Le Centre Pompidou rend hommage jusqu'au 10 janvier 2011 à l'artiste Armand Pierre Fernandez (1928-2005), un des pionniers du nouveau réalisme avec Yves Klein et César.
De sa jeunesse à Nice, Arman conserva le souvenir du bric-à-brac des magasins de son père d'origine espagnole,
de sa relation intime avec sa mère, une modeste employée de maison, des
privations dues à la guerre et de sa passion du judo pour se propulser avec passion dans le monde de l'art.
A partir de là, on peut commencer
à comprendre le goût de la collection d'objets hétéroclites affiché par l'artiste,
ses motivations, son sens de la dérision et aussi son attrait
de la musique (ses fameuses colères de violons) à travers des œuvres marquées par un humour plutôt décapant.
Venu à l'art après avoir dévoré
des livres consacrés à des grands peintres, notamment Van Gogh qu'il admirait
par-dessus tout, le jeune Armand Fernandez vint à signer ses œuvres du pseudo
Arman pour rendre hommage à ce maître mal compris qui s'était servi de son prénom pour
parapher les siennes.
Peu intéressé par les études,
Armand Fernandez ne fréquenta le lycée que pour assouvir son amour du dessin avant de
tracer sa voie pour connaître finalement une dimension internationale.
Arman a en fait été un roi de la transformation et
de la récupération, tronçonnant des Venus ou des violons, accumulant des tubes
de peinture, des armes, des montres et bien d'autres objets dans des boites en
plexiglas pour définir un art qui a appartenu à lui-même en se manifestant
comme un critique féroce de la société de consommation qui laisse le spectateur de cette rétrospective
carrément scié…
Le Centre Pompidou rend hommage jusqu'au 10 janvier 2011 à l'artiste Armand Pierre Fernandez (1928-2005), un des pionniers du nouveau réalisme avec Yves Klein et César.
De sa jeunesse à Nice, Arman conserva le souvenir du bric-à-brac des magasins de son père d'origine espagnole,
de sa relation intime avec sa mère, une modeste employée de maison, des
privations dues à la guerre et de sa passion du judo pour se propulser avec passion dans le monde de l'art.
A partir de là, on peut commencer
à comprendre le goût de la collection d'objets hétéroclites affiché par l'artiste,
ses motivations, son sens de la dérision et aussi son attrait
de la musique (ses fameuses colères de violons) à travers des œuvres marquées par un humour plutôt décapant.
Venu à l'art après avoir dévoré
des livres consacrés à des grands peintres, notamment Van Gogh qu'il admirait
par-dessus tout, le jeune Armand Fernandez vint à signer ses œuvres du pseudo
Arman pour rendre hommage à ce maître mal compris qui s'était servi de son prénom pour
parapher les siennes.
Peu intéressé par les études,
Armand Fernandez ne fréquenta le lycée que pour assouvir son amour du dessin avant de
tracer sa voie pour connaître finalement une dimension internationale.
Arman a en fait été un roi de la transformation et
de la récupération, tronçonnant des Venus ou des violons, accumulant des tubes
de peinture, des armes, des montres et bien d'autres objets dans des boites en
plexiglas pour définir un art qui a appartenu à lui-même en se manifestant
comme un critique féroce de la société de consommation qui laisse le spectateur de cette rétrospective
carrément scié…