La Frieze Art Fair de Londres a attiré la foule lors de son inauguration le 14 septembre 2009 pour enfin laisser ainsi espérer une reprise de l'activité sur le marché de l'art. Il y a un an jour pour jour, l'atmosphère était à la déprime en raison de la crise financière et boursière qui venait de ravager la planète et mis le marché londonien à genoux. Cette fois-ci, les exposants ont retenu la leçon en évitant de donner la part belle aux oeuvres d'artistes dont les cotes avaient explosé sous l'effet d'une vague de spéculation sans précédent. Résultat: cette foire a pu retrouver un beau tonus, un signe plus qu'encourageant en prélude à la FIAC.
N'empêche, les visiteurs ont surtout fait du repérage en réfléchissant à deux fois avant d'acheter alors que les exposants ont joué la carte du raisonnable en évitant d'accrocher des oeuvres trop percutantes, un pari moins risqué que lors des éditions précédentes qui a payé pour certaines galeries, notamment celles qui ont proposé des pièces de Xavier Veilhan, a l'honneur à Versailles, Ed Ruscha, John Baldessari ou même Damien Hirst.
Les affaires se sont d'ailleurs poursuivi ailleurs que sur la foire, ce qui prouve que les absents de la Frieze ont pu profiter de ses retombées. Il reste néanmoins espérer que ses effets n'auront pas eu ceux d'un simple soufflé...