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Dieu fut à l'origine du monde. Courbet la peignit...
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Le journal d'un fou d'art
Chapitre :
23 titres
XLIVème Chapitre
LES PILLAGES ARCHEOLOGIQUES DE DAECH S'AMPLIFIENT
13 Juillet 2015
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Cet article se compose de 2 pages.
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Mardi 7 juillet 2015, les pillages d'antiquités commis par Daech en Syrie et en Irak ont atteint une ampleur inquiétante avec pour résultat une prolifération d'objets mis en vente sur le marché international. De nombreuses reliques des ruines des sites archéologiques de Nimroud et de Palmyre ont ainsi fait leur apparition avec des provenances inventées dans des magasins d'antiquités de Londres selon le journal "The Guardian". Les pillages avaient cependant lieu dans ces régions avant leur occupation par Daech mais ceux-ci se sont désormais multipliés sous son impulsion et ce, dans le but de trouver des sources de financement non négligeables. Daech a d'abord prélevé de cette manière une taxe de 20% sur le produit des fouilles que le mouvement a supervisé avant de recruter des archéologues qui se chargent de les entreprendre avant d'envoyer les pièces pillées en Turquie et au Liban, des pays à partir desquels elles sont exportées vers l'Europe où elles sont apparemment facilement écoulées.
ADAM RETROUVE SA PLACE AU MET
Réalisée par l'artiste Tullio Lombardo, une statue en marbre de la fin du 15e siècle de 190 cm de hauteur représentant Adam qui s'était brisée en tombant au sol en octobre 2002 au Metropolitan Museum de New York a retrouvé sa place à la galerie des sculptures vénitiennes de la Renaissance après une restauration qui aura duré une douzaine d'années.
Reid Farrington, un spécialiste du multimédia a rendu vie à la statue à travers une vidéo en 3D sur les étapes de cette restauration montrée dans la galerie. Réalisée pour orner le tombeau du doge de Venise, elle montre un jeune Adam à peine sorti de l'adolescence tenant une pomme dans la main avant son exclusion du paradis tandis que la vidéo a été montée avec les effets spéciaux de films comme celui du "Seigneur des Anneaux" de Peter Jackson.
LE MUSEE DE L'HOMME FACE A UNE REVENDICATION
Vendredi 3 juillet, le Musée de l'Homme a reçu un mail du Ministère des Affaires Étrangères argentin relayant la demande d'une association composée d'anthropologues appelée le collectif Guias pour la restitution d'un crâne ramené en France par un explorateur, le comte Henry de La Vaulx.
D'après l'historien argentin Julio Vezub, le musée serait en possession d'une collection d'ossements dans laquelle se trouverait le crâne du fils de Cacique Liempichun Sakamata, l'un des chefs de la tribu Tehuelche originaire de Patagonie dont les descendants souhaiteraient récupérer cet ossement afin de le faire revenir selon la tradition à la terre mère pour rendre complet le monde spirituel du défunt.
Selon le Musée de l'Homme aucune décision ne pourra être prise tant qu'une identification formelle n'aura pas été effectuée.Ce crâne de Patagonie aurait été ramené en France entre mars 1896 et mai 1897 par le comte Henry de La Vaulx, un célèbre explorateur français qui était allé de tribu en tribu en se créant une collection de plantes, de roches et d'ossements.
Ayant rendu en 2002 à l'Afrique du Sud la dépouille de Saartjie Baartman, surnommée la "Vénus hottentote" qu'il avait exposée jusqu'en 1974, le Musée de l'Homme s'est également vu demander récemment de restituer des ossements de sept Inuitsà la communauté du Nunatsiavut, située au Canada.
MILO MOIRE SE REMET EN TENUE D'EVE
Spécialisée dans les performances durant lesquelles elle se dénude complètement, l'artiste suisse Milo Moiré a été interpellée à Paris dans le plus simple appareil alors qu'elle invitait les passants à se faire photographier en sa compagnie devant la Tour Eiffel.
Conviée par la police à se rhabiller, l'artiste qui avait fait le buzz lors de la récente foire ArtBasel a été emmenée au poste et a passé la nuit en garde à vue pour acte indécent en encourant une peine d'un an de prison et une amende de 15 000 euros.
L'an dernier, l'artiste sud-africain Steve Cohen avait été arrêté dans pareilles circonstances devant la Tour Eiffel avant d'être relâché sans autre forme de procès tandis que la performeuse luxembourgeoise Deborah de Robertis avait fait scandale au Musée d'Orsay en 2014 en restant assise les jambes écartées et le sexe à l'air devant "L' origine du Monde" de Gustave Courbet.
