Le 14 avril 2004, Bordeaux Enchères) Une enchère étonnantes pour ce tableau qui n'était estimé qu'à 60 000 euros au mieux. Peintre de scènes religieuses, Colombel s'intéressa aussi aux scènes mythologiques comme celle vendue ici.
Robert Combas : « Repas frugal de deux cons vifs » (Acrylique sur toile de 1997, 97 x 162 cm) :18 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Une enchère appuyée pour Combas qui reste à un bon niveau malgré la crise.
Alexandre Coosemans (Attribué à): « Nature morte au hanap, huître et fruit » (hst, 51 x 38 cm) : 11 000 euros (Le 25 avril 2004, Lyon, Chenu) Une enchère appuyée pour cette œuvre attribuée à Coosemans, un maîytre de la nature morte du XVIIe siècle.
Jean-Gabriel Domergue : « Christina » (huile sur panneau, 33 x 24 cm) : 3 600 euros (Le 14 avril 2004, Cannes, Azur Enchères) Les enchères se suivent et se ressemblent pour Domergue dont la cote stagne quelque peu.
Jean Dubuffet : « L'Esclave » (hst datée de 1951, 81 x 100 cm) : 300 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Une enchère ferme pour cette œuvre pleine de maîtrise de Dubuffet.
Pierre Dumont : « Le Poulailler » (hst, 92 x 73 cm) : 9 000 euros (Le 25 avril 2004, Rouen, Wemaëre) Pierre Dumont est un peintre qui mérite d'avoir une meilleure cote.
Jean Fautrier : « Tête » (huile et pigments sur papier marouflé sur toile, 27 x 22 cm) : 128 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Fautrier pratiquement au plus haut pour un tel format.
Lucien Fontanarosa : « Le port d'Audierne » (hst, 50 x 73 cm) : 3 000 euros (Le 19 avril 2004, Chinon) Une enchère en-dessous de la cote.
TABLEAUX (suite) :
Hans Hartung : « Composition T-1973-R41 » (acrylique sur toile, 38 x 61 cm) : 24 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) On a vu mieux pour Hartung. Les enchères sont retombées comme un soufflet après la folle période de spéculation sur cet artiste. « Composition T 1975-H18 » (Acrylique sur toile, 73 x 92 cm) : 44 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Une enchère sans surprise.
Charles Kvapil : « Nu allongé dans un paysage » (hst datée de 1933, 55 x 100 cm) : 5 100 euros (Le 19 avril 2004, Chinon) Une enchère conforme à la cote de cet artiste dont la cote est fluctuante.
André Lanskoy : « Situations dangereuses » (hst datée de 1966, 146 x 97 cm) : 24 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) La cote moyenne de Lanskoy se situant à 12 000 euros pour un format de 65 x 50 cm, on reste légèrement en dessous de la norme avec cette œuvre.
Louis Latapie : « Nature morte au pichet de fleurs et au livre » (hst, 50 x 65 cm) : 3 000 euros (Le 24 avril 2004, Saint-Etienne) Une excellente enchère pour Latapie.
Edy Legrand : « Femmes berbères sous la tente » (hst, 69 x 100 cm) : 15 000 euros (Le 24 avril 2004, Vannes) Une enchère dans le tempo de la cote.
Fernand Maillaud : « Le Repos des Moissonneurs » (hsp, 47 x 64 cm) : 4 300 euros (Le 25 avril 2004, Rouen, Wemaëre) Une enchère parfaitement dans la norme pour Maillaud.
Edgar Maxence : « Le Mystère des Roses » (hsp, diamètre 160 cm, le 14 avril 2004, Cannes, Azur Enchères) Cette œuvre du peintre symboliste Edgar Maxence qui fut l'élève de Gustave Moreau n'avait été estimée qu'à 30 000 euros au mieux. Elle était suffisamment séduisante pour être vendue au double de l'estimation haute.
Louis Nattero : « L'Entrée du port de Marseille » (hst) : 15 000 euros (Le 24 avril 2004, Marseilles Enchères) Un score excellent pour cette œuvre de Nattero.
Serge Poliakoff : « Composition » (hst de 1961-66, 100 x 81 cm) : 78 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Une enchère quelque peu décevante pour Poliakoff.
Raphaël Ponson : « Calanque animée, au fond le cap Canaille » (hst, 35 x 59 cm) : 12 000 euros (Le 24 avril 2004, Marseilles Enchères) Une enchère au plus haut pour Ponson.
Gérard Schneider : « Composition 59 G » (hst datée de 1959, 130 x 97 cm) : 30 500 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Une enchère soutenue pour une œuvre de la meilleure période de Schneider. « Opus 42B » (hst datée de 1953, 89 x 116 cm) : 36 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Encore un beau score, il est vrai pour la période la plus recherchée de Schneider dont la cote reste en dents de scie.
