Jonathan Green, le directeur de la galerie londonienne Richard Green qui a acheté deux pastels d'études de ciel de Claude Monet salle 9 à Drouot le 18 décembre 2014 s'est glorifié ce 24 juin d'en avoir eu droit à un troisième gratuit, ce qui n'a pas semblé très crédible de sa part.
Le galeriste a indiqué qu'il avait décadré ces deux pastels achetés pour 560 000 euros sur une estimation haute de 160,000 en découvrant qu'une autre étude montrant une jetée et un phare au Havre était fixée à l'arrière de l'un d'eux. Or, il semble qu'il se soit vanté exagérément de sa trouvaille puisque lors de la vente il était bien indiqué sur le catalogue au sujet du premier pastel: "Etude de ciel (recto) Le Havre, la Jetée (verso), ce qui montrait à l'évidence qu'il y en avait trois.
Les pastels réalisés par Monet sont plutôt rares et montrent sa fascination pour la lumière. Ceux acquis par Green datent de la fin des années 1860 alors que l'artiste était encore peu connu.
Monet les avait conservés jusqu'en 1924 avant de les offrir cette année là en cadeau de mariage à Annie-Marie Durand-Ruel, la petite-fille de son marchand Paul Durand-Ruel qui a fait récemment l'objet d'une grande exposition à la National Gallery de Londres.
Jonathan Green a pour sa part présenté à Londres ces trois oeuvres le 24 juin à la foire d'antiquités dédiée aux chefs d'oeuvres en les proposant au prix de 1,4 millions de livres.
Il n'est pas inhabituel de découvrir des oeuvres cachées derrière d'autres puisque en février dernier, deux études de Cézanne ont été trouvées par des responsables de la Fondation Barnes de Philadelphie dissiumulées derrière des aquarelles de l'artiste.
LES DRONES METTENT EN DANGER LES EDIFICES HISTORIQUES
Après les selfies qui se terminent en catastrophes dans certains musées, c'est au tour des drones de mettre en danger des édifices historiques, comme cela est arrivé à Milan oùdirigé par trois touristes coréens, un engin volant muni d'une caméra est venu s'écraser sur le toit de la célèbre cathédrale construite à partir de 1386.
Le drone a heurté un câble qui s'est détaché pour tomber à côté de la statue dorée de la Vierge installé au sommet du dôme de l'édifice en ne causant heureusement aucun dommage.
Visitant Milan dans le but de faire une présentation au pavillon coréen édifié pour l'Exposition Universelle, les trois touristes âgés respectivement de 35, 39 et 42 ans étaient en train d'utiliser ce drone pour prendre des vues aériennes.
L'Italie n'a pas eu beaucoup de chances avec les touristes que ce soit avec les selfies qui ont causé des dommages à des sculptures ou des supporteurs de football éméchés comme ceux qui ont causé des dégradations à la fontaine du Bernin aux pieds des escaliers espagnols à Rome ou d'autres qui ont vandalisé la fontaine de Trévi.
Avis aux amateurs, la résidence d'été d'Andy Warhol et de son réalisateur de films Paul Morrissey située à Montauk dans la région ultra-chic des Hamptons près de New York est à vendre pour... 85 millions de dollars.
Achetée 225,000 dollars par l'artiste et son ami, la résidence surnommée Eothen avait été acquise pour 27 millions en 2007 par son actuel propriétaire Mickey Drexler, le patron de la société J. Crew, qui espère en tirer un substantiel bénéfice.
Rénovée par l'architecte Thierry Despont qui a déjà oeuvré pour Drexler en transformant son appartement de Park Avenue et ses maisons dans les Bahamas, en Idaho, à Sun Valley et à Long Island ainsi que son jet privé, celle-ci qui du temps de Warhol avait accueilli des visiteurs comme Jackie Kennedy, Mick Jagger, Liz Taylor, John Lennon ou Jerry Hall comprend neuf pièces et 12 salles de bains.
Drexler n'est pas intéressé par l'art mais par l'acquisitions de résidences chics dont la possession équivaut à avoir un chef d'oeuvre sauf qu'on ne pas y habiter dedans.
UNE "TAXI-GIRL" (sic) SORTIE DE L'ENA FAIT DEBAT
Contrainte de démissionner de son poste de présidente de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA) concernant des frais exorbitants de taxi, Agnès Saal aurait selon le magazine "L'Express" laissé une ardoise de 400 000 euros au Centre Pompidou où elle avait précédemment travaillé durant sept ans.
Le Centre Pompidou n'a pas souhaité réagir aux allégations du magazine en indiquant seulement que le chiffre avancé n'était pas exact. Selon d'autres sources, les dépenses liées au déplacement d'Agnès Saal seraient en fait de 90 000 euros pour les années passées à Beaubourg mais la justice enquête déjà sur 38 000 euros de notes de taxi présentées entre janvier 2013 et avril 2014.
Des présomptions d'usage de taxi non exclusivement professionnel ayant pesé sur l'ex-présidente de l'INA alors qu'elle disposait d'une voiture de fonction tout comme à Beaubourg, il s'agit maintenant pour la justice de déterminer si les dépenses incriminées sont légitimes.
Demeurant à Paris, Agnès Saal aurait moins de mal à justifier ses déplacements de l'INA situé à Bry-sur-Marne jusqu'à son domicile par rapport à ceux lorsqu'elle était en poste à Beaubourg qui est au centre de la capitale.
Décrite comme un bourreau de travail, elle incarne en attendant l'image de l'énarque déconnectée des réalités en période de crise économique tandis que les personnalités du monde de culturels qui l'ont défendue ont malheureusement jeté de l'huile sur le feu concernant son cas en suscitant de violentes critiques et en irritant Fleur Pellerin, la ministre de la Culture, qui a réclamé une enquête de l'Inspection générales des affaires culturelles dans tous les établissements placés sous son égide