UN COURTIER TRES INDELICAT
Timothy Sammons, un marchand d'art réputé installé à Londres et à New York, s'est retrouvé poursuivi aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne pour avoir omis de payer plusieurs oeuvres que ses clients lui avaient confiées.
Ancien directeur du département d'art asiatique de Sotheby's à New York avant de devenir un marchand indépendant, Sammons qui avait vendu en 1996 à la fondation Bill Gates une toile du peintre américain John Singer Sargent avait été chargé par plusieurs riches clients de négocier la vente de leurs oeuvres, notamment par Van Gogh, Caneletto, Picasso, Chagall, Henry Moore, Magritte ou Modigliani mais certains d'entre eux n'ont jamais été payés des sommes qui leur étaient dues tandis que d'autres ont affirmé n'avoir jamais donné leur autorisation pour les vendre.
En attendant, la Haute cour du Royaume-Uni a décidé de geler ses avoirs à hauteur de 7 millions de livres sterling et a confisqué son passeport en attendant son jugement dont le verdict pourrait le forcer de vendre sa résidence londonienne évaluée à 5,7 millions de livres.
Ayant eu à faire face à des difficultés financières il y a trois ans, Sammons a essayé de se refaire en vendant des oeuvres sans avoir l'autorisation formelle de ses clients pour ce faire en se retrouvant alors dans la situation du marchand new-yorkais Larry Salander, emprisonné après la faillite de sa galerie en 2007.
Sammons a été poursuivi par la fondation de la famille du groupe de librairies W.H Smith pour avoir vendu l'an dernier un Canaletto pour 1,6 million de livres sans jamais lui reverser cette somme et par Stephanie Overton, une collectionneuse néo-zélandaise, qui lui a réclamé 7,1 millions de livres provenant de la vente de plusieurs oeuvres qu'elle lui avait confiées.
Pour sa part, Lady Corinne Green a entamé une action contre le marchand Andrew Rose concernant quatre peintures de Henry Moore que Sammons avait vendues à sa société Art Finance Partners LLC en indiquant qu'en les confiant à ce dernier, elle n'avait jamais donné son autorisation pour les vendre alors qu'il en avait obtenu la somme ridicule de 300,000 livres équivalente à l'estimation d'un seul de ces tableaux.
Sammons est également poursuivi aux Etats-Unis par un trust californien pour avoir mis en vente chez Sotheby's un tableau de Van Gogh titré "Vaches dans un Pré" (1883) qui lui appartenait en ne lui reversant que 150,000 livres sur les 380,000 du prix de son adjudication, le restant ayant vraisemblablement servi à honorer des dettes personnelles ou à assurer son train de vie.
En dépit de demandes répétées, ni Sammons ni Sotheby's ont réglé la somme due à ce trust tandis que le collectionneur Ralph Booth II s'est manifesté au sujet d'une nature morte à la céramique peinte par Gauguin en 1888 et évaluée à 5 millions de dollars achetée par le grand-père de ce dernier en 1926 pour la modeste somme de 1500 dollars.
Booth a toutefois conclu un accord avec Sammons par lequel celui-ci lui verserait 5 millions de dollars augmentés de 469,600 dollars d'intérêts pour la période comprise entre le 24 mai 2011 et le 5 octobre 2012 mais à l'inverse d'autres plaignants, le collectionneur ne s'en est pas trop mal tiré puisque le courtier ne lui doit en tout et pour tout que 193 000 dollars
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Mardi 7 juillet 2015, les pillages d'antiquités commis par Daech en Syrie et en Irak ont atteint une ampleur inquiétante avec pour résultat une prolifération d'objets mis en vente sur le marché international. De nombreuses reliques des ruines des sites archéologiques de Nimroud et de Palmyre ont ainsi fait leur apparition avec des provenances inventées dans des magasins d'antiquités de Londres selon le journal "The Guardian". Les pillages avaient cependant lieu dans ces régions avant leur occupation par Daech mais ceux-ci se sont désormais multipliés sous son impulsion et ce, dans le but de trouver des sources de financement non négligeables. Daech a d'abord prélevé de cette manière une taxe de 20% sur le produit des fouilles que le mouvement a supervisé avant de recruter des archéologues qui se chargent de les entreprendre avant d'envoyer les pièces pillées en Turquie et au Liban, des pays à partir desquels elles sont exportées vers l'Europe où elles sont apparemment facilement écoulées.
ADAM RETROUVE SA PLACE AU MET
Réalisée par l'artiste Tullio Lombardo, une statue en marbre de la fin du 15e siècle de 190 cm de hauteur représentant Adam qui s'était brisée en tombant au sol en octobre 2002 au Metropolitan Museum de New York a retrouvé sa place à la galerie des sculptures vénitiennes de la Renaissance après une restauration qui aura duré une douzaine d'années.
