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"Si on approchait des vrais tableaux un miroir, celui-ci devrait se couvrir de buée car les vrais tableaux respirent" (Picasso)
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Le journal d'un fou d'art
Chapitre :
23 titres
XLIVème Chapitre
DECOUVERTE D'UNE CITE ENGLOUTIE EN GRECE
04 Septembre 2015 |
Cet article se compose de 2 pages.
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Jeudi 3 septembre 2015, une équipe de chercheurs a annoncé avoir découvert une cité fortifiée engloutie dans un golfe du Péloponnèse datant du troisième millénaire avant l'ère chrétienne. Julien Beck, un professeur de l'université de Genève qui dirige l'équipe de recherche, a indiqué que cette cité d'une superficie de 1,2 hectare était pourvue d'une importante fortification et qu'elle forcera les chercheurs à reconsidérer l'histoire de la Grèce continentale au 3e millénaire. Ces vestiges exceptionnels avec des rues parallèles et des fortifications d'un genre inconnu en Grèce pour cette période ont été mis au jour près de la plage de Lambayanna. Les recherches ont permis d'identifier des tronçons d'un mur de fortification extérieur, relié aux fondations d'au moins trois grandes structures en pierres (18 mètres sur 10) en forme de fer à cheval». Des surfaces dallées, probablement des rues, ainsi que les ruines d'autres bâtiments ont également été aperçues. Tous ces trésors préhistoriques découverts dans le cadre d'une mission de recherche d'archéologie sous-marine lancée en 2014 gisent à quelques mètres de profondeur dans la baie de Kiladha, dans le Péloponnèse grec et on ne comprend pas pourquoi ces fortifications n'ont pas été découvertes qu'aujourd'hui car ce site est proche de la grotte de Franchthi, sur la rive nord de la baie de Kiladha dans le Golfe de Nauplie en Grèce, une zone bien connue des archéologues, alors que ces vestiges étaient très près de la côte et à seulement entre 1 et 3 mètres de fond. Des milliers de tessons de céramique et de fragments de poterie ont été découverts, ce qui laisse supposer que cette cité a été abandonnée brutalement en se retrouvant immergée à la suite d'un mouvement de plaques tectoniques.
En Allemagne,les rumeurs d'un nouveau scandale de faux ont commencé à circuler avec insistance au sujet d'un artiste dada du nom de Karl Waldmann dont les oeuvres sont apparues après la chute du Muir de Berlin en 1989. Soi-disant né à Dresde, Waldmann était un parfait inconnu jusqu'au moment où un journaliste français découvrit ses oeuvres dans un marché aux puces polonais à Berlin. Celles-ci avaient rapidement séduit des amateurs et même le Musée de Dresde lorsqu'elles furent proposées dans des ventes aux enchères mais à présent de sérieux doutes ont été émis quant à l'existence de cet artiste sorti de nulle part et dont on ne sait rien de sa vie et de sa carrière. La police allemande a démarré une enquête suite à une plainte déposée par un marchand tandis que Pascal Polar, le galeriste belge qui a vendu de nombreuses oeuvres de Waldmann a persisté à affirmer que l'artiste avait bien existé. Se glorifiant de l'existence d'un comité comprenant également ce galeriste, le site Internet du Karl Waldmann Museum prévient notamment les amateurs de l'existence de faux tout en offrant ses services pour authentifier des oeuvres de ce peintre mystérieux. N'empêche, les responsables du musée de Dresde ont commencé à se poser des questions au sujet de cet artiste et si celui-ci n'a jamais existé, il reste à savoir qui est derrière cette belle escroquerie et quand elle a été imaginée. On sait néanmoins que de nombreux plagiats d'artiste dadaïstes ou avant-gardistes russes circulent sur le marché.
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Jeudi 3 septembre 2015, une équipe de chercheurs a annoncé avoir découvert une cité fortifiée engloutie dans un golfe du Péloponnèse datant du troisième millénaire avant l'ère chrétienne. Julien Beck, un professeur de l'université de Genève qui dirige l'équipe de recherche, a indiqué que cette cité d'une superficie de 1,2 hectare était pourvue d'une importante fortification et qu'elle forcera les chercheurs à reconsidérer l'histoire de la Grèce continentale au 3e millénaire. Ces vestiges exceptionnels avec des rues parallèles et des fortifications d'un genre inconnu en Grèce pour cette période ont été mis au jour près de la plage de Lambayanna. Les recherches ont permis d'identifier des tronçons d'un mur de fortification extérieur, relié aux fondations d'au moins trois grandes structures en pierres (18 mètres sur 10) en forme de fer à cheval». Des surfaces dallées, probablement des rues, ainsi que les ruines d'autres bâtiments ont également été aperçues. Tous ces trésors préhistoriques découverts dans le cadre d'une mission de recherche d'archéologie sous-marine lancée en 2014 gisent à quelques mètres de profondeur dans la baie de Kiladha, dans le Péloponnèse grec et on ne comprend pas pourquoi ces fortifications n'ont pas été découvertes qu'aujourd'hui car ce site est proche de la grotte de Franchthi, sur la rive nord de la baie de Kiladha dans le Golfe de Nauplie en Grèce, une zone bien connue des archéologues, alors que ces vestiges étaient très près de la côte et à seulement entre 1 et 3 mètres de fond. Des milliers de tessons de céramique et de fragments de poterie ont été découverts, ce qui laisse supposer que cette cité a été abandonnée brutalement en se retrouvant immergée à la suite d'un mouvement de plaques tectoniques.
