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Le journal d'un fou d'art

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XLIVème Chapitre
DES PETITES BITES VANDALISENT LE VAGIN DE LA REINE D'ANISH KAPOOR
07 Septembre 2015
Samedi 5 septembre 2015, "Dirty Corner", une installation baptisée par la presse "Le Vagin de la Reine" placée par l'artiste anglo-indien Anish Kapoor dans les jardins du Château de Versailles, a encore été vandalisée, cette fois par des abrutis qui l'ont recouverte d'inscriptions à connotation antisémite.

L'oeuvre a été recouverte d'inscriptions à la peinture blanche avec certaines lettres inscrites en majuscules, telles "La reine sacrifiée, deux fois outragée", "SS Sacrifice Sanglant", "le deuxième VIOL de la Nation par l'activisme JUIF DEVIANT" ou "Le Christ est roi à Versailles".
 
"Cet acte d'une violence intolérable contre l'oeuvre d'Anish Kapoor me choque et m'attriste",
a déclaré Catherine Pégard, la présidente de l'établissement public tandis que Fleur Pellerin, la ministre de la Culture, s'est dite scandalisée par un acte intolérable qui représente une atteinte à la liberté de création en dénonçant au passage  les ignominieuses inscriptions antisémites.

"Elles en disent long sur les motivations de leurs auteurs. Ce n'est ni plus ni moins qu'un acte qui laisse transparaître une vision fasciste de la culture", a-t-elle ajouté alors que la police a commencé à enquêter dans les milieux d'extrême-droite et royalistes.

Installé dans l'axe principal du parc, "Dirty Corner" ("coin sale"), est un tunnel d'acier rouillé de 60 m de long s'ouvrant en direction du château par une sorte de trompe. Elle est entourée d'excavations et d'énormes blocs de pierre, certains peints en rouge sang. L'oeuvre a parfois été désignée par les médias comme "le vagin de la reine", une formule qu'Anish Kapoor, artiste britannique d'origine indienne, affirme n'avoir jamais employée. Après ce deuxième vandalisme, Ce dernier, dont la mère est juive, a exigé que les inscriptions antisémites ne soient pas effacées de son oeuvre et ce, afin de bien démontrer leur caractère.

Le 17 juin, peu après l'ouverture de l'exposition d'oeuvres de Kapoor dans les jardins du château, "Dirty Corner" avait été vandalisée, avec de la peinture jaune. En octobre 2014, une sculpture en forme de sex-toy géant de Paul Mc Carthy installée place Vendôme à Paris avait été endommagée alors que l'artiste avait été giflé par un inconnu pendant l'installation de l'oeuvre.

Rien d'excitant ce samedi matin au marché aux puces de Vanves où un exposant a regretté le temps où il pouvait faire de belles adresses comme ce fameux jour où il avait déniché un Renoir, une transparence de Picabia, un e oeuvre impressionniste d'un célèbre peintre hongrois et plusieurs toiles d'artistes italiens chez la fille d'un ancien ambassadeur à Rome. Un beau coup qui a ravivé sa nostalgie des jours heureux de sa carrière.

Les quelque 900 têtes monumentales en pierre volcanique de l'île de Pâques ont depuis longtemps constitué une énigme mais on ignorait le plus souvent que les plus belles étaient accompagnées d'un corps.

 

Créées entre 1100 et 1680, ces statues placées devant la mer ont toujours intrigué les archéologues qui ont eu l'idée de creuser le sol pour découvrir qu'elles s'y en fonçaient profondément.

 

Prêtées à la compagnie Arts Group de Bratislava dans le cadre d'une initiative pédagogique, deux oeuvres mineures d'Andy Warhol ont mystérieusement disparu du musée d'art moderne slovaque de Medzilaborce portant le nom de l'artiste.

 

La disparition de "Campbell's Soup Can painting", une peinture estimée à 35,000 dollars et "Marilyn Monroe", une lithographie d'une valeur de 500, a été constatée en mars dernier mais le musée a attendu la fin de l'année pour l'annoncer.


Le musée avait conclu jusque là des accords avec la société Arts Group sans jamais rencontrer d'anicroches mais cette fois, les oeuvres pourraient avoir été subtilisées dans le cadre d'un chantage à la suite d'un différend entre Martin Svajda, son président, et Herbert George, un homme d'affaires israélien qui lui aurait prêté 500,000 dollars pour acheter des oeuvres de plusieurs artistes, dont Warhol, sans obtenir le remboursement de cette somme.


Les autorités slovaques ont enquêté sur cette disparition en constatant que l'accord de prêt avait été signé par une personne restée introuvable et non par  un responsable du musée tandis que Valika Madarova, sa directrice, a été mise à pied pour n'avoir pas coopéré avec les enquêteurs.

Situé à une quinzaine de kilomètre du lieu de naissance de la mère de l'artiste, le musée qui expose quelque 160 de ses oeuvres est le second en importance derrière le Musée Warhol de Pittsburgh.

Parlant de Warhol, la vente le 8 août dernier pour 247,000 dollars par le groupe Dwight Stevens d'Aberdeen (USA) d'un portrait de Coco Chanel soi-disant réalisé par ce dernier au début de sa carrière a interpellé plusieurs experts qui ont estimé qu'il pourrait s'agir d'un plagiat de piètre facture.

Provenant de la collection d'un amateur de Dallas qui l'avait acquise en 1985 auprès de la galerie canadienne Jack Hamilton, l'oeuvre est pourtant nantie d'un timbre d'authentification du Comité Warhol mais Tom Sokolowski, l'ancien directeur du Musée de Pittsburgh, n'y a pas vu la main de l'artiste tellement son exécution parait mièvre.

"J'ai vraiment du mal à imaginer que le Comité Warhol se soit permis de l'authentifier", a-t-il déclaré en étant rejoint par le critique Blake Gopnik, auteur d'un livre à paraître sur Warhol qui a estimé n'avoir jamais rien vu de semblable dans l'oeuvre de l'artiste.

Nullement démonté, Stevens a répondu que de nombreux marchands et experts avaient vu l'oeuvre sans émettre de contestation sinon à dire qu'elle avait dû être réalisée au tout début de la carrière de Warhol et que son acheteur s'était forgé son propre jugement. Le Comité Warhol a quant à lui refusé de donner son opinion en signalant qu'il n'était plus en mesure de le faire depuis sa dissolution en 2011.

Toujours aucune nouvelle d'une tête en bronze de Rodin estimée à 270,000 euros qui a été volée en plein jour par deux individus le 16 juillet au Ny Carlsberg Glypotek Museum de Copenhague.

Filmés par les caméras de surveillance du musée, ces lascars ont saisi la tête de l'homme au nez cassé, une sculpture réalisée au départ en terre cuite en 1863, pour la mettre dans un sac et s'en aller sans être inquiétés.

Les enregistrements des caméras de surveillance au musée de Copenhague ont permis au enquêteurs de constater que les deux individus recherchés avaient fait un repérage des lieux une semaine auparavant.

 

Ce mode opératoire a été utilisé le même mois dans une galerie londonienne lorsqu'un visiteur est parti tranquillement avec sous le bras une statue d'Elisabeth Frink estimée à 40,000 livres ou en août au château de Sforza à Milan où des voleurs se sont emparés de trois tableaux.

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