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Le journal d'un fou d'art

Chapitre :
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XLVIIIème Chapitre
L'ANCIENNE DIRECTRICE DE LA GALERIE KNOEDLER NEGOCIE DES ACCORDS PRIVES
20 Octobre 2016
Cet article se compose de 2 pages.
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Ann Freedman, l'ancienne directrice de la galerie newyorkaise Knoedler qui a été fermée en 2011 à la suite d'un énorme scandale de plagiats a négocié un nouvel accord privé avec un de ses clients lésés qui l'avait poursuivie en 2014 pour lui avoir vendu en 2008 un faux tableau de Mark Rothko pour 7,2 millions de dollars.

Associé dans un casino et dans l'organisation de manifestations sportives, Frank Fertina III avait revendu ce Rothko pour 8,5 millions de dollars en 2011 mais avait dû le racheter lorsqu'on s'était aperçu qu'il s'agissait d'un faux.

C'est le 8e arrangement sur un total de dix plaintes déposées contre elle et la galerie que Freeman est parvenue à conclure. Il en reste donc deux concernant un autre faux Rothko acheté par le fonds de la famille Martin Hilti pour 5,5 millions de dollars et un faux Jackson Pollock acquis en 2000 par le mari de la collectionneuse Frances White pour 3,1 millions de dollars pour que sa condamnation en justice ne soit pas aggravée.

LE REVOLVER DONT SE SERVIT VERLAINE POUR BLESSER RIMBAUD MIS AUX ENCHERES

Le révolver à six coups dont se servit Paul Verlaine le 10 juillet 1873 à Bruxelles pour tirer sur son jeune amant Arthur Rimbaud qui fut blessé au poignet, sera mis en vente le 30 novembre chez Christie's à Paris avec une estimation de 50 000 à 60 000 euros.

Alors âgé de 29 ans, Verlaine s'était disputé ce jour là à 14 heures avec Rimbaud, de onze ans son cadet, dans une chambre d'un hôtel de la rue des Brasseurs en tirant au moins deux coups feu avant d'être dénoncé par ce dernier et de se voir condamner le mois suivant à deux ans d'emprisonnement.

Verlaine avait acheté le matin même cette arme de calibre 7 mm et 50 cartouches à l'armurerie Montigny de Bruxelles à qui la police la rendit après l'avoir confisquée. Restée dans ce magasin jusqu'à sa fermeture en 1981, elle fut cédée à son actuel propriétaire qui a décidé de s'en séparer.

Les deux amants avaient commencé à se chamailler à Londres en mai 1873 lorsque Verlaine avait voulu renouer avec Mathilde, la femme qu'il avait épousée trois ans plus tôt, quelques mois avant de rencontrer Rimbaud.

Lassé des reproches de son jeune amant, Verlaine avait préféré partir à Bruxelles, où celui-ci l'avait rejoint mais leurs disputes s'étaient multipliées jusqu'à ce 10 juillet 1873 lorsqu'il avait tiré sur lui en le menaçant à nouveau de son arme à sa sortie de l'hôpital.

Emprisonné durant 555 jours, Verlaine écrivit de nombreux poèmes tandis que rentré chez sa mère, Rimbaud s'embarqua dans la rédaction d' Une Saison en Enfer avant de le revoir brièvement à Stuttgart en février 1875.

UN VERRE UTILISE PAR JUSTIN BIEBER PROPOSE A 73 500 EUROS SUR E-BAY.

Un verre de lait bu le 18 octobre dans un pub anglais par la star des ados Justin Bieber a été mis aux enchères sur E-Bay par un des gérants de l'établissement avec un prix de départ de 11 euros qui en moins de 24 heures a gonflé jusqu'à 73500 euros.

Le jeune chanteur venait de dîner au King's Oak Hotel, près de Londres, et l'employée chargée de le servir s'est empressée de récupérer son verre de lait qu'il avait vidé pour le mettre en vente avec l'idée de reverser 10% de l'enchère finale à une association de protection des animaux et d'utiliser le reste pour effectuer des travaux de rénovation dans cet établissement.

LES ILLUSIONNISTES DE L'ART

Vendredi 21 octobre, pas plus d'une demi-douzaine de stands ouverts à 6 heures 45 au marché aux Puces, devenu un mouroir depuis bientôt deux ans? alors qu'il y a deux décennies, plus de trois cents marchands levaient leur rideau dès 5 heures du matin en subissant les assauts des chineurs.