Reid Farrington, un spécialiste du multimédia a rendu vie à la statue à travers une vidéo en 3D sur les étapes de cette restauration montrée dans la galerie. Réalisée pour orner le tombeau du doge de Venise, elle montre un jeune Adam à peine sorti de l'adolescence tenant une pomme dans la main avant son exclusion du paradis tandis que la vidéo a été montée avec les effets spéciaux de films comme celui du "Seigneur des Anneaux" de Peter Jackson.
LE MUSEE DE L'HOMME FACE A UNE REVENDICATION
Vendredi 3 juillet, le Musée de l'Homme a reçu un mail du Ministère des Affaires Étrangères argentin relayant la demande d'une association composée d'anthropologues appelée le collectif Guias pour la restitution d'un crâne ramené en France par un explorateur, le comte Henry de La Vaulx.
D'après l'historien argentin Julio Vezub, le musée serait en possession d'une collection d'ossements dans laquelle se trouverait le crâne du fils de Cacique Liempichun Sakamata, l'un des chefs de la tribu Tehuelche originaire de Patagonie dont les descendants souhaiteraient récupérer cet ossement afin de le faire revenir selon la tradition à la terre mère pour rendre complet le monde spirituel du défunt.
Selon le Musée de l'Homme aucune décision ne pourra être prise tant qu'une identification formelle n'aura pas été effectuée.Ce crâne de Patagonie aurait été ramené en France entre mars 1896 et mai 1897 par le comte Henry de La Vaulx, un célèbre explorateur français qui était allé de tribu en tribu en se créant une collection de plantes, de roches et d'ossements.
Ayant rendu en 2002 à l'Afrique du Sud la dépouille de Saartjie Baartman, surnommée la "Vénus hottentote" qu'il avait exposée jusqu'en 1974, le Musée de l'Homme s'est également vu demander récemment de restituer des ossements de sept Inuitsà la communauté du Nunatsiavut, située au Canada.
MILO MOIRE SE REMET EN TENUE D'EVE
Spécialisée dans les performances durant lesquelles elle se dénude complètement, l'artiste suisse Milo Moiré a été interpellée à Paris dans le plus simple appareil alors qu'elle invitait les passants à se faire photographier en sa compagnie devant la Tour Eiffel.
Conviée par la police à se rhabiller, l'artiste qui avait fait le buzz lors de la récente foire ArtBasel a été emmenée au poste et a passé la nuit en garde à vue pour acte indécent en encourant une peine d'un an de prison et une amende de 15 000 euros.
L'an dernier, l'artiste sud-africain Steve Cohen avait été arrêté dans pareilles circonstances devant la Tour Eiffel avant d'être relâché sans autre forme de procès tandis que la performeuse luxembourgeoise Deborah de Robertis avait fait scandale au Musée d'Orsay en 2014 en restant assise les jambes écartées et le sexe à l'air devant "L' origine du Monde" de Gustave Courbet.
UN COURTIER TRES INDELICAT
Timothy Sammons, un marchand d'art réputé installé à Londres et à New York, s'est retrouvé poursuivi aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne pour avoir omis de payer plusieurs oeuvres que ses clients lui avaient confiées.
Ancien directeur du département d'art asiatique de Sotheby's à New York avant de devenir un marchand indépendant, Sammons qui avait vendu en 1996 à la fondation Bill Gates une toile du peintre américain John Singer Sargent avait été chargé par plusieurs riches clients de négocier la vente de leurs oeuvres, notamment par Van Gogh, Caneletto, Picasso, Chagall, Henry Moore, Magritte ou Modigliani mais certains d'entre eux n'ont jamais été payés des sommes qui leur étaient dues tandis que d'autres ont affirmé n'avoir jamais donné leur autorisation pour les vendre.
En attendant, la Haute cour du Royaume-Uni a décidé de geler ses avoirs à hauteur de 7 millions de livres sterling et a confisqué son passeport en attendant son jugement dont le verdict pourrait le forcer de vendre sa résidence londonienne évaluée à 5,7 millions de livres.
Ayant eu à faire face à des difficultés financières il y a trois ans, Sammons a essayé de se refaire en vendant des oeuvres sans avoir l'autorisation formelle de ses clients pour ce faire en se retrouvant alors dans la situation du marchand new-yorkais Larry Salander, emprisonné après la faillite de sa galerie en 2007.
