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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 515/1346
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    XXVIème Chapitre
    LE MARATHON DES CHINEURS DE LILLE
    03 Septembre 2007
    Dimanche 2 septembre 2007, grand rendez-vous annuel pour les chineurs, venus en masse à la foire à la brocante de Lille, un événement incontournable pour l'ambiance mais malheureusement plus pour les gros coups.

    Rares ont donc été les marchands des Puces de Saint-Ouen à faire le voyage, considéré désormais comme inutile. Dans un café à l'angle du marché Paul Bert, l'un d'eux s'est amusé à dire que Lille était le rendez-vous des "rats crevés", ces chineurs qui ont le culot de discuter comme des rapiats des pièces proposées à 10 euros.

    "Il leur faut absolument étrangler le particulier qui demande en général des prix ridicules pour des trucs dont il se débarrasse, même lorsque ce dernier demande 5 euros pour un objet qui vaut en réalité 150 fois son prix", a-t-il ajouté sur un ton dégoûté.

    Pour trouver son bonheur à Lille, il faut se payer un véritable marathon dès deux heures du matin, se frayer un chemin parmi des centaines de chineurs affamés comme des vautours scrutant les trottoirs à la lueur de leur torche électrique et se bousculant à qui mieux mieux dès qu'ils voient au milieu de tas de drouilles un bidule paraissant sortir de l'ordinaire. Au final, faire un coup tient alors du miracle.

    Le mois d'août a été morne pour les brocanteurs soumis de surcroît à un temps pourri. A Saint-Ouen, les acheteurs américains, dont le portefeuille a été plombé par  la faiblesse du dollar, ont été rares tout autant que les professionnels qui ont pu  réaliser des affaires convenables. Et puis, tout le monde sait que la rentrée de septembre est longue à se mettre en marche, tout autant que l'économie du pays, qui a paru pour le moins poussive. Il faudra ainsi patienter jusqu'au 15 octobre pour savoir si le marché sera oui ou non en phase d'accélération.

    SACRILEGE

    Mercredi 12 septembre 2007, l'évêque du diocèse de Perpignan s'est retrouvé en état de choc après avoir été informé du vol de dizaines d'objets en argent dans la cathédrale Saint Jean-Baptiste de cette ville.

    Le trésor de cet édifice constitué de ciboires, de patènes, de calices, d'aiguières et d' ostensoirs se trouvait dans de simples armoires en bois dont les serrures ont été faciles à crocheter pour les voleurs.

    Les vols commis dans les églises de l'Hexagone constituent un véritable fléau si on en juge par leur nombre puisque 208 lieux de culte ont été visités par des malfrats durant l'année 2006 contre 259 en 2005. Mal protégés, ceux-ci représentent des cibles de choix pour des bandes organisées qui écoulent souvent leur butin via la Belgique, considérée comme une plaque tournante du trafic d'objets religieux volés. Autant dire qu'il s'avère nécessaire de mettre à l'abri tous les trésors des églises si celles-ci ne sont pas équipées de systèmes de protection adéquats.

    Reprise poussive pour les chineurs. La Foire à la brocante de Rouen a été plutôt pauvre en découvertes alors que le marché aux Puces de Saint-Ouen n'est toujours pas sorti de sa léthargie estivale. Ces derniers ont attendu avec impatience la réouverture des salles de vente censée réveiller le marché.

    MAGOUILLE A L'ANGLAISE

    Vendredi 14 septembre 2007, soupçonné d'être impliqué dans l'exportation illégale de tableaux anciens d'une valeur de plus de 17 millions de livres sterling, un important marchand anglais a été arrêté à Londres par Scotland Yard. 

    L'affaire a concerné neuf tableaux, dont un portrait peint par le maître hollandais Michiel Van Musscher, estimé à plus de 6,5 millions de livres, qui ont été achetés l'an dernier par le Prince Hans-Adam II, actuel chef de l'Etat du Liechtenstein, pour le musée de sa famille à Vienne.

    Ces tableaux avaient été vendus par la société de Simon C Dickinson, un marchand londonien, pour le compte de Lord Northbrook, membre de la famille de banquiers Barings mais les services fiscaux et douaniers du Royaume ont déterminé que de fausses informations avaient été fournies à la commission des musées britanniques en vue d'obtenir des autorisations d'exportation. Ainsi, l'oeuvre de Van Musscher aurait été surévaluée pour décourager des acheteurs anglais, ce que la société Simon C Dickinson a nié en affirmant avoir respecté les réglementations en vigueur. A la fin de l'année 2005, le manoir de Lord Northbrook avait été sérieusement endommagé à la suite d'un incendie au cours duquel de nombreuses oeuvres d'art avaient pu être sauvées.

    Samedi 15 septembre 2007, sollicité par un marchand étranger venu lui acheter quelques oeuvres d'un peintre contemporain de plus en plus recherché sur le marché, le chineur surnommé "Le Professeur" a voulu multiplier par cinq et plus le prix des pièces qu'il avait acquises il y a quelques mois. Ayant fait ses calculs, le galeriste n'a pas donné suite à ses exigences, ce qui a laissé croire que notre homme était bien dur en affaires. Commentaire du professionnel: "Aux prix qu'il demande, il ne lui reste plus qu'à ouvrir une galerie". Chiche ?


















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