Le journal d'un fou d'art

LA NATIONAL GALLERY DE LONDRES PEU DISPOSEE A RESTITUER UN MATISSE

La National Gallery de Londres s'est déclarée déterminée à s'opposer une demande de restitution d'un tableau de Matisse repré-sentant le portrait de Greta Moll au prétexte que celui-ci aurait été volé.

Cette demande a été faite auprès d'un tribunal de Manhattan en 2011 par les trois petits enfants de Greta Moll, Oliver

Williams, Margaret Green et Iris Filmer qui ont signalé que le tableau avait été volé après la Seconde Guerre Mondiale alors que le musée affirme qu'il l'avait acheté en toute bonne foi en précisant qu'il ne s'agissait aucunement d'une spoliationfaite parles nazis durant ce conflit puisqu'il était encore en possession de Greta Moll lorsqu'elle s'était installée au Pays 

de Galles en 1947.

Représentant ses héritiers, l'avocat David Rowland a indiqué ont que l'oeuvre aurait été vendue par une tierce personne sans que Greta Moll le sache, ce qui a valu au musée d'être poursuivi du fait qu'il a persisté dans son  refus de la restituer.

Gabriele Finaldi, le directeur de la National Gallery a répondu que le musée n'avait aucune raison de restituer cette oeuvre en signalant que les héritiers de Greta Moll n'avaient aucune raison valable de le poursuivre aux Etats-unis puisqu'elle avait été acquise au Royaume-Uni où elle était exposée depuis plusieurs décennies.

Celui-ci a ajouté que la fille de Greta Moll avait été photographiée devant le tableau en 1992 et qu'une autre de ses filles avait correspondu avec le musée en 1995 en indiquant que sa mère avait préféré se faire appeler Marg plutôt que Greta sans jamais suggérer que le portrait de cette dernière avait été soi-disant volé. 

UNE STATUE ROMAINE RETROUVE SON DOIGT CASSE LORS D'UN COCKTAIL

La Vénus Townley du British Museum a retrouvé son pouce de la main droite qu'elle avait perdu en décembre 2015 lorsqu' un serveur maladroit l'avait brisée en la heurtant lors d'un cocktail organisé dans le musée.

Cette statue en marbre haute de plus de 210 cm avait été réalisé dans un atelier romain d'après un modèle grec du 4e siècle avant J.-C. aujourd'hui perdu. D'autres incidents ont eu lieu dans des musées, notamment à la suite de prises de selfies. Ainsi, à Taipeh l'an dernier, un visiteur était tombé malencontreusement contre un tableau d'une valeur de 1,5 million de dollars qui avait été endommagé.