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Le succès ne dure pas, l'échec n'est pas fatal. C'est le courage de continuer qui importe (Winston Churchill)
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Le journal d'un fou d'art
Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.
VIIIème Chapitre
PAS «AVAR» DE CONFIDENCES…
01 Mai 2001 |
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Van Rijn prétend s'être rendu à Athènes où il vécut plusieurs mois sur un voilier ancré dans le port de Tourkalimon. Là, il rencontra un marchand véreux nommé Patrikiades, un spécialiste des fausses antiquités devenu notamment le pourvoyeur de plusieurs antiquaires européens peu scrupuleux. Il ajoute avoir alors demandé à Patrikiades de lui fabriquer un trésor extraordinaire susceptible de tromper les plus grands spécialistes. Une fois sa demande satisfaite, il frappa à nouveau à nouveau à la porte de Sotheby's avec une valise pleine d'objets en or et en argent. Accueilli à bras ouverts avec son trésor avar du 6e siècle, la vieille histoire Seibu oubliée, Van Rijn subjugua les pontes de Sotheby's, notamment Peter Wilson qui fit de cet ensemble la «Vente du Siècle» malgré une provenance laissant à désirer, mais ce dernier trouva finalement le moyen de lui en fabriquer une, précise-t-il. «Sotheby's annonça donc sa vente du siècle et je reçus une confortable avance alors que le Getty et le British Museum étaient sur les rangs pour acquérir le trésor», écrit-il ajoutant que le rôle de deux personnes influentes, le puissant marchand Koutoulakis qui pensait que le trésor était authentique et Richard Camber de Sotheby's, toujours dubitatif, était particulièrement crucial pour assurer le succès de la vente. Celle-ci eut lieu le 14 décembre 1981 mais se concrétisa par un échec. Van Rijn, qui n'a apparemment aucun lien de parenté avec le célèbre Rembrandt, ramena donc son trésor aux Pays-Bas. Près de dix ans plus tard, le British Museum s'y intéressa à nouveau puis ce fut le Metropolitan Museum de New York le contacta en avril 1999. Selon Van Rijn, Sotheby's est souvent victime de sa propre politique mais parvient toujours à se tirer des mauvais pas alors que les histoires concernant le groupe suffiraient à remplir quelques volumes, nonobstant celles qui figurent déjà dans son livre «Hot Art Cold Cash» publié en 1993.
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Van Rijn prétend s'être rendu à Athènes où il vécut plusieurs mois sur un voilier ancré dans le port de Tourkalimon. Là, il rencontra un marchand véreux nommé Patrikiades, un spécialiste des fausses antiquités devenu notamment le pourvoyeur de plusieurs antiquaires européens peu scrupuleux. Il ajoute avoir alors demandé à Patrikiades de lui fabriquer un trésor extraordinaire susceptible de tromper les plus grands spécialistes. Une fois sa demande satisfaite, il frappa à nouveau à nouveau à la porte de Sotheby's avec une valise pleine d'objets en or et en argent. Accueilli à bras ouverts avec son trésor avar du 6e siècle, la vieille histoire Seibu oubliée, Van Rijn subjugua les pontes de Sotheby's, notamment Peter Wilson qui fit de cet ensemble la «Vente du Siècle» malgré une provenance laissant à désirer, mais ce dernier trouva finalement le moyen de lui en fabriquer une, précise-t-il. «Sotheby's annonça donc sa vente du siècle et je reçus une confortable avance alors que le Getty et le British Museum étaient sur les rangs pour acquérir le trésor», écrit-il ajoutant que le rôle de deux personnes influentes, le puissant marchand Koutoulakis qui pensait que le trésor était authentique et Richard Camber de Sotheby's, toujours dubitatif, était particulièrement crucial pour assurer le succès de la vente. Celle-ci eut lieu le 14 décembre 1981 mais se concrétisa par un échec. Van Rijn, qui n'a apparemment aucun lien de parenté avec le célèbre Rembrandt, ramena donc son trésor aux Pays-Bas. Près de dix ans plus tard, le British Museum s'y intéressa à nouveau puis ce fut le Metropolitan Museum de New York le contacta en avril 1999. Selon Van Rijn, Sotheby's est souvent victime de sa propre politique mais parvient toujours à se tirer des mauvais pas alors que les histoires concernant le groupe suffiraient à remplir quelques volumes, nonobstant celles qui figurent déjà dans son livre «Hot Art Cold Cash» publié en 1993.
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