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Le journal d'un fou d'art

Chapitre :
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XLVIIIème Chapitre
LES SCANDALES SUR LES FAUX MEUBLES N'EN FINISSENT PAS
02 Octobre 2016
Après l'affaire des fausses pièces de mobilier du 18e siècle qui a touché le Château de Versailles, c'est un nouveau scandale auquel le Louvre s'est indirectement trouvé confronté, cette fois au sujet  d'une commode d'après un modèle de Jean Berain attribuée à l'ébéniste A.J Oppenordt (1639-1715)

Classée Trésor national suite à une demande d'exportation déposée en 2009, cette commode à décor de marqueterie en première partie de laiton sur écaille brune enrichie de bronzes dorés réalisée vers 1690-1700  et portant les armes de Colbert avait vivement intéressé le Louvre sauf qu'il n'avait pu réunir les dix millions d'euros nécessaires à son acquisition malgré un appel de fonds lancé auprès des membres des amis du musée.

Considéré comme le petit frère d'un exemplaire figurant dans la Wallace Collection de Londres, cette commode inédite à la forme exceptionnelle préfigurant celles du XVIIIe siècle ne trouva donc pas sa place dans les nouvelles salles des objets d'art du Louvre inaugurées en 2013.

Munie d'un plateau orné d'un personnage féminin avec une couleuvre enroulée autour de la taille et portant les armoiries de la famille Colbert sur sa serrure, cette commode restée depuis 1987 au cabinet d'expertise Le Fuel-Lespée avait toutefois intrigué les spécialistes du Louvre jusqu'au moment où des analyses de dendrochronologie visant à dater ses composants en bois on t tendu à prouver qu'elle serait fausse.

Installé à l'étranger à la fin de 2015 après avoir donné sa démission de la Société des Amis de Versailles, Roland de L'Espée n'a pas encore été sollicité pour s'expliquer à ce sujet tandis que la révélation de cette affaire dans la presse au début du mois de septembre a incité le Louvre à se manifester pour indiquer que c'était sur sa suggestion que ces analyses avaient été réalisées sur cette commode suite aux doutes exprimés par ses responsables.

Ainsi, certains échantillons de bois de la commode Colbert dateraient en fait des années 1960-70 alors que plateau d'écaille et de cuivre a été apparemment grandement retravaillé tout comme les bronzes ornant l'ensemble de la caisse et du piètement.

S'étant abstenu d'acquérir en 2011 cette pièce apparemment douteuse, le Louvre  n'a subi aucun préjudice et donc pas de raison de s'alarmer, du moins pour l'instant car le bruit a couru qu'elle aurait été  proposée cet été pour 9,5 millions d'euros à un collectionneur par l'expert Roland de l'Espée et si jamais ce dernier se serait frauduleusement prévalu de sa qualité de membre des amis du Louvre et du nom de l'institution pour convaincre son client de mettre la main au portefeuille, le musée ne manquerait pas de se réserver le droit. de porter plainte pour tentative d'escroquerie.

SORTIE DE PRISON EN VUE POUR BILL PALLOT

Mis en examen pour un trafic de fausses pièces de mobilier ancien écoulées notamment au détriment du Château de Versailles, le spécialiste en sièges du 18e siècle Bill Pallot sera prochainement remis en liberté sous caution après quatre mois de détention à la prison d'Osny (Val d'Oise) en attendant un procès prévu en 2017 qui ne manquera pas de faire couler d'encre.

L'ex collaborateur de la galerie Aaron devra s'acquitter d'une caution de 40 000 ans après cette affaire de faux qui a éclaboussé le marché parisien en révélant les pratiques peu honnêtes de certains grands antiquaires.

La décision de la juge des libertés a été obtenue de haute lutte par Emmanuel Pierrat, son avocat, après toutes ces semaines de séjour forcé dans une cellule de 9 mètres carrés en compagnie de trois autres détenus qui l'ont marqué moralement sans toutefois qu'il s'en plaigne ouvertement.

Décidée par la juge Bétrice Deshayes, la détention de Bill Pallot avait été motivée sur le fait qu'il devait être interrogé sur le fond par un juge d'instruction pour éviter toute dissimulation de preuves et toute rencontre avec les autres personnes impliquées dans cette affaire de trafic de faux, notamment l'antiquaire Laurent Kraemer, mis en examen pour le même motif que lui, ou Joël Lionard, le doreur de l'atelier Bruno Desnoues, soupçonné de faux en écriture pour la délivrance d'attestations de fausses provenances. Seulement voilà, l'intéressé n'a jamais pu être entendu ni confronté aux co-accusés en quatre mois à cause d'un dysfonctionnement de la justice, simplement parce que la juge chargée de son auditionr avait obtenu sa mutation en juillet sans être remplacée.

