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Le journal d'un fou d'art

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XLIVème Chapitre
UNE RESTITUTION A LA CHINE QUI FAIT POLEMIQUE
27 Juillet 2015
Cet article se compose de 2 pages.
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Un musée d'une lointaine région de Chine a exposé depuis le 22 juillet 2015 des plaques en or qui avaient intégré le patrimoine français du temps de la mandature du Président Jacques Chirac avant la décision prise 15 ans plus tard  par l'Etat français de restituer discrètement ce trésor en étant averti qu'il provenait d'un pillage.


Inaugurée en présence des autorités locales et de l'ambassadeur de France, Maurice Gourdault-Montagne, l'exposition "Qin Yun", au musée provincial du Gansu comporte 32 oeuvres rarissimes en or massif incisé fondues au VIIIe siècle environ avant notre ère.


Fleurons du lot, quatre profils d'oiseaux de proie qui faisaient partie d'ornements de chevaux ou décoraient le cercueil d'un dignitaire de la dynastie des Zhou auraient été dérobés au début des années 1990 sur le site archéologique de Dabaozi, dans le Gansu, province située entre les étendues arides de Mongolie et les contreforts du plateau tibétain.

Néanmoins, ces objets somptueux furent pourtant offerts de bonne foi à l'Etat français par l'antiquaire Christian Deydier qui les avait achetés auprès d'un marchand d'art en 1993 à Taïwan avant de les montrer à des experts chinois, de les faire figurer dans des catalogues spécialisés et de les exposer à la Biennale des antiquaires sans qu'aucune critique n'eût été formulée quant à leur provenance.


Ayant même acquis quelques années plus tard auprès de la veuve du marchand taïwanais 
les quatre magnifiques têtes de rapace, Deydier les avait présentées avec le reste du trésor au Président Jacques Chirac qui avait manifesté son désir de les faire acquérir par l'Etat mais celui-ci n'en avait toutefois pas les moyens. Pour ce faire, Chirac avait eu alors l'idée de convaincre le milliardaire François Pinault, son ami, d'acheter pour un million d'euros les quatre oiseaux, pour les offrir au musée national des arts asiatiques Guimet tandis que Christian Deydier avait accepter d'offrir les 28 autres plaques en donation.


Au milieu des années 2000, Bernard Gomez, un marchand se présentant comme "expert agréé par les ministères du patrimoine chinois" se manifesta en déposant plainte pour obtenir la restitution de ce trésor en faveur de la Chine ce qui a conduit dernièrement le ministère français de la Culture à obtempérer après avoir poussé Pinault et Deydier à annuler leur donation.


Le milliardaire français avait déjà gagné la faveur des Chinois en restituant en 2013 à Pékin deux bronzes issus du sac du Palais d'été, à l'origine d'une vive polémique lors de leur mise aux enchères en 2009 à Paris.


"La ministre (Fleur Pellerin) a fait une erreur capitale par ignorance, en faisant une annulation de donation. Seule l'Assemblée nationale est habilitée à le faire", a déclaré Deydier en dénonçant une restitution faite à la sauvette surtout que d'autres pays comme le Japon, les Etats-Unis ou la Belgique qui ont acquis des plaques de même provenance n'ont jamais eu l'intention de les rendre.


Pour sa part, le cabinet de Fleur Pellerin a assuré que la restitution s'était basée sur les travaux d'un groupe d'experts franco-chinois, mis en place en 2014 qui avait conclu qu'"un faisceau d'indices concordants amenait désormais à considérer que la demande de restitution formulée par la Chine était fondée alors que les donateurs avaient accepté à l'amiable une révocation de leur donation. 

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