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Le journal d'un fou d'art

Chapitre :
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XLVIIIème Chapitre
DES FAUX FABERGE CHEZ SOTHEBY'S
15 Décembre 2016
Cet article se compose de 2 pages.
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Le milliardaire russe Alexandre Ivanov, le plus grand collectionneurs de pièces d'orfèvrerie signées Fabergé qui a ouvert un musée dédié à son impressionnante collection à  Baden-Baden, a accusé le groupe Sotheby's d'avoir proposé à la vente deux faux prétendument produit par la célèbre maison de Saint-Pétersbourg.

Il a également vilipendé Sotheby's pour avoir mis un faux oeuf Fabergé sur la couverture du catalogue de sa vente d'art russe de novembre 2016 en questionnant la compétence des experts du groupe. Réfutant ses allégations, Sotheby's a toutefois retiré de sa vente les deux objets incriminés.

L'ARTISTE JEAN FABRE ACCUSE DE MAUVAIS TRAITEMENTS ENVERS LES ANIMAUX

Après avoir inauguré son exposition intitulée "Chevalier du désespoir/Guerrier de la Beauté" qui se tient jusqu'au 30 avril 2017 au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg, l'artiste Jean Fabre a été accusé de mauvais traitements envers les bêtes par des groupes orthodoxes fondamentalistes et  de défenseurs de l'espèce animale pour avoir présenté des animaux empaillés dans le cadre de son travail artistique.

Ces animaux montrés abandonnés, faméliques ou errant près de routes embouteillées n'ont pas été du goût des protestataires qui ont estimé que l'artiste avait créé un carnaval révoltant sans comprendre, selon le directeur du musée, ce qu'il avait voulu vraiment décliner clairement dans cette exposition. Fabre n'en est néanmoins pas à une protestation près après avoir projeté des chats sur une de ces installations à Anvers en 2012.

LES AUTORITES DE BAVIERE SE FONT TIRER L'OREILLE SUR LES RESTITUTIONS D'OEUVRES SPOLIEES

Les héritiers du marchand d'art Alfred Flechtheim qui avait été victime de persécutions de la part du régime nazi, ont réclamé devant un tribunal de New York la restitution de 8 tableaux de Max Beckmann, Juan Gris et Paul Klee actuellement détenus par la Bavière.

Michael Hulton et son épouse ont estimé que l'Etat allemand ne faisait rien pour rendre ces tableaux d'une valeur de 20 millions de dollars qui avaient appartenu à Flechtheim et que son refus de les satisfaire était une insulte à la mémoire des victimes des persécutions nazies qui avaient commencé dès 1933.

Cette année-là, le marchand avait été contraint de fuir l'Allemagne pour se réfugier à Paris avant de s'installer à Londres où il mourut dans le dénuement en 1937 tandis que sa nièce et sa belle-mère se suicidèrent en 1942.

La Bavière conserve plus d'un millier d'oeuvres d'art spoliées par les nazis jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et n'en a restitué jusqu'à présent qu'une douzaine aux ayants-droit de collectionneurs victimes de leurs exactions.

UN TABLEAU INEDIT DU DOUANIER ROUSSEAU VENDU POUR 2,6 MILLIONS D'EUROS

Un tableau inédit d'Henri Rousseau, dit Le Douanier Rousseau, intitulé "Deux lions à l'affût dans la jungle", a été adjugé le 14 décembre pour 2,6 millions d'euros à l'Hôtel des ventes de Monte-Carlo (HVMC)

La toile de 84,5 cm x 119,8 cm représentant une forêt vierge touffue de laquelle émergent deux têtes de fauves et un oiseau posé sur une branche est une oeuvre datée de 1909-1910, réalisée à la toute fin de la vie du Douanier Rousseau, mort le 2 septembre 1910. 

Selon Franck Baille, le co-fondateur du groupe de vente, la toile en excellent état se trouvait à Paris où elle était restée enroulée durant près de 40 ans avant d'être montée sur châssis en 2007

FRIC-FRAC AUX PUCES DE SAINT-OUEN

Vendredi 16 décembre, ambiance toujours aussi morose au marché aux puces de Saint-Ouen où un antiquaire de la rue des Rosiers a eu la mauvaise surprise de découvrir que sa boutique avait été cambriolée par des individus qui avaient descellé en pleine nuit la vitre blindée sur le côté latéral de celle-ci pour emporter 80 000 euros de marchandises sans être inquiétés.

Voilà des années que les marchands réclament l'installation de caméras de surveillance dans la rue afin de dissuader les voleurs venus souvent de cités HLM voisines pour casser des boutiques, une demande restée sans effets.


L'EX-ELECTRICIEN DE PICASSO RENVOYE DANS LES CORDES EN APPEL

L'ex-électricien de Picasso Pierre Le Guennec et son épouse ont été condamnés par la cour d'appel d'Aix-en-Provence, à deux ans de prison avec sursis pour le recel de 271 oeuvres de Picasso entreposées durant 40 ans dans leur garage.

L'arrêt de la cour d'appel a confirmé "en toutes ses dispositions civiles et pénales" le jugement rendu en première instance par le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes) en 2015, qui avait également décidé de remettre les oeuvres au fils de l'artiste, Claude Ruiz-Picasso, représentant les six héritiers au procès.

Les oeuvres, non signées ni inventoriées au moment du décès du peintre en 1973, avaient refait surface lorsque Le Guennec s'était présenté à Claude Picasso, afin d'en faire authentifier 180 ainsi qu'un carnet de 91 dessins qui tous n'étaient pas répertoriés. Les héritiers avaient aussitôt porté plainte.

