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Le journal d'un fou d'art

Chapitre :
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XLVIIIème Chapitre
LA 3D AU SECOURS DES ARCHEOLOGUES
26 Septembre 2016
Cet article se compose de 2 pages.
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La plus ancienne version d'un manuscrit de l'Ancien testament datant d'au moins 15 siècles a pu être déchiffrée grâce à un scanner en 3D pour découvrir qu'il s'agissait d'un passage du Lévitique, troisième des cinq livres de la Torah, contenant ses deux premiers chapitres.

Le document en peau étant trop endommagé pour être déroulé, une équipe américano-israélienne a ainsi utilisé une tomographie numérique avancée pour détecter les traces de métal contenu dans l'encre et la texture du document découvert en 1970 lors de travaux d'excavation à la synagogue d'Ein Gedi, près de la rive occidentale de la Mer Morte.

le manuscrit était malheureusement brûlé et continuait à se dégrader chaque fois qu'on essayait de le toucher mais grâce au scanner, les chercheurs ont pu découvrir un texte de 35 lignes dans chaque colonne dont 18 préservées en étant en mesure de reconstituer les autres.

Cette version des deux chapitre du Lévitique est le texte biblique le plus complet et le plus significatif de l'antiquité mis au jour depuis la découverte des manuscrits de la Mer Morte entre 1947 et 1956 et ses passages, aussi lisibles que ces derniers, sont identiques dans le moindre détail calligraphique et l'organisation des sections au texte massorétique faisant autorité au sein du judaïsme.

Cette technique en 3D sera bien entendu utilisée pour déchiffrer les manuscrits de la Mer Morte considérés comme trop abîmés et peut-être plus tard, les papyrus carbonisés d'Herculanum, détruite lors de l'éruption du Vésuve en l'an 79.

LA VILLE ANTIQUE DE PETRA ETAIT ORNEE DE SUPERBES JARDINS

 

De récentes fouilles dans la ville antique de Petra taillée dans la roche en Jordanie ont révélé l'existence d'un réseau d'adduction d'eau qui avait permis à sa population de survivre en plein désert et de créer également des piscines, des bassins et des jardins de toute beauté.

 

Située au sud-ouest de la Jordanie actuelle, la capitale des Nabatéens était il y a deux mille ans une étape importante pour les caravanes de la route de la soie qui remontaient vers la Syrie jusqu'aux confins de la Perse et vice-versa.

 

Désormais, les archéologues ont découvert que la ville était ornée de jardins, de plantations de vignes et de palmiers ainsi que d'une piscine large de 44 mètres prouvant que les Nabatéens avaient réussi à dompter la nature en préservant de précieuses réserves d'eau via la construction de systèmes d'adduction et d'irrigation.

 

La gigantesque piscine trouvée à Petra se trouvait au bout d'un aqueduc transportant l'eau puisée dans les sources d'Ein Brak, sur les collines qui la surplombaient, tandis qu'un jardin verdoyant était la démonstration de la capacité de ses habitants à se servir utilement de cette manne essentielle à leur survie.

 

Les archéologues ont découvert un conduit qui amenait l'eau de l'aqueduc à cette piscine ainsi que d'autres enterrés sous terre qui permettaient de contrôler son flux durant les périodes pluvieuses.

 

Grâce à ce système élaboré fait de larges tuyaux en céramique, de citernes enterrées et de réservoirs servant à filtrer l'eau, les habitants de Petra avaient été en mesure de cultiver des champs en plantant des arbres fruitiers, des vignes, des palmiers pour cueillir des dattes et de construire cette piscine monumentale.

 

Au contraire d'autres villes de la région bâties près de rivières, Petra devait trouver les moyens de pomper l'eau des seules sources d'Ein Brak alors que la ville était un point névralgique pour les caravanes parties de la Mer Rouge vers Damas ou celles qui allaient du Golfe Persique jusqu'à Gaza lesquelles étaient obligées de trouver des points d'eau pour abreuver les chameaux.

 

Petra était donc une étape importantes pour ces caravanes et ses habitants les accueillaient en leur faisant payer leurs services. L'historien romain Pline l'Ancien avait d'ailleurs rapporté qu'en plus d'un paiement pour le fourrage, le gite et le couvert, des cadeaux devaient être distribués par les visiteurs aux gardiens, aux prêtres et aux serviteurs du souverain de la ville, ce qui n'était pas grand chose par rapport aux épices,  étoffes et parfums qu'ils transportaient.

 

Les jardins de Petra étaient une véritable splendeur alors que Petra ne bénéficiait que de 10 à 15 cm de pluies chaque année et sans son système élaboré d'adduction d'eau, la ville n'aurait pas pu survivre aussi longtemps.

 

Chaque goutte de pluie était ainsi précieusement conservée en plus de l'eau des sources emmagasinée dans de nombreux réservoirs et citernes qui permettait aux habitants de vivre dans une sorte de paradis en plein désert.

 

L'historien grec Strabon avait indiqué à la fin du 1er siècle avant J.C que la ville était dotée de nombreuses sources destinées à des usages domestiques et à l'arrosage de jardins et les archéologues ont pu déterminer qu'ils étaient plantés d'arbres fruitiers et de palmiers entretenus grâce à des fertilisants.

 

C'est également à l'époque de Strabon que la piscine monumentale, plus large qu'un bassin de natation olympique, avait été construite sur le modèle de celles apparues un siècle auparavant  près des palais des souverains hasmonéens de Judée.

 

Le roi Hérode, vassal de Rome, avait poursuivi cette tradition en faisant construire une piscine de ce type entourée de jardins luxuriants et de terrasses dans son palais d'hiver de Jéricho avec au centre un pavillon en la décorant de carreaux de faïence, comme à Petra.

 

Les Nabatéens étaient également des experts dans l'art de la maçonnerie après avoir construit des habitations et leurs tombes directement dans la roche de grès rouge, ce qui n'était pas commun dans le monde romain, pour faire sortir du désert une ville splendide avant son annexion par les Romains en l'an 106.

 

A partir de là, son importance diminua malgré la construction par les Romains d'un théâtre mais ceux-ci préférèrent développer des routes commerciales plus à l'est, ce qui marqua la fin du passage des caravanes tandis que la ville fut progressivement abandonnée avant de finir dans les sables du désert à la fin de la domination de l'empire byzantin vers l'an 700.


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