En attendant la réouverture d'un dossier de 4000 pages d'ici deux semaines, il n'y avait plus de raison valable pour maintenir celui-ci en prison alors que le volet fiscal le concernant a été réglé avec le fisc, ce qui fait qu'il ne peut plus être visé par des accusations de blanchiment aggravé ou de soustraction frauduleuse à l'impôt, a rappelé son avocat qui a précisé que l'affaire de présumés faux meubles ne portait plus que sur 3 pièces puisque les faits pour les autres remontaient à plus de trois ans et étaient donc prescrits.

Une fois libéré, Bill Pallot compte vivre auprès de sa mère à Saint-Etienne où il sera contraint de pointer chaque semaine au commissariat avec toutefois la faculté de pouvoir voyager à Paris où il pourra éventuellement visiter l'Hôtel Drouot si le coeur lui en dit avant de se préparer à subir le feu des projecteurs lors d'un procès qui promet d'être retentissant.

LES VOLS A L'ARRACHE DE MONTRES DE LUXE CONTINUENT

Un Franco-qatari de 29 ans s'est fait arracher de son poignet sa montre RM35-01 Rafa Richard Mille d'une valeur de 90 000 euros rue de Ponthieu dans la nuit du 1er au 2 octobre 2016 par un individu qui a réussi à s'enfuir avec l'aide de quatre complices.

Après être sortie du restaurant Le Berkeley, la victime venait de quitter l'avenue Matignon pour rejoindre sa voiture garée dans la rue voisine lorsque iindividu casqué l'a plaquée au sol pour lui voler sa montre alors que son cousin et un ami qui l'accompagnaient ont tenté de s'interposer mais au même moment, quatre complices de l'agresseur restés dans l'ombre ont surgi et les ont roués de coups avant de s'enfuir en courant après avoir abandonné derrière eux le scooter utilisé par ce dernier ainsi qu'une sacoche et une chaussure qui permettront à la police de relever des traces ADN..

Les montres Richard Mille ont semblé très prisées à l'occasion d'agressions visant de riches touristes dans les beaux quartiers de Paris. Le 1er septembre dernier, un client d'un hôtel cinq étoiles de l'avenue Montaigne s'est fait arracher sa montre d'une valeur de 100 000€  tandis qu'au mois de juillet, cinq montres de luxe ont été raflées au poignet de leurs propriétaires pour un montant total de 156 000 €. 

UNE AGRESSION QUI FAIT TACHE

L'agression dont a été victime durant la nuit du 2 au 3 octobre la star de la télé-réalité Kim Kardashian dans sa suite d'un hôtel de luxe discret à Paris a fait le buzz dans le monde entier, pas seulement parce qu'elle a été dépouillée de 9 millions d'euros de bijoux mais aussi pour pointer du doigt la capitale, désormais considérée comme un coupe-gorge propre à faire fuir les touristes.

Ce sont cinq hommes déguisés en policiers qui ont neutralisé le concierge de cet hôtel particulier de la rue Tronchet où descendent habituellement des stars désireuses de préserver leur anonymat en forçant ce dernier à les conduire dans la suite occupée par l'épouse du célèbre chanteur Kanye West où ils l'ont sortie de son lit et ligotée pour voler sa bague de mariage estimée à 4 millions et d'autres bijoux avant de s'enfuir tranquillement en empruntant des vélos rangés dans la cour de l'immeuble.

Les audacieux voleurs auront toutefois du mal à fourguer leur butin car même retaillé, le solitaire de Kim Kardashian sera difficilement revendable mais en attendant, c'est surtout la réputation de Paris qui en a pris un coup pour craindre une désaffection encore plus inquiétante des touristes.

UN RAPHAEL DECOUVERT DANS UNE COLLECTION ECOSSAISE

Des experts de la BBC chargés d'examiner l'étonnante collection de tableaux de Haddo House dans l'Aberdeenshire, en Ecosse, ont découvert deux oeuvres importantes dont une qui serait probablement de Raphaël.

Bendor Grosvenor et Jacky Klein se sont intéressés au début de l'année à ces deux oeuvres placées dans la salle à manger du manoir après avoir surfé sur le site internet Art UK avant de s'y rendre pour examiner un paysage inédit attribué à Claude Gelée dit Le Lorrain et un portrait de Madone donné à l'artiste Innocenzo da Imola qui avaient été acquis au 19e siècle par George Hamilton-Gordon, le 4e Comte d'Aberdeen qui fut notamment Premier ministre de Grande-Bretagne entre 1852 et 1855.

Nettoyé, le tableau du Lorrain, représente un paysage fluvial pastoral avec des pêcheurs qui est maintenant considéré comme une oeuvre de jeunesse du peintre alors que la peinture précédemment attribuée à da Imola serait en fait un authentique Raphaël comme le comte l'avait d'ailleurs cru en l'achetant pour une somme de 25 dollars de son époque.

Pour Bendor Grosvenor, il n'y a pas de doute sur l'authenticité de ce tableau trouvé à Haddo House dont la collection compte des centaines d'oeuvres, dont certaines signées de Batoni ou Paul Delaroche.


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