La récente découverte de la tombe de Soliman le Magnifique dans une des régions les plus pauvres de la Hongrie a suscité l'espoir d'un afflux touristique important dans celle-ci.
C'est en déterrant des vestiges de hammams, de mosquées et de minarets marquant la présence des Ottomans en Hongrie entre 1541 et 1699 que la tombe du célèbre sultan a été découverte dans la ville de Szigetvar, près de la frontière avec la Croatie.
Ce dernier mourut à l'âge de 71 ans le 7 septembre 1566 lors d'une bataille épique avec les défenseurs croates du château de Szigetvar qui empêchèrent ses troupes de marcher sur Vienne, la capitale de l'empire des Habsbourg.
Pour commémorer le 450e anniversaire de ce siège, des représentants des gouvernements hongrois, croates et turcs se sont joints à des milliers de visiteurs dans cette ville de 10 000 âmes à peine, de plus en plus désertée de sa population qui maintenant espère recueillir une manne touristique alors qu'elle fut au 16e siècle un important centre névralgique en Europe centrale.
Le règne de Soliman, né en 1494, dura de 1520 à 1566, une période durant laquelle il étendit l'empire ottoman en annexant des territoires des Balkans, du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord.
Malade avant de mener bataille, il fut retrouvé mort dans son camp installé à une heure de marche du château que ses troupes assiégeaient et son corps fut transporté à Istanbul après avoir été vidé de ses organes internes et de son coeur qui furent placés dans une tombe à 4 kilomètres à l'est de Szigetvar.
Les Turcs édifièrent ensuite la localité de Turbek autour de la tombe du sultan mais celles-ci furent rasées sur ordre des Habsbourg à la fin du 17e siècle pour effacer tout signe de leur présence en Hongrie.
C'est à la fin de 2014 qu'une équipe d'archéologues a pu localiser la tombe sous des vignes en découvrant alors des vestiges de bâtiments qui pointaient tous vers La Mecque ainsi que des pièces de monnaie en argent, des poteries, des verreries et du métal. Ceux-ci cherchent à présent l'urne en or contenant le coeur de Soliman
Les autorités locales espèrent donc que des milliers de touristes turcs viendront visiter la tombe de Soliman, considéré dans leur pays comme un héros national, comme ceux-ci le font déjà au Kosovo pour celle du sultan Murad tué en 1389 lors de la bataille de Polje.
UN MONSTRE MARIN DEVOILE EN ECOSSE
Découvert par un chercheur amateur il y a 50 ans sur l'île écossaise de Skye, le fossile complet d'un monstre marin vieux de 170 millions d'années a été finalement dégagé de sa gangue rocheuse par des paléontologues de l'Université d'Edimbourg.
Ressemblant à un dauphin géant long de quatre mètres, ce monstre muni de rangées de centaines de dents acérées qui circulait dans les océans de l'ère jurassique dormait depuis sa découverte au musée national d'Ecosse.
Appelé le monstre de Storr Lochs, ce prédateur redoutable bien plus impressionnant que le mythique monstre du Loch Ness appartenait à la famille des ichtyosaures qui disparurent peu avant les dinosaures pour être remplacés par les dauphins et baleines. Il a fallu cependant attendre des années pour se munir de techniques de pointe afin de le dégager de sa gangue rocheuse. Les paléontologues comptent maintenant l'analyser pour déterminer son mode de vie et les raisons de sa soudaine disparition.
EPILOGUE DU PROCES DES COLS ROUGES DE DROUOT
Accusés d'avoir volé durant des années des bijoux et objets d'art provenant de successions et appelés à être vendus aux enchères, 35 anciens manutentionnaires de l'Hôtel Drouot ont été condamnés à Paris à des peines allant jusqu'à 3 ans d'emprisonnement, dont 18 mois avec sursis ainsi qu'à une amende de 60 000 euros.
Trois commissaires-priseurs ont pour leur part été condamnés à une peine de 18 mois de prison avec sursis et à une amende de 25 000 euros pour avoir été impliqués dans ce scandale dit des "Cols rouges".
Appartenant à la corporation des Savoyards qui sous le règne de Napoléon III avait eu depuis 1860 le monopole de la manutention des objets à Drouot, 43 cols rouges s'étaient notamment fait remarquer par leur luxueux train de vie en s'attirant les soupçons de la police qui avait fini par les interpeller et à mener des perquisitions dans leurs entrepôts.
Leurs avocats avaient expliqué devant le tribunal correctionnel que les vols dont on les accusait n'en étaient pas vraiment et qu'ils bénéficiaient en fait d'une tolérance concernant des objets soi-disant sans grande valeur restés en déshérence lors d'inventaires effectués suite à des décès sans héritiers tandis que certains prévenus se sont défendus malhabilement en disant n'avoir volé que des morts.
Le tribunal a réfuté l'argument de leurs défensuers et ordonné la dissolution de leur groupement qui comptait 110 membres en signalant au passage que deux tables Art déco de la créatrice Eileen Gray avaient disparu d'un inventaire en 2006 pour réapparaître à l'Hôtel Drouot trois mois plus tard et être vendues pour un million d'euros.
C'est à la suite d'une dénonciation anonyme qu'une enquête avait été lancée en 2009 au sujet d'un tableau de Courbet qui avait disparu six ans auparavant durant son transport vers Drouot. La police avait alors effectué des perquisitions dans les entrepôts des Cols Rouges et saisi des centaines d'objets ainsi que des costumes du mime Marcel Marceau mort en 2007 et dont les filles s'étaient retrouvées redevables d'une imposition de plusieurs millions d'euros sur sa succession.
Lors du procès qui avait démarré en mars dernier, ces dernières avaient dénoncé un vol organisé et réclamé des dommages et intérêts tout comme plusieurs dizaines de victimes mais le tribunal les a toutes déboutées. Le scandale avait gravement affecté la réputation de l'Hôtel Drouot qui depuis a eu énormément de mal à s'en remettre.
UNE ANCIENNE CAPITALE D'ISRAËL VANDALISEE
Le parc national de Samaria (Sebastia), à quelques 10 kilomètres au nord de Sichem, a été le théâtre d'actes de vandalisme avec notamment des graffitis en arabe, une colonne de marbre antique renversée, une pierre tombale brisée et des restes de pneus brûlés découverts sur le site.
Sur ce site qui contient des objets d'intérêt national datant de l'époque biblique et de la période chrétienne comme le palais historique des Omri, une dynastie Israélite célèbre, les vandales ont détruit une stèle décorée et planté un poteau en fer sur lequel a été hissé le drapeau de l'Autorité palestinienne.
Une colonne de marbre romaine de l'époque de César Auguste a été traînée hors du site et utilisée pour bloquer une route d'accès pour piétons .A l'intérieur de l'église byzantine, où selon la tradition médiévale la tête de Jean-Baptiste est enterrée, des graffitis en arabe ont été peints sur des piliers et des murs. Une ancienne pierre tombale Chrétienne ailleurs sur le site a été brisée.
Selon le professeur Avraham Faust, un archéologue du Martin (Szusz) Department of Land of Israel Studies et Archéologie à l'Université Bar Ilan, le site fut la capitale d'Israël pensant 150 ans, depuis la fondation de la ville par le roi Israélite Omri jusqu'à sa destruction par le royaume assyrien. Celui-ci est situé dans la zone C de Samarie, qui est sous contrôle israélien complet, mais son parking et sa route se trouvent dans la zone B, dont le contrôle civil relève de la compétence de l'Autorité palestinienne.