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Le journal d'un fou d'art

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XLVIIIème Chapitre
LE RÊVE INSENSE D'UN CHINEUR ANGLAIS
10 Novembre 2016
Cet article se compose de 2 pages.
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En trouvant il y a quelques années à la foire d'Avignon un tableau poussiéreux et abimé titré "Moli Me Tangere", un chineur anglais demeurant à Bordeaux s'est mis à rêver en pensant avoir mis la main sur une oeuvre perdue de Raphaël.

Têtu, Stephen Hibberts, 60 ans, s'est mis à analyser le tableau montrant Jésus ressuscité apparaissant devant trois Marie sous toutes ses coutures en ayant déjà la certitude qu'il avait été peint au début du 16e siècle pour le présenter aux spécialistes de Sotheby's, de la National Gallery de Londres et des universités d'Oxford et de Cambridge qui ont estimé qu'il avait seulement trouvé une croûte du 19e siècle.

A voir le tableau, on serait effectivement à mille lieues de penser qu'il puisse être de la main d'un grand maître tant il est naïf et sans prétention mais Hibberts a tenu à le faire analyser par le laboratoire de l'université de Bradford qui a conclu que les pigments utilisés pour le peindre étaient bien du 16e siècle, ce qui ne prouve cependant pas que Raphaël en soit l'auteur.

Bref, la toile date bien de la Renaissance et le dénommé Hibberts est devenu convaincu que Raphaël en est l'auteur au vu de certains indices comme les six doigts du pied droit du Christ, une combine utilisée selon lui par le maître de cette époque alors que la chevelure et le nez du Sauveur présenteraient les mêmes caractéristiques de celles des sujets masculins représentés dans son tableau"La Madone et l'Enfant Jésus" datant de 1502.

De plus, il existerait six oeuvres du 16e et du 17 e siècle réalisées d'après le thème de son tableau, notamment une gravure de Maarten de Vos de 1582 pour démontrer qu'il daterait bien des environs de 1500 alors qu'une signature semble cachée dans cette peinture crasseuse dont l'état laisse à désirer. En attendant, Hibberts peut toujours rêver sauf que les photos de sa trouvaille prouvent à l'évidence qu'elle a été exécutée par un peintre vraiment secondaire.


LA CHINE RENFORCE SA LEGISLATION SUR LES OBJETS D'ART

La Chine a renforcé sa législation pour interdire aux maisons de vente du pays de vendre des objets d'art pillés durant la période impériale pour remplacer un texte temporaire de 2003 sur les ventes de reliques historiquement culturelles.

Cette nouvelle législation prévoit également que l'Etat et ses institutions auront seules la faculté d'acheter ces objets et que ceux appartenant à des musées, même privés, ou à des organisations gouvernementales ne pourront être mises en vente.

Néanmoins, cette disposition n'aura aucun impact sur les ventes organisées à l'étranger mais on peut se rappeler qu'un enchérisseur chinois avait saboté en 2009 celle de la collection Yves Saint-Laurent-Pierre Bergé organisée par Christie's concernant deux statuettes, l'une d'un rat et l'autre d'un lapin, pillées lors du sac du palais d'été de Pékin il y a plus de 150 ans, en refusant de les payer tandis que François Pinault, le propriétaire de la maison de vente, s'était décidé à les racheter et à les retourner au gouvernement chinois en 2013. Selon le Journal South China Morning Post, plus de 10 millions d'oeuvres d'art furent pillées en Chine depuis 1840 à la suite d'expéditions militaires ou de fouilles illégales.

DES SITES ANTIQUES RAVAGEES LORS DES COMBATS POUR LA REPRISE DE MOSOUL

Des images prises par satellite ont montré que les combats engagés par les forces irakiennes et kurdes pour reprendre la ville de Mosoul à Daech ont eu pour effet de ravager un peu plus deux importants sites antiques.

Dans celui de Birs Nimroud, à 32 kms au sud de la ville, la ziggurat, un édifice religieux mésopotamien à degrés constitué de plusieurs terrasses supportant probablement un temple construit à son sommet a été pratiquement rasée entre le mois d'août et celui d'octobre, probablement par des djihadistes durant leur retraite.

Nimroud, une magnifique cité fondée au 13e siècle avant J-C., devint la capitale de l'empire assyrien qui y édifièrent de nombreux palais et monuments, dont cette ziggurat, une tour à étages de 62 mètres de hauteur considérée comme la structure la plus spectaculaire de l'ancienne Mésopotamie lorsqu'elle fut découverte au 19e siècle.

L'autre site antique de Dur Sharrukin a été également endommagé, cette fois par les forces kurdes qui y ont creusé des tranchées à partir du milieu du mois d'octobre alors qu'ils ont édifié un avant-poste sur ses ruines avec l'aide de bulldozers.

Auparavant, ce site avait fait l'objet de nombreuses attaques et nombre de trésors archéologiques avaient été pillés ou détruits par les éléments de l'EI l'an dernier. Le 13 novembre, les forces irakiennes ont finalement pu investir le site mésopotamien de Nimroud, tombé en 2014 entre les mains des combattants de l'État islamique et dont les vestiges ont subi des dommages irréversibles.

La cité millénaire figurait parmi les sites historiques tels Palmyre  en Syrie ou Hatra en Irak, que les combattants de Daech avaient pris comme cibles prioritaires en détruisant systématiquement le patrimoine préislamique de la région.

 

Certaines merveilles archéologiques n'avaient pu être transférées à Bagdad lors de la prise de Nimroud où de colossales statues de taureaux et de lions ailés, gardiennes millénaires du palais impérial du roi Assurnazirpal II, avaient été réduites en poussière à coups de bullozer tout comme de somptueux bas-reliefs et stèles gravées ornant les murs de la cité antique.

 

Peu après le saccage de la cité, certaines de ses plus belles frises et statues conservées au Musée de Mossoul, avaient également été détruites par des djihadistes armés de marteaux qui s'étaient ensuite attaqués à la cité parthe de Hatra, conquise et détruite par les Perses Sassanides au 3e siècle après J.-C. pour effacer ce qui en restait avant de se manifester à Palmyre, une cité fondée il y a 3300 ans en détruisant les temples de Bel et de Baalshamin, l'arc de triomphe, de nombreuses tours funéraires ainsi que le lion d'Al-Lât, puis encore à Nimroud en dynamitant le temple de Nabu, dédié au dieu babylonien de la sagesse.


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