Après avoir soutenu, lors du procès en première instance, que les 271 oeuvres, datées de 1900 à 1932, étaient un cadeau offert en remerciement de son dévouement  en 1971 ou 1972 par l'artiste pour qui il avait travaillé entre 1970 et 1973, Le Guennec avait changé de version devant la cour d'appel en affirmant alors qu'il s'agissait d'un don de sa veuve Jacqueline effectué après sa disparition, laquelle lui avait demandé de bien vouloir mettre chez lui entre 15 et 17 sacs poubelles avant de les reprendre, sauf un contenant ces oeuvres qu'elle lui avait soi-disant donné.Selon lui, il s'agissait vraisemblablement de faire échapper ces sacs à l'inventaire de succession et s'il n'avait pas dit la vérité plus tôt, c'était simplement par peur de se voir accuser, ainsi que Jacqueline Roque, d'avoir volé ces sacs.

L'avocat général n'avait pas cru la nouvelle version du couple et demandé la confirmation des peines de première instance. "Je pense que c'est une soustraction à un Pablo Picasso vieillissant et à Jacqueline, plus que jamais focalisée sur son mari", avait estimé Christophe Raffin en ajoutant: "On peut se demander si ce qu'on nous a présenté comme vérité aujourd'hui n'est pas encore un mensonge".

Me Eric Dupond-Moretti, avocat des prévenus, avait affirmé avoir obtenu "difficilement" cette version de son client quelques jours auparavant et avoir la certitude que Jacqueline avait caché un certain nombre d'oeuvres, pas pour faire du recel. Il avait demandé un complément d'information pour vérifier si d'autres oeuvres avaient pu être mises de côté par Jacqueline Picasso, pas forcément à des fins marchandes, une requête rejetée par la cour d'appel.

Pour les parties civiles, Me Neuer avait pour sa part dénoncé un "mensonge hallucinant" en affirmant que cette affaire touchait aux "aspects les plus noirs et puissants du marché de l'art" pour venir soutenir la thèse d'un "blanchiment international d'oeuvres volées".

Parmi les 271 pièces figuraient quelques raretés: des dessins stylisés de femmes et de chevaux, neuf collages cubistes de l'époque de la collaboration de PIcasso avec Georges Braque, une étude de la "période bleue" ou encore des œuvres plus intimes comme des études de sa maîtresse Fernande, des dessins de sa première femme Olga ou un petit cheval découpé réalisé pour ses enfants. Aucune oeuvre n'était signée ou dédicacée, une façon pour l'artiste de se protéger des vols dans ses ateliers.

"Après six ans de procédure, où nous avons eu face à nous une défense complètement acharnée avec cinq avocats, des centaines et des centaines de pages de conclusions et de mémoires, on ne peut qu'être satisfait que la vérité que nous affirmons dès le départ ait été reconnue", s'est félicité Me Jean-Jacques Neuer, avocat de Claude Ruiz-Picasso et unique représentant des parties civiles présent à l'audience en appel.

LES OEUVRES DE CORNELIUS GURLITT IRONT BIEN AU MUSEE DE BERNE

Selon un jugement prononcé par le tribunal régional de Munich, les oeuvres de Cornelius Gurlitt héritées de son père Hildebrand, un  marchand d'art actif avec le régime nazi, que les autorités allemandes avaient saisies en février 2012 à ses différents domiciles dans cette ville et à Salzbourg, iront bien au Musée de Berne qu'il avait désigné comme principal bénéficiaire avant sa mort à 81 ans en mai 2014.

Plus de 1600 tableaux, gouaches ou dessins achetés avant et pendant la guerre par le père de Gurlitt avaient été retrouvés par les douanes allemandes après que celui-ci eût été intercepté à bord d'un train venant de Suisse en possession d'une somme dépassant le montant permis pour un tel voyage.

Les autorités allemandes avaient alors tenté de déterminer si des oeuvres spoliées par les nazis à des collectionneurs juifs figuraient parmi celles qui avaient été saisies avant de se rendre compte qu'elles provenaient en bonne partie de musées allemands vidés durant les années 1930 par les nazis qui les avaient assimilées à de l'art dégénéré avant de les céder au père de Gurlitt.

Ces oeuvres, notamment de Cézanne, Holbein, Beckmann, Delacroix ou Munch, iront donc rejoindre les collections du musée de Berne selon le souhait de Cornelius Gurlitt après que Utta Werner, une de ses cousines, eût contesté son testament en arguant que celui-ci n'était pas sain mentalement lorsqu'il l'avait rédigé en voulant apparemment se venger du traitement qu'il avait subi de la part de la police.

Le tribunal a jugé qu'une telle incapacité ne pouvait pas être prouvée de la part de Gurlitt qui avait vécu à la manière d'un clandestin après la mort de son père dans un accident de voiture en restant inconnu des services sociaux jusqu'à son interpellation. Pour assurer sa subsistance, ce dernier avait vendu de temps à autre des oeuvres en passant l'essentiel de son temps à chérir sa fabuleuse collection estimée à plusieurs dizaines de millions d'euros.

Il est néanmoins avéré que Hildebrand Gurlitt avait activement collaboré avec les nazis en achetant des oeuvres spoliées aux juifs alors qu'après la guerre, il avait prétendu aux autorités américaines qui l'interrogeaient que sa collection avait été détruite dans les bombardements de Dresde.

Après de longues négociations avec les autorités allemandes, Cornelius Gurlitt avait  finalement accepté de signer un accord stipulant que toute oeuvre volée par les nazis serait restituée aux héritiers de son propriétaire légitime et que le Musée de Berne serait tenu de s'y conformer  alors que les héritiers de collectionneurs juifs spoliés se sont plaints que le processus de restitution restait jusqu'ici très lent.

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