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LE JOURNAL D'UN HOMME BLASE (2e chapitre) par Adrian Darmon
11 Janvier 2019
Catégorie : News
Cet article se compose de 7 pages.
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Le cour du Bicoin n'a pas cessé de dévisser en perdant plus de 75% de sa valeur pour tomber à 2987 dollars le 28 janvier après avoir fait perdre à ses détenteurs plus de 500 milliards de dollars en 2018. Ceux qui ont spéculé sur cette monnaie virtuelle subiront certainement des déconvenues bien réelles.

Où va le monde ? On se le demande avec de plus en plus d'angoisse.Il suffit déjà de penser qu'en Afrique du Sud, la forêt de Johannesburg, l'une des plus grandes canopées urbaines de la planète, est en danger de mort à cause d'un minuscule insecte venu d'Asie : un scarabée qui tue les arbres à petit feu et laisse les autorités sans réponse. 

Il s'appelle l'Euwallacea Fornaticus et mesure moins de 2 millimètres de long. Originaire du Vietnam, il est arrivé en Afrique du Sud il y a un an et demi, probablement transporté par un cargo de marchandises et s'est installé dans six des neuf provinces sud-africaines et plus particulièrement à Johannesburg, une ville très verte qui dispose d'une forêt urbaine implantée dans les quartiers aisés avec quasiment 10 millions d'arbres. Et en à peine plus d'un an, environ 100 000  d'entre eux ont été détruits par cet insecte.

Ce scarabée a infecté plus de 80 espèces différentes d'arbres en injectant un champignon dans leur écorce qui s'est propagé en bloquant l'apport d'eau et en nutriments vers les branches pour finalement les affamer alors que les scientifiques n'ont jamais vu de la part de cet insecte une telle résistance, à la fois à des climats différents mais aussi à beaucoup d'insecticides. Et le problème devient urgent à régler car dans chaque arbre infecté, les scarabées peuvent pondre jusqu'à 50 000 œufs.

Pour arrêter l'expansion du phénomène, un groupe d'activistes a proposé la combinaison d'un insecticide et d'un fongicide pour tuer les scarabées, mais son efficacité n'a pas encore été prouvée sans compter que le prix de cette solution a été jugé trop élevé par la mairie, qui ne se voit pas dépenser la somme de 100 euros par an pour chaque arbre infecté. Autre alternative, l'introduction massive de guêpes, capables de détruire le scarabée tueur. Mais avant de mettre au point cette technique, il faudra au moins deux ans de recherches, selon l'université de Pretoria qui a ajouté que ce serait une catastrophe si celui-ci venait à se reproduire dans les zones rurales qui seraient alors décimées pour des décennies.

Cela prouve encore une fois que le monde n'est pas à l'abri de catastrophes, qu'elles soient dues au changement climatique, issu largement de la pollution qui a déjà affecté les villes, les campagnes et les mers, sans oublier l'utilisation massive d'insecticides dans l'agriculture, le déversement des produits chimiques dans les rivières, le bétonnage intensif de localités de plus en plus soumises à des inondations, le stockage inquiétant de matières radioactives dans les sous-sols de nombreux pays ou l'exploitation abusive de la forêt amazonienne qui a régulé l'apport en oxygène d'une bonne partie de la planète dont l'avenir est désormais en suspens.

C'est d'une révolution écologique dont le monde a besoin pour se sauver sauf que les changements qu'il a subis sont souvent irréversibles. Il y a plus de 30.000 ans, nombre de déserts actuels étaient recouverts d'une végétation dense balayée depuis par les sables alors que les forêts alentour disparaissent progressivement avec la hausse des températures et comme la population mondiale ne cesse d'augmenter en étant sur le point dépasser la barre de huit milliards d'individus, il n'y aura aucune chance d'inverser une tendance inquiétante, d'autant plus que des millions d'habitants de pays émergents sont désormais sortis de la pauvreté en accédant à un confort qui a résulté dans des achats de biens d'équipement et de voitures responsables d'une aggravation de la pollution, comme on l'a constaté en Chine ou en Inde depuis ces deux dernières décennies.

Dans le même temps, les nantis de la planète sont devenus plus riches en suscitant de plus fortes inégalités qui, par ricochet, ont engendré des mouvements sociaux contre le système financier mondial, considéré par beaucoup comme un facteur de division. Néanmoins, la lutte pour plus d'égalité n'a jamais donné les résultats escomptés. Il suffit de songer aux révolutions du passé pour avoir un aperçu de leurs effets négatifs. En Angleterre, la destitution puis la mise à mort du roi Charles 1er en 1649 mena au pouvoir le puritain Oliver Cromwell qui instaura l'établissement d'un Commonwealth républicain dont il devint le Lord Protecteur en 1653 jusqu'à son décès neuf ans plus tard.

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