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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 377/1346
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    XXIème Chapitre
    Me Maître de Rimini, d'Emmaüs à Sotheby's
    01 Décembre 2003
    Vendredi 26 décembre, pratiquement pas un chat aux puces de Saint-Ouen. Ce n'est vraiment pas Noël pour les chineurs pour qui la seule chose qui reste à faire est de trouver un café ouvert pour s'offrir un expresso au comptoir.

    Deux marchands courageux d'être venus devisent sur l'opportunité de vendre des choses rares dans leur stand tout en reconnaissant qu'ils ne pourront jamais en obtenir le juste prix puisque c'est plutôt à l'Hôtel Drouot que les amateurs se battent pour celles-ci.

    L'un d'eux s'est rappelé avoir amené en 1999 à son stand du marché Serpette une petite statue en pierre qui avait trôné longtemps sur son piano après qu'il l'eût achetée pour 15 francs lors d'un déballage organisé chez Emmaüs.

    « C'était une pièce à mon avis très ancienne et suffisamment belle pour que j'en demande 25 000 francs. Des chineurs l'auscultèrent avec une certaine attention et l'un d'eux, marchand à Paul Bert, m'en proposa 15 000. J'avais refusé cette offre et voyant que personne ne voulait cracher au bassinet, j'avais décidé de la vendre à Drouot. Elle fut présentée comme une œuvre d'un sculpteur bourguignon anonyme du XVe siècle et le soir de la vente, le commissaire-priseur m'appela en me demandant si j'étais bien assis car elle avait été vendue pour 130 000 francs », a déclaré le marchand à son confrère.

    L'histoire ne s'est pas arrêtée là car l'acheteur de la statue, un marchand du quai Voltaire, la revendit chez Sotheby's où elle fut présentée comme une œuvre du Maître de Rimini, un sculpteur de talent que les historiens d'art n'ont jamais pu identifier mais dont le style est aisément reconnaissable, ce qui avait cependant échappé à l'expert de la première vente à l'Hôtel Drouot.

    « En tombant par hasard sur le catalogue, je fus sidéré de découvrir que l'estimation pour cette sculpture était de 60 000 livres sterling mais mon malaise redoubla en apprenant qu'en fin de compte, elle avait atteint 140 000 livres sans les frais », a ajouté le marchand en regrettant d'être passé à côté d'un aussi si joli coup.

    Moralité : Il ne faut pas vendre une pièce exceptionnelle aux puces au risque de perdre gros alors que l'Hôtel Drouot n'est pas toujours l'endroit adéquat pour s'en séparer.

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