Le
musée du Louvre a reçu du jocondophile Jean Margat un legs constitué d'une
gigantesque collection de onze mille objets dérivés du tableau de la
Joconde par Léonard de VinciMona
Lisa.
Ces
pièces souvent kitsch amassées avec passion depuis plus de cinquante ans,
devraient sans doute trouver leur place au Louvre-Lens.
A
force d'accumuler ces objets célébrant Mona Lisa, Jean Margat a dû faire construire
au début des années 1970 une maison adaptée à cet effet à Saint-Cyr-en-Val entre le Val de Loire et la
Sologne, un bâtiment bizarre érigé de biais selon les plans de Jean Deroche, un des
collaborateurs de Niemeyer pour le siège parisien du PCF.
Ce
géologue réputé a ainsi amassé des objets incroyables provenant du monde
entier, des parapluies, des cendriers, des boîtes, des coffrets, des pin's, des
boules de neige, des pochettes de disques, des affiches, des cartes postales,
des publicités, des tissus imprimés, des coussins, des pochettes d'allumettes,
des paillassons, des boîtes à cigares, de cirage et de lessive, des rideaux de
perles ou de douche, des chaussettes, des bigoudis, des coquetiers, des poupées,
du papier toilette, des préservatifs,des bustes ou autres réalisés dans toutes
les matières possibles et imaginables. Bref, une collection hallucinante.
Jean
Margat est le fondateur de la «jocondologie», science servant à théoriser la
«jocondoclastie». En résumé, il s'agit de déconstruire le chef-d'œuvre pour
ridiculiser l'idolâtrie. Selon le journal "Le Figaro", il s'est lancé
lui-même dans cette opération de
subversion tous azimuts. On lui doit ainsi de multiples décapitations, lacérations,
découpages, étirements, anamorphoses, confections de puzzle à deux morceaux
«pour débutants» et autres boîtes à sardines jocondomarines. S'il reste
étonnant que le Louvre ait accepté son legs, les visiteurs de l'antenne de Lens
auront quand même le loisir de mesurer la célébrité de Mona Lisa à l'aune de
cette stupéfiante collection.
Le
musée du Louvre a reçu du jocondophile Jean Margat un legs constitué d'une
gigantesque collection de onze mille objets dérivés du tableau de la
Joconde par Léonard de VinciMona
Lisa.
Ces
pièces souvent kitsch amassées avec passion depuis plus de cinquante ans,
devraient sans doute trouver leur place au Louvre-Lens.
A
force d'accumuler ces objets célébrant Mona Lisa, Jean Margat a dû faire construire
au début des années 1970 une maison adaptée à cet effet à Saint-Cyr-en-Val entre le Val de Loire et la
Sologne, un bâtiment bizarre érigé de biais selon les plans de Jean Deroche, un des
collaborateurs de Niemeyer pour le siège parisien du PCF.
Ce
géologue réputé a ainsi amassé des objets incroyables provenant du monde
entier, des parapluies, des cendriers, des boîtes, des coffrets, des pin's, des
boules de neige, des pochettes de disques, des affiches, des cartes postales,
des publicités, des tissus imprimés, des coussins, des pochettes d'allumettes,
des paillassons, des boîtes à cigares, de cirage et de lessive, des rideaux de
perles ou de douche, des chaussettes, des bigoudis, des coquetiers, des poupées,
du papier toilette, des préservatifs,des bustes ou autres réalisés dans toutes
les matières possibles et imaginables. Bref, une collection hallucinante.
Jean
Margat est le fondateur de la «jocondologie», science servant à théoriser la
«jocondoclastie». En résumé, il s'agit de déconstruire le chef-d'œuvre pour
ridiculiser l'idolâtrie. Selon le journal "Le Figaro", il s'est lancé
lui-même dans cette opération de
subversion tous azimuts. On lui doit ainsi de multiples décapitations, lacérations,
découpages, étirements, anamorphoses, confections de puzzle à deux morceaux
«pour débutants» et autres boîtes à sardines jocondomarines. S'il reste
étonnant que le Louvre ait accepté son legs, les visiteurs de l'antenne de Lens
auront quand même le loisir de mesurer la célébrité de Mona Lisa à l'aune de
cette stupéfiante collection.