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Le journal d'un fou d'art

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XLVIIIème Chapitre
LA POLEMIQUE AUTOUR DU FAMEUX CARNET RETROUVE DE VAN GOGH N'EST PAS PRES DE S'ETEINDRE
19 Décembre 2016
Cet article se compose de 2 pages.
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Dimanche 18 décembre, le commissaire-priseur Franck Baille qui avait été à l'origine de la découverte du fameux carnet de dessins de Van Gogh et les deux spécialistes qui l'ont authentifié, Bogomila Welsh-Ovcharov et Ronald Pickvance ont vivement réfuté l'avis du musée d'Amsterdam qui pour sa part a déclaré qu'il s'agissait d'un plagiat.

Baille a rappelé qu'en balayant les 65 dessins non signés contenus dans un vieux livre de comptes du Café de la Gare, un établissement arlésien immortalisé par Van Gogh et Gauguin, le Musée Van Gogh n'avait nullement tenu compte des arguments avancés par les deux spécialistes.

Teio Meedendorp et Louis van Tilborg, les experts du musée avaient jugé que ces dessins étaient simplement des imitations maladroites avec des erreurs topographiques frappantes, nonobstant le fait qu'il n'y avait pas la trace d'une évolution de l'artiste entre Arles et Saint-Rémy.

Franck Baille a signalé qu'il existait un petit carnet retrouvé par la descendante d'une proche des propriétaires du café arlésien qui accompagnait celui contenant ces dessins qui permettrait d'étayer la thèse selon laquelle ils y auraient été déposés en mai 1890 par un ami du peintre, le docteur Félix Rey.

A la date du 20 mai, il est en effet mentionné que le docteur avait déposé pour M. et Mme Ginoux de la part de Van Gogh des boîtes d'olives vides, un paquet de torchons à carreaux ainsi qu'un grand carnet de dessins mais pour le musée Van Gogh, ce document aurait été modifié avant d'être inclus dans l'ouvrage édité par les Editions du Seuil.

Sur les 26 pages subsistantes du carnet, prétendument intégralement reproduites par Le Seuil, quatre étaient déjà connues du Van Gogh Museum depuis 2012 alors que deux d'entre elles qui manquent à l'appel dans l'édition en fac similé publiée en novembre dernier contiennent une note en date du 19 juin 1890 avec une mention relative à Van Gogh concernant le mobilier de son atelier à la Maison Jaune qui aurait été, ce jour-là, entreposé au Café de la Gare. Or, dans l'ouvrage du Seuil, on trouve cette même mention, formulée exactement dans les mêmes termes, sauf qu'elle est  datée du 10 juin 1890, ce qui a intrigué les spécialistes du musée.

 

Visée par les accusations du musée d'Amsterdam, l'historienne de l'art Bogomila Welsh-Ovcharov s'est sentie obligée de répondre en disant que la disparition de deux des pages du fameux était accidentelle car un membre de la famille de la propriétaire avait conservé la page du 19 juin 1890 et ne l'avait jamais rendue.

 

"Il s'agit d'une omission regrettable.  À l'époque où le petit carnet a été remis à l'éditeur en vue de sa reproduction et de sa transcription, la page datée du 19 juin manquait donc, et l'éditeur du livre n'avait pour référence que la page du 10 juin. Il aurait donc logiquement corrigé la date du 19 juin qui avait été intégrée dans le manuscrit du livre, sur la base du seul document qu'il avait sous les yeux, daté du 10 juin. Dans l'urgence du bouclage éditorial, la page manquante serait passée inaperçue et, par conséquent, aucune référence ni reproduction n'apparaît finalement dans le livre", a tenu à préciser l'historienne.

 

N'empêche, Bogomila Welsh-Ovcharov et Ronald Pickvance ont été jusqu'à présent pratiquement les seuls à défendre ces dessins qui ont été décriés par le musée Van Gogh mais aussi par nombre de spécialistes qui les ont trouvés plutôt risibles.

Pour leur part, les Editions du Seuil ont menacé de poursuivre le Musée Van Gogh en justice pour avoir mené une campagne insidieuse sur la découverte du carnet de dessins de l'artiste en prétendant qu'il s'agirait de l'oeuvre d'un faussaire.

La maison d'édition a critiqué le monopole du musée sur les authentifications en indiquant qu'il avait déjà dans le passé rejeté deux oeuvres de Van Gogh avant de changer d'avis à leur sujet mais l'institution n'a rien voulu entendre pour dire qu'il revenait aux auteurs du livre d'apporter des réponses claires à ses arguments et que pour l'instant il n'y avait plus lieu de débattre sur ce carnet.


