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Le journal d'un fou d'art

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XLVIIIème Chapitre
UNE AIGUILLE A COUDRE VIEILLE DE 50 000 ANS
07 Septembre 2016

Des chercheurs ont trouvé dans une grotte de Denisova située dans la région montagneuse d'Altai en  Sibérie une aiguille à coudre datant d'au moins 50 000 ans qui serait ainsi la plus vieille de la préhistoire jamais découverte jusqu'à présent.

Longue de 7,6 cm, celle-ci avait été fabriquée à partir d'un os fin d'oiseau par des individus vivant alors dans cette région. On avait trouvé auparavant une aiguille vieille de 47 000 ans dans la grotte de Potok, dans la région orientale de Karavanke en Slovénie.

PARIS-NEW YORK, MÊME SPLEEN

 

Cet été, les affaires ont été quasiment nulles pour les galeristes et antiquaires parisiens confrontés à une désaffection des touristes et de leurs acheteurs habituels à cause du climat ambiant causé par la crise économique et la crainte de nouveaux attentats terroristes.

 

Il ne faut cependant pas croire que cet état de fait ne concerne que Paris puisque la situation à Londres, Berlin ou New York n'a pas été meilleure, ce qui veut dire que le marché de l'art a sérieusement marqué le pas.

 

A New York, les galeristes de Soho et de Chelsea tout comme les antiquaires de la 25e Rue ont eu les pires difficultés à joindre les deux bouts tandis que les fortes températures estivales n'ont pas arrangé les choses. Il faudra donc attendre le dénouement de la Biennale des antiquaires du 10 septembre et le début du mois d'octobre coïncidant avec les grandes ventes de New York et de Londres pour espérer une amélioration alors que la situation est devenue plus qu'inquiétante pour de nombreux acteurs du marché.

 

LES STATUES SOUS CONTRÔLE EN EGYPTE

 

Depuis le 7 septembre, les autorités égyptiennes ont interdit de restaurer ou d'ériger des sculptures sur les places publiques sans l'accord des ministères de la Culture et des Antiquités.

 

Cette décision a été prise en raison de statues récentes non conformes à l'histoire de l'Egypte, notamment celle intitulée "La Mère du Martyr" représentant un soldat enlaçant une civile érigée dans la province de Sohag, à 391 km au sud du Caire, que la presse égyptienne a considéré comme une invitation au harcèlement sexuel.A la suite de quoi son auteur, l'artiste Wagih Yani, a été contraint de modifier l'œuvre en faisant disparaître le soldat qui rendait pourtant hommage à l'armée.

 

À Samalut, l'administration a retiré en juillet une réplique du buste de Néfertiti, reine à la beauté légendaire, jugée abjecte et difforme après avoir fait l'objet de toutes sortes de railleries des internautes. Elle remplaçait l'originale détruite par la confrérie des Frères musulmans de l'ancien président Mohammed Morsi.

 

UN DE KOONING POUR 450 EUROS

 

Un amateur d'art résidant à Turnhout, en Belgique a réalisé un superbe coup en achetant pour 450 euros sur un site de petites-annonces en ligne une simple reproduction représentant  une jeune fille aux cheveux châtains et vêtue d'une robe rouge qui en fait s'est avérée être une oeuvre originale du peintre hollando-américain Willem de Kooning, précurseur de l'expressionnisme abstrait.


En recevant le tableau en novembre dernier, Jan Starckx s'est rendu compte que la signature, bien qu'écrite différemment, ressemblait a celle de l'artiste avant d'effectuer des recherches pour découvrir alors des similitudes avec une autre de ses peintures intitulée le Portrait de Renée.


«C'est en voyant ce portrait que j'e suis devenu convaincu qu'il s'agissait d'un authentique Willem de Kooning. Dès les premiers jours, j'avais cette intuition que si le Portrait de Renée était bien de Willem de Kooning, celui-ci devait l'être aussi», a-t-il expliqué.

 

Pour en avoir le coeur net, Jan Starckx a décidé de prendre contact avec l'équipe de Fake or fortune, une émission proposée par la BBC qui enquête justement sur l'authenticité des œuvres d'art et dont les spécialistes ont finalement déterminé que sa trouvaille était authentique.


Le peintre aurait réalisé durant les années 1920 ce portrait estimé entre 55000 et 100 000 euros alors qu'il étudiait à Bruxelles avant d'émigrer aux Etats-Unis.  


LES PLUS ANCIENS TATOUAGES FIGURATIFS TROUVES EN EGYPTE

Les plus anciens tatouages figuratifs de l'Humanité ont été découverts à Deir el-Médineh par une équipe d'égyptologues sur la momie d'une personne qui aurait vécu peu après le règne de Toutânkhamon, il y a plus de 3.300 ans.

 

Découverte récemment dans une tombe par une équipe d'égyptologues de l'Ifao (Institut français d'archéologie orientale) , la momie du corps sans tête ni jambes d'une jeune femme âgée entre 24 et 35 ans qui porte donc sur sa gorge et ses bras les marques de tatouages figuratifs gravés il y a plus de trois millénaires.

 

On ignore si ces tatouages, au nombre d'une trentaine, furent effectués avant ou après sa mort mais ceux-ci sont étroitement comparables à ceux pratiqués de nos jours.

 

Les tatoueurs égyptiens recouvraient la peau d'un pigment bleu-noir obtenu en faisant brûler des végétaux. Puis ils tatouaient avec un assemblage de petites aiguilles, ce qui n'a rien d'inédit puisque d'autres momies tatouées ont déjà été trouvées ailleurs sauf que celle-ci porte des représentations de fleurs de lotus, de babouins, de vaches et de serpents s'entrelaçant qui n'ont rien à voir avec les symboles et formes géométriques ornant d'autres momies. Il s'agit ainsi des tout premiers tatouages figuratifs de l'Égypte ancienne, voire de l'Humanité.

 

La femme momifiée devait tenir un rôle bien particulier dans la société de l'Égypte ancienne pour imaginer la portée religieuse de ces tatouages puisque les vaches et les cobras sont par exemple associés à Hathor, déesse de l'amour, de la beauté, de la musique, de la maternité et de la joie sous l'Égypte ancienne. Pour leur part, les deux babouins assis visibles au niveau de son cou représentent le dieu Thot, invoqué contre la maladie.

 

Sans doute ces symboles donnaient-ils à la jeune femme des pouvoirs magiques lorsqu'elle chantait ou jouait de la musique pendant  des cérémonies rituelles afin de venir en aide à des gens ou de communiquer avec les morts. Magicienne, charmeuse de serpents, prêtresse ou musicienne, cette mystérieuse femme exerçait à coup sûr un rôle majeur dans la religion de l'Égypte pharaonique.

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