Vendredi 3 juillet 2015, des chercheurs américains,français et belges ont signalé que les couleurs utilisées dans les oeuvres de Vincent Van Gogh et de Matisse perdaient de leur intensité.
Ainsi les jaunes dont se servaient les deux artistes ont tendance à devenir beiges et ternes, le cadmium ayant pour particularité de s'oxyder à la lumière.
Ceux-ci ont étudié "La Joie de vivre" de Matisse et "Fleurs dans un vase bleu" de Van Gogh après avoir remarqué que les couleurs de certaines zones de ces tableaux avaient varié au fil des ans à cause des mélanges chimiques propres à celles employées à la fin du 19e et au début du 20e siècle sans que des conditions de conservation soient en cause.
Il n'y a pas que le jaune cadmium qui soit concerné puisque les rouges utilisés par Van Gogh ont perdu de leur vibrance en raison du minium, en fait du plomb, qu'ils contiennent lequel blanchit à la lumière.
Ne pouvant rien faire pour stopper la perte d'intensité de ces couleurs, les chercheurs étudient désormais les moyens de minimiser les détériorations futures en encourageant les musées et les collectionneurs à baisser la lumière et le degré d'hygrométrie là où ils se trouvent.
UN PRINCE TRES GENEREUX
Figurant au 34e rang des milliardaires de la planète selon le magazine Forbes, le prince saoudien Alwaleed bin Talal qui a financé en grande partie l'aile du musée du Louvre consacrée aux arts islamiques est un homme hyper-généreux puisqu'il a annoncé son intention de léguer à des oeuvres de charité sa fortune de 32 milliards de dollars.
Ayant déjà fait des dons à des institutions dédiées à l'étude de l'islam et du Proche-Orient, notamment des centres comme ceux des universités de Harvard, Georgetown, Cambridge ou Edimbourg, le prince philanthrope a dit s'être inspiré de l'exemple de Bill Gates, le fondateur de Microsoft, qui a aidé des oeuvres charitables à hauteur de 4 milliards de dollars par an.
Le prince a ainsi pensé que sa fortune pourrait utilement servir à combattre les effets dévastateurs des guerres, des désastres naturels et des conditions économiques et sociales dans les pays pauvres. On ose toutefois espérer que sa fortune ne tombera pas ricochet dans les poches des jihadistes si jamais ceux-ci venaient à occuper des territoires appelés à bénéficier de son aide.
L'EI DETRUIT UN TRESOR ARCHEOLOGIQUE A PALMYRE
Selon le département des Antiquités de Syrie, le groupe Etat islamique a détruit la statue du Lion d'Athéna se trouvant à l'entrée du musée de Palmyre, un site archéologique passé récemment sous le contrôle des jihadistes.
Le Lion d'Al-Lat (Athéna) était une pièce unique de trois mètres de haut pesant 15 tonnes. «C'est le plus grave crime commis par les jihadistes contre le patrimoine de Palmyre», a indiqué Maamoun Abdelkarim, directeur général du département des Antiquités et des musées de Syrie.
Découverte en 1977 par une mission archéologique polonaise dans le temple d'Al-Lat, cette monumentale statue en calcaire datant du 1er siècle avant J.-C. avait été entourée d'une plaque de fer et de sacs de sable pour la protéger des bombardements sauf que le régime syrien ne s'était pas attendu à la prise de Palmyre par les jihadistes.. Depuis, la communauté internationale craint que l'EI détruise, comme en Irak ces derniers temps, les nombreux trésors archéologiques de la cité antique baptisée la «perle du désert syrien». Par ailleurs, l'EI a annoncé dans un communiqué avoir détruit plusieurs statues palmyriennes saisies chez un trafiquant qui les transportait dans la province d'Alep, au nord de la Syrie.
MUSEE RECHERCHE ENFANT MALADROIT
Le personnel du musée de la Christchurch Mansion à Ipswich dans le Suffolk a lancé un appel pour trouver la famille d'un petit garçon étourdi qui avait malencontreusement provoqué la chute d'un vase historique datant du XVIIIème siècle.
Celui-ci a en fait été touché par le petit garçon d'environ cinq ans qui a dû être terrifié par son geste et a tenu à lui faire savoir que l'incident n'était plus qu'un mauvais souvenir.
Placé sur le rebord d'une fenêtre, le vase avait été malencontreusement heurté par l'enfant et s'était cassé en 65 morceaux en tombant au sol et le personnel aimerait maintenant simplement montrer à celui-ci et à sa famille qu'il a pu être reconstruit pour être à nouveau exposé à une hauteur qui lui évitera tout possible accident.