Sinibaldo Scorza : « Le voyage de Rachel » (hst, 138 x 186 cm) : 41 000 euros (Le 24 avril, Marseille, Prado Falque Enchères) Une enchère appuyée pour une œuvre de ce peintre né en 1589 et mort en 1631 dont la cote n'excédait pas 8 000 euros. Scorza était surtout connu comme miniaturiste et le traitement de cette toile trahit largement sa spécialité avec des bleus peints comme à la gouache.
Maria Elena da Silva : « L'Atelier » (hst, 50 x 61 cm) : 180 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Une belle enchère pour une œuvre de cette grande artiste portugaise.
Arpad Szenes : « Terre-Neuve » (hst, 40 x 80 cm) : 30 000 euros (Le 24 avril 2004, Marseille Enchères) Probablement un prix record pour Szenes, qui fut l'époux de Maria Elena da Silva.
Antoni Tapiès : « Dibuixat » (hst, 73 x 92 cm datée de 1976) : 41 000 euros (Le 25 avril 2004, Versailles Enchères) Une enchère ni bonne ni mauvaise. Certaines œuvres de Tapiès font de meilleurs scores.
DESSINS-AQUARELLES :
Marie Laurencin : « Deux femmes », aquarelle (27 x 35 cm) : 17 600 euros (Le 14 avril 2004, Cannes, Azur Enchères) Enchère dans la norme pour cette aquarelle.
Léopold Lelée : « Farandoles d'Arlésiennes », gouache datée de 1939 (49 x 120 cm) : 6 200 euros (Le 24 avril 2004, Avignon) Une enchère faite pour la région. Il n'est pas sûr qu'un tel prix aurait été atteint dans le Nord. Pour ses huiles, Lelée est coté à 5 500 euros pour un format moyen de 65 x 50 cm.
SCULPTURE :
Chana Orloff : « Auguste Perret », épreuve en bronze N°2/5, fonte Susse (Hauteur 56 cm) : 22 000 euros (Le 24 avril 2004, Vannes) Une enchère dans la norme pour l'artiste israélienne.
ARGENTERIE-ORFEVRERIE :
Chocolatière en argent, travail belge, Mons 1766, M.O Jean François Joseph Béghin (Hauteur 34 cm) : 13 500 euros (Le 24 avril 2004, Avignon) Les pièces d'argenterie belges sont toujours très recherchées comme le prouve cette belle enchère.
LIVRES ET MANUSCRITS :
Etat militaire des puissances alliés au 1er février 1814, reliure en maroquin rouge d'époque, manuscrit détaillant l'état militaire des forces alliées liguées contre Napoléon 1er : 25 800 euros (Le 28 avril 2004, groupe Denesle) Un document instructif dans lequel on apprend que les coalisés pouvaient réunir plus d'un million deux cent mille hommes contre les armées napoléoniennes. En analysant ce dossier, l'empereur crut bon de refuser les propositions de paix qui lui avaient été faites alors qu'il n'avait pas assez de régiments pour résister à ses ennemis. D'ailleurs, les batailles qui s'ensuivirent prouvèrent qu'il avait eu un sacré tort de ne pas faire la paix puisque les forces alliés envahirent la France et investirent Paris à la fin du mois de mars 1814, le forçant ainsi à abdiquer le 6 avril. Vanité quand tu nous tiens…
« Roland furieux, poème héroïque de l'Arioste » (Paris, Hachette 1879) relié en maroquin mosaïqué par Marius Michel et illustré de 81 compositions hors texte et de 536 vignettes gravées sur bois par Gustave Doré avec 35 dessins originaux de l'artiste ayant servi pour les gravures : 29 000 euros (Le 21 avril 2004, Piasa)
Ronsard : seconde édition collective des Œuvres (Paris, Gabriel Buon, 1567), six tomes reliés en 5 volumes en maroquin rouge dans le style de l'époque par Thibaron-Joly, contenant trois des principales œuvres de l'auteur : « Le discours des misères de ce temps », « Continuation du discours des misères de ce temps » et les « Remontrances au peuple de France » : 92 000 euros (Le 22 avril 2004, groupe Denesle Art Enchères) Une enchère justifiée pour cette édition rarissime.
CERAMIQUES ET PORCELAINES :
Adrien Dalpayrat : Paire de vases cabossés, à décor d'une araignée sur sa toile, en grès à couverte émaillée vert d'eau, rouge sang de bœuf et beige (Hauteur 13 cm), signés en creux : 9 200 euros (Le 24 avril 2004, Joigny) Les œuvres de Dalpayrat sont toujours très prisées en vente.
Deux statuettes représentant deux femmes en sortie de bains, signées en creux Wiener Werkstätte et P.M (Autriche) : 6 000 euros (Le 24 avril 2004, Joigny). Une enchère corsée pour ces statuettes portant la célèbre marque « Wiener Werkstätte », très recherchée des amateurs.