Sammons a été poursuivi par la fondation de la famille du groupe de librairies W.H Smith pour avoir vendu l'an dernier un Canaletto pour 1,6 million de livres sans jamais lui reverser cette somme et par Stephanie Overton, une collectionneuse néo-zélandaise, qui lui a réclamé 7,1 millions de livres provenant de la vente de plusieurs oeuvres qu'elle lui avait confiées.
Pour sa part, Lady Corinne Green a entamé une action contre le marchand Andrew Rose concernant quatre peintures de Henry Moore que Sammons avait vendues à sa société Art Finance Partners LLC en indiquant qu'en les confiant à ce dernier, elle n'avait jamais donné son autorisation pour les vendre alors qu'il en avait obtenu la somme ridicule de 300,000 livres équivalente à l'estimation d'un seul de ces tableaux.
Sammons est également poursuivi aux Etats-Unis par un trust californien pour avoir mis en vente chez Sotheby's un tableau de Van Gogh titré "Vaches dans un Pré" (1883) qui lui appartenait en ne lui reversant que 150,000 livres sur les 380,000 du prix de son adjudication, le restant ayant vraisemblablement servi à honorer des dettes personnelles ou à assurer son train de vie.
En dépit de demandes répétées, ni Sammons ni Sotheby's ont réglé la somme due à ce trust tandis que le collectionneur Ralph Booth II s'est manifesté au sujet d'une nature morte à la céramique peinte par Gauguin en 1888 et évaluée à 5 millions de dollars achetée par le grand-père de ce dernier en 1926 pour la modeste somme de 1500 dollars.
Booth a toutefois conclu un accord avec Sammons par lequel celui-ci lui verserait 5 millions de dollars augmentés de 469,600 dollars d'intérêts pour la période comprise entre le 24 mai 2011 et le 5 octobre 2012 mais à l'inverse d'autres plaignants, le collectionneur ne s'en est pas trop mal tiré puisque le courtier ne lui doit en tout et pour tout que 193 000 dollars
HISTOIRE JUIVE A PROPOS D'UN MONET DOUTEUX
A New York, deux familles juives orthodoxes du quartier de Brooklyn se sont engagées dans un bras de fer juridique concernant la propriété d'une toile signée de Claude Monet qui s'il s'avérait qu'elle était authentique vaudrait plusieurs dizaines de millions d'euros.
En septembre 2014, les héritiers de David Arakie ont intenté une action en justice à l'encontre de Shaya Gordon pour se faire restituer cette toile intitulée "Femmes à Arlesé et six autrees oeuvres mais cette dernière a rétorqué que ce Monet était simplement un faux.
En 1971, David Arakie, un amateur d'art, avait donné ce tableau à son fils Steven à la condition de le vendre après sa mort pour donner 1/5 de la somme obtenue à chacun de ses enfants. Celui-ci mourut l'année suivante tandis qu'en 2003, éprouvant des difficultés financières et des problèmes de santé après son divorce, Steven fut mis en relation avec Schabse Gordon, connu au sein de la communauté juive pour aider financièrement ses coreligionnaires.
Gordon octroya donc un prêt de 100,000 dollars à Steven Arakie pour lui permettre de payer son crédit immobilier et accepta de l'aider à vendre sept oeuvres, dont "Femmes à Arles", qu'il se fit alors confier mais tous deux moururent à deux mois d'intervalle en 2004.
Shaya Gordon a toutefois donné une version différente à cette histoire en affirmant que ces oeuvres furent données à son père en cadeau pour son geste, ce que les héritiers Arakie ont contesté. Quoi qu'il en soit, Schabse Gordon ne trouva pas d'acheteur pour la toile signée de Monet après que deux spécialistes eurent émis des doutes sur son authenticité d'autant plus qu'il n'existe aucune preuve d'une visite de l'artiste à Arles où travaillèrent Gauguin et Van Gogh.
Affirmant que ce tableau vaut au bas mot 100 millions de dollars alors que le record mondial établi en 2008 pour un Monet en vente n'a été que de 80 millions, les héritiers Arakie se sont montrés déterminés à le récupérer qu'il soit faux ou pas en réclamant 300 millions de dommages et intérêts à Shaya Gordon après l'échec d'une conciliation devant un tribunal rabbinique.
BELLE DECOUVERTE A ARLES
Vendredi 10 juillet, fantastique découverte sur le site de la Verrerie dans le quartier de Trinquetaille à Arles d'une fresque romaine datant du 1er siècle avant J.-C. représentant une jeune femme jouant d'un instrument à cordes.
Cette fresque ornait la chambre d'une riche villa romaine qui en comportait d'autres sur les murs de sa pièce principale que les archéologues s'attachent à présent à reconstituer.
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