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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
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    XXVIème Chapitre
    CHER BAISER
    10 Octobre 2007

    Mardi 9 octobre 2007, le procureur du tribunal d'Avignon a réclamé une amende de 4500 euros à l'encontre de la jeune femme qui le 19 juillet 2007 avait déposé un baiser sur une toile de Cy Twombly exposée au musée de la cité des papes en y laissant la marque de son rouge à lèvres.

    " Je revendique ce baiser comme un acte d'amour. Je n'ai pas pensé que j'avais du rouge à lèvres. C'était une sensation unique", a déclaré Rindy Sam, 31 ans, devant le tribunal pour expliquer les raisons qui l'avaient poussée à poser ses lèvres sur la toile de Cy Twombly, estimée à plus de deux millions d'euros.

    Les frais de restauration pour effacer cette trace de rouge à lèvres ont été estimés à 33 000 euros, une somme plutôt faramineuse et peut-être exagérée qui, comme je l'avais suggéré en juillet dernier, devrait être versée par le fabriquant de son rouge à lèvres lequel pourrait tirer avantage de l'acte inconscient de cette jeune femme pour se faire une belle pub au passage. Il n'est pas dit que Cy Twombly, qui a été très choqué par ce qu'elle a fait, acceptera un bisou de la belle Rindy en guise d'excuse...

                                                                        VOL A NEUILLY


    Jeudi 11 octobre 2007, la Mairie de Neuilly-sur-Seine a porté plainte pour le vol de deux tableaux d'Albert Gleizes, dont l'un intitulé "L'Île de la Jatte", qui ont disparu d'un local d'archives où ils étaient entreposés.

    C'est à la suite d'un inventaire que la disparition de ces tableaux a été constatée mais, étant donné la stature de leur auteur,  ceux-ci méritaient quand même d'être mieux considérés pour être exposés dans une salle de la mairie plus convenable que ce local plutôt minable. La faute à qui ?

    En soirée, fête annuelle du quartier Drouot. Beaucoup de monde mais moins de bons vins et de buffets consistants, à croire que les recettes des marchands du coin ont été trop faibles ces derniers temps pour faire bombance.

    VOL RESOLU

    Samedi 13 octobre 2007, la Brigade de répression du banditisme a mis six mois pour résoudre le vol de plusieurs objets d'art commis dans la nuit du 27 au 28 avril 2007 dans les bureaux d'un expert parisien. Parmi celles-ci figuraient une statuette assyrienne vieille de 4000 ans d'une valeur de quelque 150 000 euros et une cinquantaine de pièces archéologiques, dont une plaque en marbre de l'époque romaine, une série d'icônes russes et des narguilés turcs du tout début du XIXe siècle.

    Au terme de leur enquête, les policiers ont arrêté quatre individus âgés de 23 à 36 ans qui avaient trouvé une solution à leur situation de chômeurs en volant des biens culturels qu'ils revendaient à vil prix.

    Dans la journée, rencontre à Saint-Ouen avec un vieux marchand qui s'est amusé à rapporter une sacrée histoire de dol subi par un de ses collègues il y a quelques mois. En faisant une adresse, ce dernier s'était vu confier auparavant une collection de belles verreries qu'il avait été ensuite soumettre à un expert lequel lui avait indiqué que celles-ci n'étaient pas d'époque, ce qui ne l'avait pas empêché de faire une offre malhonnête pour les racheter.

    Au bout d'un certain temps, cette collection passa dans une vente aux enchères nantie cette fois d'un label d'ancienneté indiscutable et d'un beau pedigree. Colère du marchand qui, se sentant floué, décida d'avoir une explication avec l'expert en question lequel préféra arranger l'affaire à l'amiable en lui versant 30% du produit de la vente au lieu de s'exposer à un scandale à tout casser. Voilà qui démontre en la matière, surtout en verre et contre tout, que la cupidité est un vilain défaut. Bref, l'amour immodéré de l'argent n'est certainement pas l'affaire de Cupidon...

    Mercredi 17 octobre 2007, tenue de la foire du Bourget ouverte à 7 heures, une heure plus tôt que lors des précédentes éditions avec cette fois l'obligation pour les exposants de ne déballer leur marchandise qu'au moment de l'ouverture officielle, ce qui a permis enfin une parfaite égalité de chances pour tous les chineurs.

    Il faut dire qu'auparavant, les exposants venaient déballer leur came la veille de la foire, ce qui leur permettait déjà de chiner entre eux et certains petits malins venus rafler les bonnes pièces avant les autres.

    Cette fois, tout le monde était dans les starting-blocks au même instant pour partir à la recherche aux trésors. Inutile de dire qu'il y en a quelques uns, contrairement aux fois précédentes, ce qui avait fini de mettre cette foire en danger au fur et à mesure de ses éditions. Au bout du compte, il y a eu quelques heureux, un chineur trouvant une oeuvre, proposée à 1000 euros, valant plus de 40 000 euros et un autre dénichant pour presque rien un bronze du 17e siècle de grande qualité.

    Jeudi 18 octobre 2007, une grève de grande ampleur pour protester contre la réforme annoncée des régimes spéciaux de retraite a causé la pagaille très tôt le matin en banlieue alors que la circulation a ressemblé à celle d'un dimanche à Paris. Les amateurs de Drouot habitués à venir en bus ou en métro en ont été pour leurs frais en ne pouvant se déplacer pour les ventes de la journée, ce dont ont profité ceux qui avaient pu venir.

    Vendredi 19 octobre 2007, peu de monde au marché aux Puces de Saint-Ouen, toujours en raison de la grève mais les chineurs qui ont pu venir ne sont pas tous revenus bredouilles.

    Rencontre avec le grand découvreur Charles Bailly qui, toujours aussi matinal, a avoué faire encore de belles découvertes au gré de ses chasses au trésor en France et à l'étranger. Vu ses connaissances, on aurait été étonné du contraire.

    Jeudi 18 octobre 2007, la revue « Nature » a révélé qu'il y a plus de 175 000 ans les hommes du paléolithique moyen en Afrique du sud ne vivaient pas que de la chasse mais se nourrissaient aussi de produits de la mer.

     

    C'est la découverte de restes de fruits de mer, notamment des moules brunes, dans la grotte de Pinnacle Point à l'est du Cap qui a amené les chercheurs à faire ce constat et à bdéterminer que les individus qui vivaient autour de celle-ci utilisaient des outils et des hématites taillées pour obtenir de l'ocre rouge dont ils s'enduisaient le corps dans le cadre d'un processus de maquillage. Ils avaient donc des comportements assez développés, contrairement à ce qui était communément admis.

     

    S'ils étaient moins sauvages et donc plus intelligents qu'on ne le pensait, cela veut dire que les différences jusque là notées entre l'Homme de Néandertal et l'homo sapiens, ancêtre direct des hommes d'aujourd'hui, étaient moindres. En attendant, on ne saura toujours pas si les locataires de la grotte de Pinnacle Point avaient des voix caverneuses ou s'ils chantaient déjà "à la pêche aux moules, moules..."

     


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