Le marché de l'art français a bien résiste a la crise en 2010 mais les bons résultats enregistres durant l'année ne sont qu'un trompe-l'œil puisque les achats au-delà de 50000 euros ont eu pour la plupart un caractère spéculatif.
On a parle de retour de la confiance des acheteurs, ce qui est vrai pour ceux qui considèrent l'art comme une valeur refuge et malheureusement inexact pour les véritables passionnes devenus inquiets de voir les pièces qu'ils collectionnent s'envoler trop souvent a des prix démentiels.
Il n'est donc pas question d'évoquer une quelconque reprise puisque ce sont avant tout les pièces d'exception qui se sont arrachées sur le marche alors que les œuvres de qualité moyenne sont restées boudées.
Autre constat: Paris est reste en retrait des autres grandes places internationales qui ont souvent été créditées des meilleures enchères (près de 69 millions de dollars pour un tableau de Modigliani chez Sotheby's a New York, 63 millions de dollars pour une œuvre d'Andy Warhol chez Philips ou 42,6 millions de dollars pour un tableau de Roy Lichtenstein chez Christie's) sans oublier que les plus gros résultats de la capitale ont été enregistres par Christie's et Sotheby's.
Les résultats de 2010 sont toutefois revenus au niveau de ceux de 2008 avec en tête de liste Christie's France dont le produit de 176,5 millions d'euros a été en progression de 56,5% par rapport à 2009 (en faisant abstraction des 343 millions d'euros de la collection Saint Laurent - Pierre Bergé, ce qui revient quelque part a transformer une déception en succès).
Bref, avec moins de vacations de très gros calibre, Christie's n'est parvenue a précéder que de 1,5 million d'euros sa rivale Sotheby's qui, elle, a enregistre une belle progression de 78% sur le marche parisien grâce a une meilleure sélection d'objets proposes a ses clients.
Artcurial a conserve sa troisième place avec 102,8 M€, soit une progression de 27,8% par rapport a 2009 grâce au développement du secteur art contemporain et du design (+92%). Piasa s'est placée en 4e position avec plus de 45 M€, en progression de plus de 37% devant les groupes Tajan (39,2 M€ soit une hausse de près de 25%-) et Aguttes (33 M€, soit plus 12%)
Tous ces résultats masquent cependant une réalité assez sombre, à savoir la baisse inexorable des chiffres d'affaires de nombreux antiquaires et brocanteurs qui ont perdu l'essentiel de leur clientèle traditionnelle au profit des maisons de vente. Il serait ainsi faux de croire que le marche ne souffre pas vraiment de la crise du fait que les ventes aux enchères se portent bien car les bons résultats ont été dus généralement a des achats spéculatifs, notamment dans les domaines de l'art contemporain et des arts asiatiques ou les amateurs chinois se jettent désormais comme des morts de faim sur les pièces qu'ils convoitent en faisant exploser au passage leurs estimations.
Autre phénomène inquiétant: l'augmentation des frais appliques aux vendeurs et acheteurs par nombre de groupes de vente, certains allant jusqu'à prélever 30% de frais d'achat sur le prix d'adjudication d'un lot, ce qui, avec les frais imposes aux vendeurs leur permet d'empocher une commission globale de 50% sur chaque vente. A ce compte-la, il ne restera que les millionnaires chinois, russes et indiens ou des spéculateurs invétères pour enchérir sans souci dans les ventes jusqu'au jour ou la reprise de l'économie mondiale les conduira a investir dans d'autres domaines, ce qui aura pour effet de freiner leurs ardeurs sur le marche de l'art dont la bonne santé peut ainsi être remise en question a tout moment.
Le marché de l'art français a bien résiste a la crise en 2010 mais les bons résultats enregistres durant l'année ne sont qu'un trompe-l'œil puisque les achats au-delà de 50000 euros ont eu pour la plupart un caractère spéculatif.
On a parle de retour de la confiance des acheteurs, ce qui est vrai pour ceux qui considèrent l'art comme une valeur refuge et malheureusement inexact pour les véritables passionnes devenus inquiets de voir les pièces qu'ils collectionnent s'envoler trop souvent a des prix démentiels.
Il n'est donc pas question d'évoquer une quelconque reprise puisque ce sont avant tout les pièces d'exception qui se sont arrachées sur le marche alors que les œuvres de qualité moyenne sont restées boudées.
Autre constat: Paris est reste en retrait des autres grandes places internationales qui ont souvent été créditées des meilleures enchères (près de 69 millions de dollars pour un tableau de Modigliani chez Sotheby's a New York, 63 millions de dollars pour une œuvre d'Andy Warhol chez Philips ou 42,6 millions de dollars pour un tableau de Roy Lichtenstein chez Christie's) sans oublier que les plus gros résultats de la capitale ont été enregistres par Christie's et Sotheby's.
Les résultats de 2010 sont toutefois revenus au niveau de ceux de 2008 avec en tête de liste Christie's France dont le produit de 176,5 millions d'euros a été en progression de 56,5% par rapport à 2009 (en faisant abstraction des 343 millions d'euros de la collection Saint Laurent - Pierre Bergé, ce qui revient quelque part a transformer une déception en succès).
Bref, avec moins de vacations de très gros calibre, Christie's n'est parvenue a précéder que de 1,5 million d'euros sa rivale Sotheby's qui, elle, a enregistre une belle progression de 78% sur le marche parisien grâce a une meilleure sélection d'objets proposes a ses clients.
Artcurial a conserve sa troisième place avec 102,8 M€, soit une progression de 27,8% par rapport a 2009 grâce au développement du secteur art contemporain et du design (+92%). Piasa s'est placée en 4e position avec plus de 45 M€, en progression de plus de 37% devant les groupes Tajan (39,2 M€ soit une hausse de près de 25%-) et Aguttes (33 M€, soit plus 12%)
Tous ces résultats masquent cependant une réalité assez sombre, à savoir la baisse inexorable des chiffres d'affaires de nombreux antiquaires et brocanteurs qui ont perdu l'essentiel de leur clientèle traditionnelle au profit des maisons de vente. Il serait ainsi faux de croire que le marche ne souffre pas vraiment de la crise du fait que les ventes aux enchères se portent bien car les bons résultats ont été dus généralement a des achats spéculatifs, notamment dans les domaines de l'art contemporain et des arts asiatiques ou les amateurs chinois se jettent désormais comme des morts de faim sur les pièces qu'ils convoitent en faisant exploser au passage leurs estimations.
Autre phénomène inquiétant: l'augmentation des frais appliques aux vendeurs et acheteurs par nombre de groupes de vente, certains allant jusqu'à prélever 30% de frais d'achat sur le prix d'adjudication d'un lot, ce qui, avec les frais imposes aux vendeurs leur permet d'empocher une commission globale de 50% sur chaque vente. A ce compte-la, il ne restera que les millionnaires chinois, russes et indiens ou des spéculateurs invétères pour enchérir sans souci dans les ventes jusqu'au jour ou la reprise de l'économie mondiale les conduira a investir dans d'autres domaines, ce qui aura pour effet de freiner leurs ardeurs sur le marche de l'art dont la bonne santé peut ainsi être remise en question a tout moment.