Le Musée Greanet d'Aix-en-Provence présente jusqu'au 1er novembre 2010 une exposition consacrée à Pierre Alechinsky.
Installé dans le Midi depuis plus d'une vingtaine d'années, l'artiste d'origine belge a surtout choisi d'exposer des oeuvres à l'encre et à l'acrylique, un medium qu'il a fini par préférer à l'huile qui selon lui met trop de temps à sécher et qui manque de surcroît de spontanéité.
Toujours à la recherche de nouveauté, Alechinsky s'est attaché à créer des oeuvres plus explicites en s'inspirant un peu de la B.D pour auréoler encore plus sa dimension de grand artiste dont l'exigence vis-à-vis de lui-même l'a conduit à détruire nombre de toiles qui ne le satisfaisaient pas.
De cette exigence est née une oeuvre étonnante à travers laquelle respire l'âme de la peinture flamande mise à l'honneur par Brueghel l'ancien au milieu du 16e siècle et perpétuée par James Ensor il y a cent ans pour faire d'Alechinsky le magicien d'un art à la fois onirique et fantastique.