CANNES ET PIPES :
Canne en acajou à pommeau en argent et vermeil signé de René Lalique (Longueur 94 cm) :20 000 euros (Le 22 avril 2004, Christie's). ici, le nom de Lalique a joué à plein pour cette canne estimée au départ à 120 euros.
POUPEES :
Bébé Jumeau, modèle Carrier-Belleuse (Hauteur 75 cm) à tête en biscuit pressé marqué en creux « 13 », yeux fixes bleus et bouche fermée, oreilles rapportées et corps articulé en composition : 8 000 euros (Le 21 avril 2004, Drouot-Estimations) Rien à dire, c'est le prix…
TAPIS-TAPISSERIES :
Ivan Da Silva Bruhns : tapis rectangulaire en haute laine à décor central d'un fleuron orange et crème sur un champ chataîgne vers 1940 (345 x 255 cm) : 7 200 euros (Le 8 avril 2004, Orléans, groupe Pousse-Cornet)
Flandres : Tapisserie en laine de la seconde moitié du XVIIe siècle représentant la prise de Jéricho (246 x 417 cm) : 30 000 euros (Le 22 avril 2004, Christie's) Une bonne enchère pour une belle tapisserie.
MEUBLES :
Commode sauteuse d'époque Louis XV à façade en arbalète, en noyer sculpté ouvrant apr deux rangs de tiroirs, sud de la France (125 x 63 x 82,5 cm) : 14 500 euros (Le 18 avril 2004, Reims, Guizzetti-Collet SVV) Un meuble élégant vendu à un prix acceptable.
Commode scribanne en bois de noyer et d'orme ouvrant à 5 tiroirs moulurés et galbés en façade, l'abattant découvrant dix petits tiroirs galbés, travail du sud-ouest de la France, XVIIIe siècle (108 x 145 x 65 cm) : 30 000 euros (Le 24 avril 2004, Vannes) Là aussi, l'élégance de ce meuble a justifié son prix.
EXTRÊME-ORIENT :
Chine : bol en néphrite blanche à nuance céladon (diam 13,2 cm) portant la marque de l'empereur Quinlong (XVIIIe siècle) décoré de trois masques de chimères tenant dans leur gueule un anneau formant pied reposant sur un socle circulaire évidé à 3 pieds : 46 000 euros (Le 23 avril 2004, groupe Tajan)
Chine : Livre d'estampes Song de la deuxième stèle du monastère « Convertir et sauver en traversant l'océan » daté de 1787, époque Qianlong : 18 000 euros (Le 23 avril 2004, groupe Tajan) Ce recueil assez rare n'était estimé qu'à 1 500 euros. La Chine s'éveille avec ses acheteurs, ce qui fait que ses objets d'art flambent de plus en plus aux enchères.
Chine : Porte-pinceaux en ivoire décoré en noir d'un paysage (XVIIe-XVIIIe siècle, hauteur 14 cm) : 57 000 euros (Le 23 avril 2004, groupe Tajan) Un porte-pinceaux rare car gravé en noir et de plus en bon état. Ces facteurs expliquent l'enchère mirobolante obtenue pour cet objet qui n'était estimé au mieux qu'à 1 800 euros.
Gandhara : Tête de divinité en schiste gris du IIe-IVe siècle (Hauteur 50 cm) : 31 000 euros (Le 23 avril 2004, groupe Tajan). L'art gréco-bouddhique conserve des attraits certains pour nombre d'amateurs.
Japon : tsuba nagamaru gata en fer à décor ciselé et ajouré d'un phoenix volant parmi des nuages, incrusté de cuivre jaune doré, signé Shochu Hagi Ju Kaneko Zenzaemon Kiyomasa :26 000 euros (Le 23 avril 2004, groupe Tajan) L'art japonais réserve d'incroyables surprises surtout que ce tsuba n'était estimé qu'à 250 euros…
VERRERIE :
Emile Gallé : Vase gourde en verre multicouche, à décor de libellules (Hauteur 43 cm) : 7 500 euros (Le 15 avril 2004, Cannes, Azur Enchères). Une enchère ni bonne ni mauvaise pour Gallé dont les pièces les plus recherchées sont des vases travaillés par cet artiste-verrier et non des productions industrielles. Vase à décor de fleurs d'hortensias en rouge sur un fond jaune : 10 100 euros (Le 25 avril 2004, Tarbes, Henri Adam)
INSTRUMENTS SCIENTIFIQUES :
Sphère armillaire en bois tourné partiellement peint et papier peint collé, travail de Desnos, ingénieur et géographe à Paris, XVIIIe siècle : 7 000 euros (Le 25 avril 2004, Rouen, Wemaëre) Une enchère appuyée pour ce bel instrument scientifique.