Au détour d'une allée, rencontre avec un expert de l'Hôtel Drouot qui a dit n'avoir jamais vécu une telle période alors qu'à la FIAC, les exposants ont vendu à coups de dizaines de milliers d'euros des oeuvres contemporaines dont la qualité esthétique a plus que laissé à désirer.

On ne sait en fait plus à quel saint se vouer quand on voit des créations invraisemblables atteindre des prix démentiels au Grand et au Petit Palais alors que des tableaux de maîtres et des meubles anciens de qualité se vendent désormais mal ou des niveaux ridicules.

On peut mettre largement cela sur le compte d'un changement de génération et de goût mais le constat s'avère alors affligeant car il témoigne d'un recul culturel flagrant basé sur des clichés issus pour leur part de la BD ou de la Pub qui ont marqué notre enfance mais qui n'ont rien d'artistique au plan de la création. Il n'est donc pas étonnant qu'un dessinateur comme Hergé qui, pour créer le personnage de Tintin, plagia celui de Bécassine, soit porté au pinacle sur le marché tout comme Jeff Koons qui s'approprie à loisir des images ayant marqué les esprits pour décliner des oeuvres qui s'arrachent pour des millions de dollars.

OK, Tintin est devenu légendaire mais placer Hergé au rang d'un grand maître du calibre d'un Rubens ou d'un Watteau pour ne citer que ceux-ci parait pour le moins exagéré, ce qui démontre à l'évidence que le marché de l'art contemporain n'est plus à une contradiction près depuis que Duchamp est passé par là il y a 100 ans avec son urinoir élevé subitement au statut d'un objet d'art sublime.

L'art intrinsèque qui a évolué à travers les âges grâce à des avancées géniales a laissé la place au règne de la transformation abusive à travers des artistes devenus de grands illusionnistes qui essaient de nous en mettre plein les yeux avec pas grand chose en nous faisant un peu vite oublier que les grands magiciens de l'art étaient des artistes comme Botticelli, Vinci, Raphaël, 
Michel-Ange, Brueghel, Bosch, Le Gréco, Caravage, Vélasquez, Rembrandt, Hals, Watteau, Canaletto, Boucher, Fragonard, Goya, Gainsborough, Fussli, David, Constable, Turner, Delacroix, Corot, Daumier, Courbet, Monet, Manet, Renoir, Pissarro, Sisley, Moreau, Cézanne, Van Gogh, Picasso, Braque, Matisse, Kandinsky, Munch, Mondrian, Malévitch, Gris, Dali, Tanguy, Ernst, Léger, De Staël, Picabia, Rothko, Johns, de Kooninck, Pollock, Lichtenstein, Richter et d'autres avant l'émergence de Warhol qui produisit des oeuvres à la chaîne avec l'aide de nombreux assistants pour faire du marketing à outrance.

Il suffit donc à présent d'être pouponné par un galeriste de renom apte à créer des happenings propres à éblouir des millionnaires godiches portés sur des souvenirs affectifs de leur enfance pour qu'un artiste soit propulsé sur le devant de la scène avec des créations reprenant le concept de Duchamp qui laissent les spectateurs souvent pantois.

Pour ne pas être en reste, les petites galeries ont suivi le mouvement, mimétisme oblige, pour présenter de jeunes artistes qui pour la plupart seraient recalés dans une école d'art digne de ce nom. Pour constater à quel point ceux-ci nagent dans la médiocrité la plus crasse, il suffisait de se rendre au salon Outsider art fair rue de la Michodière à Paris où les oeuvres présentées n'avaient strictement aucune valeur artistique.

Au lieu de perdre son temps, il valait mieux se rendre à l'Asian Art Fair avenue Hoche où on pouvait découvrir quelques artistes chinois, coréens ou cambodgiens nettement plus intéressants mais rarement surprenants pour se forger une idée de la création asiatique actuellement favorisée par une clientèle friquée.

Maintenant, la question est de savoir qui parmi les nombreux artistes présentés à la Fiac et ailleurs seront ceux qui imposeront leur patte sur l'art du XXIe siècle, ce qui n'est facile, à moins de baser ses choix sur les collectionneurs et les galeries qui savent les promouvoir à bon escient mais en attendant, Dieu qu'il est difficile de s'y retrouver.

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