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Le journal d'un fou d'art

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XLIVème Chapitre
DE PLUS EN PLUS D'OEUVRES SPOLIEES RESTITUEES DANS LES VENTES AUX ENCHERES
14 Juillet 2015

Depuis la découverte en 2012 chez Cornelius Gurlitt de près de 1500 tableaux provenant de musées allemands vidés par le régime hitlérien ou spoliés à des collectionneurs  juifs que son père avait achetés avant et durant la Seconde Guerre Mondiale, la chasse aux trésors volés par les nazis a aiguisé les appétits sur le marché de l'art.

En juin, une oeuvre de Max Liebermann titrée "Deux Cavaliers sur une plage" qui avait été saisie chez Gurlitt a été vendue chez Sotheby's à Londres pour 1,9 million de livres après avoir été restituée aux héritiers de David Friedmann dont la collection avait été volée par les nazis.

Selon le marchand londonien Julian Agnew qui a été sauvé de la faillite en trouvant in-extremis des investisseurs pour continuer son activité, les ventes d'oeuvres spoliées restituées ne vont pas manquer de se multiplier surtout que des avocats aux dents longues se sont mis sur les rangs pour aider les ayants-droit d'oeuvres spoliées à les retrouver et prendre de juteuses commissions au passage.

Agnew ne s'est pas gêné de critiquer la vente organisée en privé par Christie's pour 135 millions de dollars du portrait d'Adèle Bloch-Bauer peint en 1907 par Gustav Klimt que le Musée de Vienne avait dû rendre à ses propriétaires légitime en estimant que cette oeuvre aurait mieux fait de rester exposée là où elle était au lieu de finir à New York dans un lieu inaccessible au public.

Prenant la défense des possesseurs d'oeuvres spoliées achetées selon lui en général de bonne foi qui s'en trouvent privés suite à des demandes de restitution, le marchand s'est demandé si le temps n'était pas venu de mettre fin à ce processus pour ne pas courir le risque d'ouvrir la porte à d'autres réclamations concernant des pillages commis bien avant la période nazie jusqu'à en venir à ceux des guerres napoléoniennes.

Ses commentaires n'ont pas été du goût de Peter J. Boren, l'héritier de David Friedmann qui a expliqué ce que la restitution du tableau de Liebermann signifiait pour lui en précisant qu'elle lui avait permis de recoller les morceaux de l'histoire de sa famille volée par les nazis et de prendre la mesure du courage montré par ce dernier face à de pénibles circonstances pour comprendre à quel point il était difficile d'assumer son statut de juif à l'époque hitlérienne.De ce fait, Boren n'a pas entendu baisser les bras pour tenter de récupérer les autres oeuvres volées à David Friedmann.

GEORG BASELITZ RETIRE LES OEUVRES QU'IL A PRÊTEES AUX MUSEES ALLEMANDS

Les nouvelles dispositions concernant les ventes oeuvres d'art que le gouvernement de Berlin entend faire adopter dans le cadre de la protection culturelle en Allemagne a provoqué l'ire des professionnels et des collectionneurs à travers le pays et conduit l'artiste Georg Baselitz à retirer en signe de protestation  les oeuvres qu'il avait prêtées à divers musées.

Selon ce nouveau projet de loi, toute oeuvre produite il y a plus de 50 ans et estimée à 150 000 euros ne pourra être  vendue à l'étranger et même au sein de l'UE sans un visa d'exportation et ce, afin de prévenir la perte de trésors nationaux.

La violente réaction de Baselitz a finalement donné tort à Monika Grütters, la ministre de la Culture, qui avait dissipé les craintes selon lesquelles cette loi risquerait de décourager des collectionneurs de prêter des oeuvres importantes à des musées allemands.

Des musées comme la Pinacothèque d'art moderne de Munich, l'Albertinum de Dresde et le Kunstsammlungen de Chemnitz se verront donc privés de ses oeuvres alors que les opposants à ce projet de loi ont estimé qu'elle causera des dommages irréparables au marché de l'art et au domaine culturel  allemand d'autant plus que des collectionneurs ont déjà pris les devants pour mettre leurs oeuvres à l'abri à l'étranger sans attendre son adoption.

L'artiste Gerhrad Richter s'est mis de la partie en menaçant lui aussi de retirer les tableaux qu'il avait prêtés aux musées allemands et de les vendre immédiatement si la loi était adoptée.

"Cette loi est un frein à la liberté et personne n'a le droit de me dire ce que je dois faire avec mes oeuvres", a déclaré Richter en ajoutant qu'il refuserait de soumettre à une commission gouvernementale celles qu'il désirerait vendre surtout que ses membres ne connaissent généralement rien à l'art.


UN BARON DE LA DROGUE AUX GOÛTS PARTICULIERS

Evadé d'une prison mexicaine de haute sécurité après avoir creusé un tunnel long de 1500 mètres, le parrain de la drogue Joaquin Guzman Loera dit "El Chapo" s'était créé une fortune colossale en nourrissant au passage un goût particulier pour l'art.

Lorsqu'il avait été arrêté en 2014, les forces spéciales mexicaines avaient saisi dans sa luxueuse demeure de Culiacan une incroyable collection d'armes et d'animaux exotiques, des quantités  de billets de banque dissimulés dans des faux murs et des oeuvres d'art.

Evadé une première fois en 2001 puis repris après une longue traque qui avait duré 13 ans, "El Chapo" engrangeait chaque année 3 milliards de dollars à travers le trafic de cocaïne à destination des Etats-Unis pour vivre dans un luxe inouï et se permettre d'acheter des oeuvres des artistes colombiens Alejandro Obregon, David Manzur ou Luis Caballero qui ont été revendues en Colombie aux enchères en 2013 en même temps que des objets appartenant au baron de la drogue colombien Pablo Escobar.

"El Chapo" avait fait également appel à des architectes renommés comme Felipe de Jesus Corono-Verbera pour construire son zoo privé à Guadalajra ou un tunnel menant de sa résidence à la frontière jusqu'à un entrepôt situé en Arizona.

 

D'autres barons mexicains de la drogue se sont intéressés à l'art comme Hector Beltran Leyva arrêté en 2014 alors qu'il se faisait passer pour un courtier, ce qui a amené les autorités à adopter des mesures limitant les paiements en espèces dans les galeries et les maisons de vente obligées désormais de signaler les identités de leurs acheteurs.

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