ArtCult : Les actualités du marché de l'art .
Rechercher dans le site :
  Accueil
  Actualités
  Dossiers
  Marché de l'art
  Outils d'experts
  Communication
Recherche
Rechercher dans la page Le journal d'un fou d'art :
Rechercher dans le site :

Citation
Le chic pour un passionné de la chine, c'est de visiter les foires à la brocante avec son pékinois

Actuellement
Dernieres petites annonces
15/10: UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE
UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE SUR ferse.hubside.frA très bientot sur le site!!! ...
24/07: RECHERCHE OEUVRES MAJEURES
We are a consulting firm of Art and Antiques, whose main activity is themanagement of p...
08/04: RECHERCHE OEUVRES D'ARTISTES ROUMAINS
Collectionneur recherche oeuvres importantes d'artistes roumains: Pascin, Janco, Maxy...
> Passer une annonce
Estimation d'oeuvre d'art
Envoyez nous une photographie accompagnée d'une description afin de bénéficer de notre expertise.
Soumettre une estimation

Lettre d'information
Entrez votre email pour souscrire à notre lettre d'information :

Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 516/1346
    Retour Retour
    XXVIème Chapitre
    UN CARDINAL ALLEMAND AU PILORI
    20 Septembre 2007
    Mardi 18 septembre 2007, Joachim Meisner, archevêque de Cologne a causé un scandale retentissant en décrétant que, déconnecté de la religion, l'art moderne était "dégénéré", un terme que les nazis avaient utilisé lors d'une exposition organisée en 1937 à Munich pour dénoncer les artistes qui à leurs yeux étaient indésirables.

    Connu pour son franc-parler, Monseigneur Meisner, 73 ans, avait déjà comparé la pilule contraceptive au Zyklon B que les nazis utilisaient dans les camps de concentration pour gazer les déportés lors de la Seconde Mondiale, avant de critiquer sévèrement les vitraux de style abstrait installés dans la cathédrale de Cologne pour dire qu'ils convenaient mieux à une mosquée.

    Cette fois-ci, le cardinal a franchi la ligne rouge suite à ses commentaires concernant l'ouverture d'un musée à Cologne en déclarant qu'en l'absence de lien avec le divin, l'art n'était rien d'autre que "dégénéré", un commentaire qui a fait bondir bon nombre de politiciens et responsables d'associations lesquels l'ont considéré comme déplacé.

    En organisant sa tristement fameuse exposition à Munich, Adolf Hitler avait déclaré: "Désormais, nous allons mener une guerre de destruction sans merci contre les derniers éléments de la désintégration culturelle... Vous pouvez être certains que nous allons arrêter et liquider  toutes ces cliques de babillards, dilettantes et faussaires".

    Bien que le porte-parole du cardinal ait publié un démenti pour préciser qu'il n'avait pas eu une seconde l'idée de reprendre pour son compte le terme utilisé abusivement par les nazis, des voix se sont élevées en Allemagne pour dire qu'il ne pouvait pas ignorer la signification du mot employé dans son commentaire. Voilà un cardinal qui préfère l'art arrosé d'eau bénite plutôt que parfumé à l'eau de Cologne. Espérons que ses goûts culinaires ne vont pas à la cuisine à l'heil...

    Dimanche 23 septembre 2007, le marché aux Puces de Saint-Ouen a paru toujours aussi engourdi en cette période dite de reprise. Les marchands sont restés en panne de clients malgré le beau temps mais ceux de Paul Bert ou de Serpette ont eu cependant le privilège de voir passer l'animateur de télévision Thierry Ardisson sur leur stand. L'un d'eux a déclaré hilare: "A défaut de faire des recettes, on peut voir des célébrités en chair et en os comme c'était le cas la semaine passée avec la venue de Sharon Stone et avoir droit ainsi à des autographes"....

    LE RÊVE INSENSE DE CHRISTINE ALBANEL

    Lundi 24 septembre, en présentant "L'Adoration du veau", un tableau kitsch de Francis Picabia acquis pour l'Etat grâce au mécénat, Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, a profité de l'occasion pour annoncer qu'elle mettrait tout en oeuvre pour faire de Paris une plaque tournante du marché de l'art à l'instar de New York, Londres ou HongKong. Pour ce faire, elle a confié une mission d'expertise à Martin Bethenod, commissaire général de la Fiac.

    Il faut dire que dans les années 1950, le CA de Drouot était équivalent à ceux cumulés de Christie's et de Sotheby's, deux maisons de vente qui aujourd'hui contrôlent à elles seules 70% des ventes mondiales. C'est dire que le gouvernement aura du pain sur la planche pour redonner à la capitale son lustre d'antan sur le marché en raison de la fiscalité actuelle, notamment la TVA à l'importation qui dissuade nombre de vendeurs étrangers de confier leurs pièces à des groupes de commissaires-priseurs français. On attendra donc de voir si Paris aura rattrapé son retard d'ici 2012 mais en attendant, l'annonce fait par Christine Albanel a pris de court les professionnels qui se sont déclarés surpris de n'avoir pas été consultés au préalable sur cette question qui leur tient à coeur.

    Jeudi 27 septembre 2007, ruée des chineurs à la foire à la brocante de Chatou. Pour nombre d'entre eux cela a été Chatou ou rien puisque les découvertes ont été rares. Sous un ciel gris de plomb, "Michaël le puits de science" a cependant mis la main sur une petite peinture sur carton signée "E.M" représentant des bateaux échoués à marée basse dans un port, peut-être celui d'Etaples, une localité proche de Boulogne-sur-Mer où Edouard Manet vint se reposer entre les mois de juin et septembre 1873.

    Déboulant sur les lieux avec une heure de retard, le chineur surnommé "La Marmotte" est resté bouche bée devant cette peinture en s'exclamant: "Bon sang, quelle trouvaille, c'est un vrai !".

    Vrai ? Vite dit car "Michaël" devra faire des recherches et débourser plus de mille euros auprès de l'Institut Wildenstein pour faire examiner sa découverte et espérer un verdict positif. Autant dire que ce ne sera pas gagné d'avance.







    Mentions légales Conditions d'utilisation Rédaction Annonceurs Plan du site
    Login : Mot de passe ArtCult - Réalisé par Adrian Darmon