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DE STAËL A LA FONDATION GIANADDA
01 Octobre 2010
Catégorie : EXPO'TIN

La Fondation Gianadda organise jusqu'au 21 novembre 2010 à Martigny (Suisse) une  remarquable rétrospective consacrée au peintre Nicolas de Staël né en Russie impériale en 1914 et mort prématurément à Antibes en 1955. 

Fils du gouverneur de la forteresse Pierre et Paul, le grand, élégant et ténébreux Nicolas de Staël demeura durant sa courte vie un aristocrate jusqu'au bout des ongles malgré les affres de l'exil.

Né Baron Nicolaï Vladimirovitch Staël von Holstein à Saint-Pétersbourg le 23 décembre 1913 ( le 5 janvier 1914 du calendrier grégorien), il quitta sa Russie natale à l'âge de 5 ans en compagnie de sa famille chassée par la révolution bolchevique qui trouva  alors refuge en Pologne en 1919. Ayant malheureusement perdu son père en 1921 et sa mère, morte d'un cancer à 47 ans en 1922, il fut recueilli à Bruxelles par une famille d'origine russe et apprit alors le français.

Marqué par des drames successifs durant son enfance, De Staël, découvrit la peinture en 1933 lors d'un séjour aux Pays-Bas et entra l'année suivante à l'école des Beaux-Arts avant de s'engager dans la Légion étrangère lorsque la guerre éclata en 1939.

Inutile de dire qu'après une jeunesse émaillée d'errances, il passa des années difficiles pour essayer de construire sa vie d'homme et surtout d'artiste.

Fragile et de surcroît se sentant incompris, le pourtant très cultivé De Staël resta un personnage à part sur la scène artistique française malgré tout le talent qu'il exhala dans ses œuvres nimbées de sensualité durant une carrière qui ne dura en fait qu'une dizaine d'années.

Tout entier tourné vers la peinture, ne vivant et ne vibrant qu'à travers elle, il travailla sans relâche à effectuer des recherches qui de fil en aiguille le conduisirent à un blocage mental jusqu'à décider subitement de se supprimer en se jetant dans le vide à Antibes.

Personne n'a su ou pu interpréter les tourments intimes de cet artiste qui a pétri les tubes de peinture sur la toile comme un pâtissier amoureux de son métier au point d'ialler finalement miter Vatel, le maître des réceptions de Louis XIV, sauf que lui ne vécut que dans le monde feutré de son atelier en cherchant fébrilement à la manière d'un alchimiste le moyen de transformer du plomb en or.

C'est la seconde fois que la Fondation Gianadda rend un hommage à cet artiste hors pair qui aura traversé l'histoire de l'art à la vitesse d'un météore en y laissant pourtant une empreinte indélébile tant ses œuvres abstraites ont  conservé un pouvoir incroyablement magique.
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