| Dimanche 21 juin 2015, les combattants de l'Etat islamiste ont truffé d'explosifs la ville antique de Palmyre dans le but d'empêcher une offensive de l'armée syrienne ou éventuellement de détruire ce site comme il l'a fait pour d'autres lieux historiques de la région. N'empêche Daech a ciblé des sites musulmans de la ville en détruisant deux anciens mausolées jugés idolâtres, ceux de Chkaf et de Mohammad Ben Ali, un descendant de la famille du cousin du prophète Ali Ben Abi Taleb, ainsi que des tombes décorées en marbre pour imposer leur vision radicale de l'islam qui proscrit la visite de sites archéologiques, religieux ou historiques. L'art contemporain est souvent décrié comme nul et bon à jeter à la poubelle et dans la réalité il finit parfois aux ordures comme à Madison (Connecticut) où un employé chargé du nettoyage a jeté dans une benne un sculpture faite de bois et de tuiles de l'artiste Jim Osman. Celle-ci avait été installée dans le cadre d'une exposition en plein air organisée par la Fondation Hollycroft et l'employé en question avait cru qu'il s'agissait d'un objet détruit abandonné là pour décider de la casser à coups de marteau et de la jeter aux ordures sans savoir qu'il avait affaire en fait à une oeuvre d'art. Inspiré par Le Corbusier, Osman avait passé un bon mois à créer sa sculpture destinée aux visiteurs à monter dessus. La société de nettoyage à laquelle appartient l'employé étourdi à offert de rembourser l'oeuvre estimée à 10 000 dollars mais la fondation a préféré que celui-ci retrouvé ses éléments pour la ré-assembler. L'an dernier, des employés chargés du ménage dans un hôtel de Hong Kong avait jeté à la poubelle une oeuvre de l'artiste Cui Ruzhuo estimée à 3,7 millions de dollars en pensant qu'il s'agissait d'un tas de gravats. PV POUR UNE INSTALLATION Un agent de police un peu trop zélé de la ville de Karlsruhe a collé un PV pour stationnement absuif sur le pare-brise d'un camion rouge Mercedes MB 100D installé par l'artiste autrichien Erwin Wurm à cheval en hauteur entre le mur de la maison Weinbrenner et la rue où elle est située. Placée non loin du centre pour les arts et des média (ZKM) de la ville, l'installation créée à l'occasion du 300e anniversaire de la ville a ainsi attiré l'attention de l'agent de police plutôt maniaque qui a verbalisé le camion en estimant qu'il était garé dans un e zone interdite sans tenir compte du fait qu'il ne pouvait être déplacé du fait que ses roues arrières étaient fixées en hauteur sur le mur de la maison.
Sommé de régler une amende de 30 euros, le ZKM a reçu l'appui du maire de Karslruhe qui a promis d'interjeter appel en sa faveur contre ce PV infligé par cet agent pointilleux qui aurait pu par la même occasion aller jusqu'à poursuivre l'artiste en prétextant des modifications illégales sur le véhicule en question.
LES VOLEURS DE RARES ARCHETS RISQUENT D'ALLER AU VIOLON
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Les plus beaux violons valent forcément cher mais pour bien en jouer, il faut des archets exceptionnels qui atteignent eux aussi des prix astronomiques et suscitent ainsi des convoitises, comme l'a constaté un luthier demeurant dans le village de Blaslay,près de Poitiers, qui s'est fait dépouiller de sa collection par quatre hommes encagoulés venus le braquer ce 20 juin en pleine nuit.
Après s'être introduits dans la maison d'Antoine Lacroix, ceux-ci l'ont réveillé dans sa chambre et l'ont frappé lorsqu'il a tenté de leur résister avant de s'emparer d'une quinzaine d'archets estimés à plus de 100 000 euros et de s'enfuir à bord d'un véhicule qui a été retrouvé abandonné à proximité du lieu de l'agression.
Selon la gendarmerie qui a commencé à enquêter dans le milieu des gens du voyage, les voleurs avaient eu probablement connaissance de cette collection qu'ils auront cependant du mal à revendre dans les circuits spécialisés.
UN GALERISTE QUI A EU TOUT FAUX
Mercredi 24 juin, un galeriste de Cornouailles a admis devant un tribunal qu'il avait sciemment écoulé des faux portant les signatures d'artistes comme Alfred Wallis et John Brett.
Propriétaire de la galerie Hayle située à St Ives, David Carter avait nié les faits lors de son interrogatoire par la police avant de se rétracter devant le tribunal de la ville de Truro en admettant qu'il avait vendu pour 5000 livres en 2011 à une cliente une marine du peintre naîf Wallis titrée "Bateaux quittant le port de Newlyn".
Ayant avisé ce tableau dans sa galerie, cette dernière y était retournée deux jours plus tard en succombant au discours de Carter qui avait prétendu que l'oeuvre était authentique et qu'il pouvait prouver sa provenance pour apprendre plus tard qu'il s'agissait d'un faux lorsqu'elle l'avait présentée à une maison de vente.
Sur son site Internet, Carter avait par ailleurs posté une marine de Wallis affichée au prix de 60,000 livres décrite comme un chef d'oeuvre de l'artiste alors qu'il s'agissait d'une vulgaire croûte achetée aux enchères pour la modeste somme de 316,17 livres.
Il avait également vendu une fausse marine de l'artiste du 19e siècle John Brett alors qu'une analyse a révélé que celle-ci et les autres oeuvres de Wallis avaient été peintes respectivement 60 et 20 ans après leur disparition.
Le tribunal a estimé que Carter était passible d'une peine de prison en signalant que les prix affichés dans sa galerie pour les oeuvres incriminées auraient été corrects si celles-ci avaient été authentiques.
STARBUCKS PRIS EN FLAGRANT DELIT DE PLAGIAT
Installée à Brooklyn, l'artiste Maya Hayuk, spécialisée dans les oeuvres de rues, a poursuivi en justice la chaîne de cafés Starbucks en l'accusant d'avoir utilisé sans sa permission certaines de ses oeuvres pour une campagne de publicité.
L'artiste a déclaré qu'à l'automne dernier, elle avait décliné une proposition de Starbucks faite via une agence de publicité californienne pour se servir de cinq de ses oeuvres irisées en vue de la promotion de son Mini Frappuccino mais la société avait pris le risque d'utiliser les motifs géométriques irisés de celles-ci en faisant appel à l'artiste Jordan Kay pour sa campagne destinées à quelque 21,000 établissements aux Etats-Unis, en France, au Royaume-Uni, au Canada et en Allemagne
Très en colère d'avoir été honteusement plagiée, Maya Hayuk a indiqué qu'elle était décidée à obtenir justice en réclamant 150,000 dollars de dommages et intérêts pour chaque oeuvre détournée et un pourcentage sur les profits tirés du Mini Frappuccino.