En Allemagne,les rumeurs d'un nouveau scandale de faux ont commencé à circuler avec insistance au sujet d'un artiste dada du nom de Karl Waldmann dont les oeuvres sont apparues après la chute du Muir de Berlin en 1989. Soi-disant né à Dresde, Waldmann était un parfait inconnu jusqu'au moment où un journaliste français découvrit ses oeuvres dans un marché aux puces polonais à Berlin. Celles-ci avaient rapidement séduit des amateurs et même le Musée de Dresde lorsqu'elles furent proposées dans des ventes aux enchères mais à présent de sérieux doutes ont été émis quant à l'existence de cet artiste sorti de nulle part et dont on ne sait rien de sa vie et de sa carrière. La police allemande a démarré une enquête suite à une plainte déposée par un marchand tandis que Pascal Polar, le galeriste belge qui a vendu de nombreuses oeuvres de Waldmann a persisté à affirmer que l'artiste avait bien existé. Se glorifiant de l'existence d'un comité comprenant également ce galeriste, le site Internet du Karl Waldmann Museum prévient notamment les amateurs de l'existence de faux tout en offrant ses services pour authentifier des oeuvres de ce peintre mystérieux. N'empêche, les responsables du musée de Dresde ont commencé à se poser des questions au sujet de cet artiste et si celui-ci n'a jamais existé, il reste à savoir qui est derrière cette belle escroquerie et quand elle a été imaginée. On sait néanmoins que de nombreux plagiats d'artiste dadaïstes ou avant-gardistes russes circulent sur le marché.
A Jérusalem, une structure datant de l'époque du second temple qui pourrait avoir servi de plateforme pour des demandes en public a été découverte dans la cité de David entre la piscine de Siloam et le Mont des Oliviers.
De forme pyramidale avec des escaliers en pierre taillée, cette structure avait été construite au premier siècle avant J.-C. près du temple des hébreux le long d'un conduit d'eau de pluie et son utilisation a posé une énigme pour les archéologues. Toutefois, selon des textes rabbiniques, il pourrait s'agir d'une estrade créée au centre d'un marché, soit pour la vente d'esclaves soit pour réclamer de vive voix la restitution d'objets perdus.
L'examen approfondi du portrait d'une femme connue sous le nom de Smeralda Bandinelli peint entre 1470 et 1475 par l'artiste Sandro Botticelli a permis aux experts du Victoria & Albert Museum de Londres d'en apprendre plus sur les techniques utilisées par cet artiste.
Les spécialistes de ce peintre avaient longtemps pensé que l'artiste préraphaélite Dante Gabriel Rossetti qui avait acheté pour 20 livres sterling ce tableau chez Christie's en 1867 avait modifié la coiffure spectaculaire de cette femme représentée par Botticelli pour l'agrémenter d'un roux flamboyant comme il l'avait suggéré dans une lettre écrite le 1er avril de cette année là à Charles Augustus Howell, son secrétaire, en l'invitant à garder pour lui cette information.
On croyait donc que la transformation de cette coiffure avait été réalisée par Rossetti pour correspondre à l'esthétisme du mouvement auquel il appartenait mais en retirant des couches de retouches et de vernis, les experts se sont rendus compte que l'artiste avait seulement retravaillé le visage et la coiffe blanche de la femme portraiturée et non sa coiffure.
Les nouvelles techniques de restauration mises au point depuis ces dernières années ont ainsi permis aux spécialistes de redonner au tableau ses couleurs d'origine et de lui faire retrouver toute sa splendeur, ont déclaré les spécialistes qui ont constaté que Botticelli avait d'abord esquissé son portrait avant de le peindre par couches successives.
Le tableau sera présenté en compagnie d'oeuvres d'artistes inspirés par Botticelli dans le cadre d'une exposition intitulée "Botticelli Reimagined" qui sera tour à tour organisée en 2016 au Victoria & Albert Museum et à la Gemäldegalerie–Staatliche Museen de Berlin.
Une semaine après la levée par le tribunal de Singapour du gel de ses avoirs dans ce pays où il réside, Yves Bouvier, le patron des ports francs, a promis de rendre la monnaie de sa pièce au milliardaire russe Dmitri Rybolovlev qui l'a poursuivi en l'accusant d'avoir pris sur son dos de juteuses commissions sur des transactions qu'il menait pour son compte.
Dans une interview accordée au journal suisse 24 Heures, Bouvier a déclaré que Rybolovlev et Tatiana Bersheda, son avocate, avaient détruit sa réputation et trompé la justice et promis qu'il se vengerait contre le milliardaire russe installé à Monaco en ajoutant que par ses actes, ce dernier avait brûlé sa collection dont il n'obtiendrait même pas la moitié de sa valeur s'il désirait la vendre.
Il a indiqué par ailleurs que sans son aide, Rybolovlev aurait perdu pas mal d'argent comme la fois où il avait acheté sa première oeuvre en oubliant de demander son certificat d'authenticité avant de l'engager comme conseiller pour bien border ses achats.
Le milliardaire russe avait porté plainte contre le patron des ports francs en janvier dernier en lui reprochant d'avoir empoché des commissions faramineuses sur les tableaux qu'il avait achetés, ce qui avait entraîné le gel de ses avoirs par la Haute cour de Singapour deux mois plus tard. Mis en examen pour fraude, Bouvier avait dû abandonner son poste de président du port franc de Luxembourg en avril..
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