Octobre a fini par un ouragan qui a plongé la ville de New York dans le désarroi tandis que la Syrie s'est retrouvée plongée un peu plus dans le chaos et que le chômage n'a pas cessé de s'amplifier à travers l'Europe plombée par la crise. Novembre a donc commencé sous le signe de la Toussaint avec un nombre accru d'entreprises agonisantes et le glissement progressif de la Grèce vers une faillite irrémédiable. Rien de réjouissant en perspective pour nombre d'Etats, dont la France, confrontés au ralentissement économique qui a affecté le moral des ménages. On a fini par s'habituer hypocritement du nombre inquiétant des morts en Syrie où Bachar Al Assad s'est raccroché désespérément au pouvoir en n'hésitant pas à provoquer quotidiennement des tueries pour laisser le pays exangue et on ne s'est guère ému du sort de Haïti, un pays maudit frappé cette fois par l'ouragan Sandy qui a multiplié ses misères alors que les journaux se sont focalisés sur l'élection présidentielle américaine du 6 novembre sans pouvoir avancer qui d'Obama ou de Romney en sera le vainqueur. Pour sa part, le temps peu clément a provoqué des inondations dans le Pas-de-Calais noyé sous un ciel pleureur. Au Nigeria, la violence est revenue au galop avec encore bien plus de force qu'à Marseille où les règlements de comptes sont devenus monnaie courante. Réélection du président Obama vainqueur avec 50,2% des voix devant Romney, crédité de 48%, ce qui ne changera pas grand chose pour les Américains. Violents affrontements entre le Hamas et Israël après une attaque lancée à partir de la bande de Gaza contre une patrouille dans le sud d'Israël. L'armée israélienne a riposté en tuant le chef des opérations militaires du mouvement islamique lequel a répliqué en tirant des centaines de roquettes sur l'Etat Hébreu. Une dangereuse escalade initiée p)ar le Hamas, vraisemblablement à l'instigation de Téhéran. Légère reprise de l'activité économique en France alors que l'Allemagne s'est inquiétée de son sort.Cessez-le-feu à Gaza après une semaine de bombardements réciproques entre le Hamas et Israël qui ont causé 155 morts palestiniens et 5 du côté israélien. Plus de 40 000 morts en Syrie après le début de la rébellion contre le régime du président Bachar Al Assad. Bisbilles à Bruxelles au sujet du budget de l'UE contesté par la Grande-Bretagne. Mélodrame au sein de l'UMP exposé à une scission après la contestation par François Fillon de l'élection pas très nette de son rival Jean-François Copé. Attentats des talibans au Pakistan, plus d'une trentaine de morts. Western au Kenya où des voleurs de bétail ont tué plus de 50 policiers lancés à leur poursuite.Plus de 120 morts dans l'incendie d'une usine de textile de Dacca travaillant notamment pour divers groupes étrangers..A Dacca, l'incendie d'une usine de textile travaillant pour divers groupes étrangers a provoqué la mort de plus de 120 personnes. Effet pervers de la délocalisation.Allègement en vue de la dette grecque sans pour autant présager d'une sortie de crise pour l'Europe. Poursuite de combats très meurtriers en Syrie sans aucune chance d'un règlement du conflit dans l'immédiat. Hausse constante du chômage en France confrontée à une récession qui ne veut pas dire son nom. Brève exhumation du corps de Yasser Arafat à Ramallah pour déterminer si le leader de l'OLP avait succombé à un poison radioactif. Situation toujours confuse au nord du Mali où un sexagénaire français a été enlevé. Vote de l'ONU en faveur de l'adhésion de la Palestine en tant que pays observateur, une décision qui ne changera pas grand chose sur le terrain tant que l'autorité palestinienne et Israël n'auront pas signé de traité de paix.