DON AU PRADO D'UN  PORTRAIT PAR VELAZQUEZ

Le musée de Prado de Madrid s'est vu offrir par l'historien américain William B. Jordan un portrait du roi Philippe III d'Espagne récemment authentifié comme étant de la main de Diego Velazquez.

Spécialiste des peintures espagnoles de natures de mortes, l'historien d'art avait acheté ce portrait lors d'une vente aux enchères organisée en 1998 par la maison Phillips qui l'avait catalogué comme celui de Don Rodrigo Calderon peint au 17e siècle par un artiste anonyme de l'école espagnole.

Jordan a vécu près d'une trentaine d'années en compagnie de ce tableau en venant à penser que celui-ci représentait plutôt le roi sans toutefois se douter qu'il était de la main de Velazquez avant de se décider l'an dernier de le soumettre aux experts du Prado qui sont arrivés à la conclusion qu'il s'agissait d'une étude du visage réalisée pour son tableau monumental de 1627 "L'Expulsion des Maures", une oeuvre malheureusement détruite en 1734 dans l'incendie du palais du Real Alcazar et dont aucune copie avait survécu.

Le musée du Prado possède près d'une cinquantaine d'oeuvres du maître espagnol, soit plus du tiers de sa production connue jusqu'à ce jour.


L'AMBASSADEUR RUSSE EN TURQUIE ASSASSINE LORS D'UNE EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES A ANKARA

Andréï Karlov, l'ambassadeur de Russie en Turquie en poste depuis 2013 a été tué d'une balle dans le dos par un assaillant qui a parlé d'Alep et de vengeance alors qu'il prononçait un discours lors d'une exposition de photographies à Ankara.

Les services de sécurité ont neutralisé le meurtrier âgé de 22 ans, en fait un policier chargé de la protection du lieu de cette exposition  

UN GERICAULT REDECOUVERT AU MUSEE DE ROCHEFORT

Un petit tableau qui dormait dans les réserves du musée Hèbre de Saint-Clément de Rochefort a été authentifié comme un véritable Théodore Géricault par Bruno Chenique, le spécialiste de l'artiste.

Considérée comme n'étant pas de la main de l'artiste en 1905 puis à nouveau dans les années 1970, cette huile sur toile représentant une tête d'homme de profil avait été remisée dans les réserves du musée il y a plus d'une trentaine d'années avant la visite en 2014 de Chenique qui y était venu effectuer un reportage pour Arte.

En réalisant son quatrième raisonné sur Géricault, le spécialiste a pu déterminer que ce portrait était une étude de Gerfrant, un personnage de son tableau monumental "Le Radeau de la Méduse", laquelle avait été peinte par l'artiste en 1811 ou 1812, une période de sa carrière qu'on connaît encore mal.

PLUS DE 3 MILLIONS D'EUROS POUR UN DESSIN D'ANDREA DEL SARTO

Un dessin d'Andrea del Sarto (1486-1530) datant du début du 16e siècle s'est envolé à 3,2 millions  d'euros sur une estimation haute de 600 000 lors d'une vente aux enchères le 17 décembre à Pau.

Ce prix obtenu pour un portrait d'homme, peut-être l'autoportrait de del Sarto, réalisé à la sanguine et à la pierre noire vers 1522-1525 est dû à la rareté des oeuvres connues de l'artiste qui ne dépassent le nombre de 200 dans le monde. Celui-ci avait été redécouvert récemment dans une collection particulière après avoir disparu depuis le 1er juillet 1833, date de la vente de la collection Goll van Franckenstein.

UNE ARTISTE DESAVOUEE APRES SA MORT

La justice coréenne a déclaré authentique une oeuvre appartenant au Musée national d'art moderne et contemporain de Séoul titrée "Belle Femme" de l'artiste Chun Kyung-Ja, décédée en 2015 à 91 ans, que celle-ci avait vivement rejetée de son vivant.

L'artiste dont les oeuvres se vendent entre 700 000 et un million de dollars avait constamment répété que ce tableau censé avoir été peint en 1971 n'était pas de sa main. Malgré la décision de la justice sud-coréenne basée sur des analyses et les opinions de plusieurs experts, sa fille a déclaré vouloir encore se battre becs et ongles pour qu'il soit retiré du musée en estimant que sa mémoire était bafouée et en accusant la justice d'avoir conspiré en faveur de l'institution pour empêcher de lui faire perdre la face alors qu'une analyse poussée de l'oeuvre effectuée par le laboratoire français Lumière et Technologie avait démontré qu'elle n'était nullement authentique.

Ayant appartenu à l'ancien patron du service du renseignement sud-coréen, le tableau avait été saisi par le gouvernement après l'exécution de ce dernier pour avoir fait assassiner le Président Park Chung-Hee en 1979.

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