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Le journal d'un fou d'art

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XLVIIIème Chapitre
DES VOITURES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE CACHEES DANS UNE CARRIERE
28 Novembre 2016
Cet article se compose de 2 pages.
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Cachés pour éviter d'être pris par les forces allemandes d'occupation, plusieurs véhicules datant du début de la Seconde Guerre Mondiale ont été retrouvés dans un souterrain creusé sous une carrière du centre de la France par un professeur belge féru d'exploration.

En pénétrant dans ce souterrain, Vincent Michel, 56 ans, a eu la surprise de sa vie en découvrant ces véhicules devenus rouillés au fil du temps  alors que les personnes qui les avaient cachés là n'étaient apparemment pas revenues les récupérer à la fin du conflit.

Pourtant, cette cache n'était pas inconnue de certains habitants après 1945 puisque d'autres véhicules, dont une fourgonnette de la fin des années 1950, y avaient été remisés. Les restaurer sera néanmoins une autre histoire étant donné qu'ils sont tous en piteux état.

RESTITUTION D'UN TABLEAU SPOLIE PAR LES NAZIS

Lundi 28 novembre, la ministre de la Culture, Audrey Azoulay, a restitué un portrait d'homme du 16e siècle aux petits-enfants des époux Hertha et Henry Bomberg, des juifs allemands qui avaient été contraints de fuir l'Allemagne en 1938.

L'œuvre attribuée à Joos van Cleve (1485-1545) était jusque là en dépôt au musée des Beaux arts de Chambéry dans l'attente de retrouver les héritiers du couple qui, avec ses quatres enfants, avait fui l'Allemagne en 1938 pour s'installer à Paris.

 

Au moment de l'invasion de la France en 1940, les Bomberg avaient dû dans la précipitation se séparer  de leurs biens, dont plusieurs tableaux en faveur d'un antiquaire véreux, Yves Perdoux qui les avait fait ensuite passer par la Suisse.

 

Trois mois plus tard, une galerie munichoise avait racheté  le portrait pour 18.750 Reichmarks avant de le revendre pour 35000 au musée de Linz, ville natale d'Hitler où celui-ci comptait installer la plus grande collection d'art germanique ainsi que des chefs-d'œuvre étrangers.

 

En 1945, les alliés découvrirent en Autriche et en Allemagne  des centaines de milliers d'œuvres pillées par les nazis dans toute l'Europe, dont le Van Cleve, retrouvé dans les mines d'Altaussee avec des milliers d'autres biens. Le tableau fut alors déposé au Central collecting point de Munich puis renvoyé en France en 1949.

 

Faute d'avoir été réclamé, il fut déposé au Louvre puis confié dix ans plus tard au musée des Beaux-Arts de Chambéry sous le code MNR 387, indiquant qu'il faisait partie des milliers de biens dérobés par les Nazis mais toujours en quête de leurs propriétaires.

 

Le temps passa, d'autant plus que les recherches pour retrouver les familles spoliées marqua longtemps le pas jusqu'à l'intervention de l'Etat pour les relancer à la fin des années 1990 avec la création en 1999 d'une commission pour l'indemnisation des victimes de spoliations (CIVS)

 

C'est finalement un cabinet d'avocats allemand qui a repéré le Van Cleve et  contacté les descendants des Bromberg mais il demeure toujours difficile de retrouver les propriétaires spoliés d'autant plus que la CIVS n'entame des recherches qu'à la demande de leurs descendants qui possèdent rarement des titres de propriété.


«Nous avions une photo du salon de mon grand- père, sur laquelle figure ce tableau mais nos grands-parents ne parlaient jamais de cette époque», a déclaré le petit fils américain des époux Bromberg.

 

On rappellera que depuis 1951, seulement 107 œuvres ont été rendues aux héritiers de propriétaires spoliés alors que l'État conserve environ 2000 MNR et qu'on voit apparaître de temps à autre sur le marché des oeuvres volées ou acquises sous la contrainte par les nazis.


LES EXPERTS MISERAIENT PLUS SUR LA PROVENANCE D'UNE OEUVRE QUE SUR SA QUALITE INTRINSEQUE

En publiant une étude titrée "The Conundrum of Modern Art" (L'Enigme de l'Art Moderne), deux chercheurs belges de l'Université de Louvain sont parvenus à déterminer que les experts ne se débrouillaient pas mieux que des personnes non averties pour faire la distinction entre des oeuvres originales et des plagiats.

Jari Verpooten et Siegfried Dewitte ont utilisé une méthode particulière en présentant à des conservateurs de musées européens et à des étudiants quelque peu béotiens en matière d'art des images d'oeuvres de la collection du Musée d'Art moderne de New York (MoMA) montrant des portraits rapprochés de femmes et d'autres, en fait faux, de la taille des clichés utilisés sur des passeports portant chacun le filigrane de l'institution.

Il s'est avéré que les spécialistes étaient aussi incapables que les étudiants de détecter les faux clichés en se montrant plus disposés à dire que des vrais clichés étaient à leur avis des plagiats après avoir été simplement trompés par la marque filigranée du musée, ce qui signifie qu'un timbre prestigieux suffit à les induire en erreur.

En clair, un expert se base plus sur la provenance d'une oeuvre sans vraiment se pencher sur sa véritable qualité ont estimé les deux chercheurs dont l'étude n'a pas vraiment convaincu des spécialistes qui ont vivement critiqué ce genre d'expérience qui équivaut par exemple à faire juger à un sommelier un vin ordinaire dont  on aurait a collé sur la bouteille  l'étiquette d'un grand cru pour dire que l'art, comme le vin, est une question d'expérience et non de tests réalisés scientifiquement ou à l'aide de photos.

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