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VENTE DE PRESTIGE PAR EUROPAUCTION LE 10 NOVEMBRE 2011
03 Novembre 2011
Catégorie : Marché

Le groupe EuropAuction organise le 10 novembre 2011 une vente de prestige comprenant 173 lots sélectionnés d'objets d'art d'Extrême-Orient de de meubles du 18e siècle.

Parmi ces lots proposés figurent un magnifique bureau plaqué d'ébène d'époque Louis XVI estampillé de Montigny ouvrant par trois tiroirs en ceinture et en simulant d'autres sur la face opposée. Les tiroirs sont ornés de panneaux de laque du Japon du XVIII° siècle, à décor d'oiseaux et de paysages, alternant avec des rosaces en bronze ciselé et doré. Les côtés du bureau sont également plaqués de panneaux de laque du Japon présentant des décors d'oiseaux et de paysages. Il repose sur des pieds en gaine de section carrée, garnis de filets de bronze doré aux angles et ornés de guirlandes de laurier en bronze ciselé et doré en chutes, terminés par des pieds en forme de chapiteau inversé sur des boules. Le plateau est gainé d'un maroquin noir à vignettes dorées et cerné d'une lingotière. Fine ornementation de bronzes ciselés et dorés tels qu'entrées de serrure, rosaces, guirlandes de laurier, encadrement, lingotière et sabots.

Philippe-Claude Montigny (1734-1800) était un ébéniste de grand talent qui s'illustra principalement dans le premier style Louis XVI dit " à la grecque ". Reçu maître en 1766, il était établi Cour de la Juiverie, près de la Bastille, dans les ateliers de son père, Louis, ouvrier privilégié. Il fit un large usage des placages d'ébène, de bois de rose, de satiné ou d'acajou mis en valeur par l'utilisation abondante de bronzes de belle qualité dont les motifs ne sont pas sans rappeler les dessins de l'ornemaniste Jean-Charles Delafosse (1734- 1791)

EuropAuction propose également un exceptionnel fauteuil d'époque Louis XV en hêtre entièrement mouluré et doré reposant sur quatre pieds galbés, reliés par des feuilles d'acanthe à la ceinture décorée d'une coquille feuillagée provenant du Palais de Rohan à Strasbourg. Les traverses latérales, elles aussi galbées, sont constituées de deux volutes affrontées d'où partent les consoles d'accotoir en coup de fouet, ornées à leur base d'une fleur épanouie. Le dossier simplement cintré, sans traverse inférieure, est, comme l'assise, festonné sur son pourtour de vagues et de pastilles. Il est garni en plein d'un tissu de brocart de soie vieux rose rehaussé de fils d'or et d'argent du XVIII° siècle (ancienne collection Patino). Ce fauteuil correspond aux descriptions de l'ensemble de mobilier commandé par le cardinal de Rohan pour son nouveau palais épiscopal de Strasbourg et dispersé à la Révolution.

Gaston-Armand de Rohan, fils cadet du prince de Soubise, fut le candidat du Roi pour l'évêché de Strasbourg, nouvellement rattaché au royaume, poste autant diplomatique que spirituel, et que le nouveau prélat occupa avec dignité et compétence. Ce grand seigneur, élevé entre Versailles et Paris, où ses parents firent bâtir l'Hôtel de Soubise par Robert de Cotte, fit édifier par ce même "premier architecte du Roi" le palais qui porte aujourd'hui encore son nom.

Autre lot exceptionnel, un cabinet d'époque Louis XIV attribué à Pierre Gole en bois plaqué d'ébène, bois teinté, ivoire, laiton et argent reposant sur un piétement présentant deux tiroirs simulés et six pieds reliés par une entretoise. Ouvrant, en partie supérieure par un abattant dévoilant un miroir ; en façade, par deux vantaux ornés d'une riche marqueterie de bois fruitiers figurant des vases fleuris dans des rinceaux. Ils découvrent une série de neuf tiroirs, disposés quatre à quatre autour d'un portique architecturé. Celui-ci est constitué de deux vantaux en argent sculptés de deux amours musiciens, alternant avec des colonnettes incrustées de rinceaux. Le fronton est surmonté de deux figures féminines en argent et encadrent des armoiries. La perspective derrière le portique est composée de huit tiroirs, disposés quatre à quatre, et de miroirs dans le fond.

Ce cabinet est datable de la seconde moitié du XVII° siècle rappelle, par la qualité de son décor végétal, les ouvrages marquetés par les artisans privilégiés du roi Louis XIV travaillant aux Gobelins, tel Pierre Gole. Ce dernier, né en 1620 en Hollande, fit son apprentissage à Paris et devint en 1651 ébéniste du Roi, à la majorité de Louis XIV. Les meubles qu'il réalisa en marqueterie fl orale pour le roi et la cour figurent aujourd'hui dans les collections publiques les plus prestigieuses. Un cabinet très similaire à celui qui est offert en vente est conservé au Musée des Arts Décoratifs à Paris.

Autre pièce maîtresse, un important vase ovoïde du 18e siècle en porcelaine céladon craquelée de la Chine d'époque Qianlong. Vase de forme archaïque hu légèrement polylobé, orné au col de deux anses simulées en forme de têtes d'éléphants stylisées. Marque sigillaire Qianlong au revers. Riche monture rocaille de bronze ciselé et doré. Présentant sur le col des petits bouquets de fleurs et de feuillage. Les anses du col sont soulignées d'agrafes et la base présente une monture ajourée avec de larges canaux, des agrafes d'acanthe et des petits feuillages.

C'est à la suite du voyage de Marco Polo (1254-1324) en Asie que les premières porcelaines arrivèrent  en Europe. Elles fascinèrent car on leur prêtait alors des vertus magiques et étaient dotées de riches montures, souvent d'or ou d'argent. Mais malgré les recherches des Médicis au XVI° siècle, il fallut attendre la découverte du kaolin en Saxe au début du XVIII° siècle (Meissen), et en France en 1768 pour obtenir une vraie porcelaine. Sans doute les premiers céladons, céramique de tonalités vertes présentant souvent une couverte craquelée, connurent leur apogée au XII° siècle sous la dynastie des empereurs Song. Mais le type particulier de cette porcelaine est né à la fin du règne de Kangxi (1662-1722), du désir du directeur de la manufacture impériale de Jingdezhen de prouver que l'art de ses ouvriers n'avait rien à envier à celui des céramistes des temps passés. Ce vase présente un double réseau de craquelures, un principal en noir et un secondaire en rouge, le degré le plus achevé de ce type de porcelaines. En effet, il s'agit ici d'une interprétation des fameuses céramiques guan ou ge de l'époque des Song du sud (1127-1279). Celles-ci étaient très appréciées de l'empereur Yongzheng (1723- 1735) et surtout de son successeur Qianlong (1736- 1795) qui n'hésitait pas à faire inscrire des poèmes de sa composition sur des pièces originales tel le plat provenant du palais impérial de Beijing aujourd'hui conservé à la Percival David Foundation à Londres.
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