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Chez Vinci Park,la Joconde perdrait son sourire car une seconde de retard à la caisse c'est une heure de plus à payer...
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Le journal d'un fou d'art
Chapitre :
23 titres
XLIVème Chapitre
BERNARD RANCILLAC A L'ATTAQUE
12 Juin 2015 |
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Mardi 9 juin 2015, le peintre français Bernard Rancillac, 83 ans, cofondateur en 1964 avec Hervé Télémaque et quelques autres du mouvement de la figuration narrative, a été arrêté par la police à Bruxelles et a passé six heures en garde à vue en étant accusé d'avoir dégradé un tableau exposé dans la galerie récemment ouverte par Valérie Bach, à La Patinoire royale.
Intitulé "Hommage à Picasso", le tableau figure dans une exposition organisée jusqu'au 31 décembre par l'ancien ministre de la culture français Jean-Jacques Aillagon mais l'artiste en a contesté la paternité pour inscrire dessus au feutre : « Ceci est un faux, B. R. »
Deux semaines après l'ouverture de l'exposition, l'artiste avait publié sur son compte Facebook les photos de deux œuvres exposées sous son nom. L'une, datée de 2007 et intitulée "Mes chéries, je ne vous oublie pas" à propos de laquelle le peintre avait écrit :« Jamais fait, jamais vu. C'est un faux Rancillac. Non répertorié dans le catalogue raisonné. Jamais exposé, vendu ou offert. Découvert dans le catalogue de La Patinoire royale de Bruxelles que le commissaire a pris soin de ne pas m'expédier. » en ajoutant le même commentaire pour l'hommage à Picasso.
Constantin Chariot, le directeur de la galerie ayant acquis ces tableaux auprès du marchand Thierry Salvador qui avait travaillé durant 20 ans avec Rancillac avant de les acheter à son ex-compagne n'en est pas revenu en rappelant qu'il avait des photos prises par cette dernière montrant l'artiste en train de peindre les tableaux concernés. Pour sa part, Jean-Jacques Aillagon a signalé avoir pu consulter à propos de ces tableaux des clichés prouvant qu'il les avait bien peints, ce que Salvador a confirmé en indiquant qu'il possédait même des vidéos
Contacté par Le Monde, Rancillac a affirmé que ces toiles avaient été en faites peintes par son ex-compagne sauf qu'au lieu d'alerter la police pour les saisir, il s'est permis d'aller se faire justice lui-même en commettant un acte de vandalisme mis sur le compte d'un égarement voire d'un comportement sénile par Constantin Chariot qui ne l'avait pas trouvé dans un état normal.
L'artiste n'en a pas démordu en soulignant qu'il n'y avait que lui qui pouvait savoir si les oeuvres qui lui étaient attribuées étaient authentiques sauf qu'il risque une mise en examen pour avoir dégradé la propriété d'autrui.
Mercredi 10 juin, un homme de 57 ans a été poignardé au cou par un individu qui a vite été interpellé dans le jardin de l'Art Institute de Chicago où sont exposées des statues dont des oeuvres de Calder. Selon la police, l'agresseur âgé de 29 ans et sa victime qui s'est retrouvée entre la vie et la mort sont des sans-abri.
Jeudi 11 juin, deux lions dévorant un bélier et deux sphinx datant du 1er siècle ont été trouvés par des archéologues dans une cave de la ville de Koenigshoffen (Bas-Rhin) sur la voie construite par les Romains entre Saverne et Strasbourg.
Ces sculptures trouvées dans un état exceptionnel pourraient avoir orné des monuments funéraires, selon un expert du pôle d'archéologie interdépartemental rhénan. Samedi 13 juin, des activistes protestant contre le sponsoring de la British Petroleum en faveur du musée de la turbine de la Tate à Londres ont occupé le musée en y collant des affiches sur le climat. Depuis 2010, l'association " Liberate Tate" a déjà mené près de 15 actions au musée pour dénoncer les compagnies responsables de la dégradation de l'environnement en les annonçant ou en menant des opérations coups de poing. Au nombre d'une vingtaine, les activistes ont occupé le hall d'entrée du musée dans le but de dénoncer l'impact sur le changement de climat dû aux activités des sociétés pétrolières et de le fustiger pour avoir accepté d'être sponsorisé par BP qui lui aversé jusqu'à 330,000 livres par an depuis 1990. Il convient de remarquer que d'autres musées comme le British Museum, la National Portrait Gallery et le Musée des Sciences ont eu aussi bénéficié de l'appui de compagnies pétrolières SOUPCONS DE DISCRIMINATION AU LOUVRE ET A LA SAINTE CHAPELLE Les employés du Musée du Louvre et de la Sainte Chapelle seraient-ils suspects de discrimination à l'encontre des Israéliens ? C'est ce qu'un professeur de l'Université de Tel Aviv a prétendu en constatant que ses réservations pour visiter ces sites n'avaient pas été acceptées. Préparant un voyage à Paris à la fin du mois de juin pour un groupe d'une douzaine d'étudiants en histoire de l'art en vue de leur visiter les principaux centres culturels français, le professeur Sefy Hendler, journaliste et spécialiste de la Renaissance italienne, avait écrit aux services de réservation du Louvre et de la Sainte-Chapelle pour apprendre en retour que les visites requises aux dates demandées n'étaient pas possibles. Décontenancé, il avait alors décidé de nouvelles demandes de réservation, l'une au nom d'un institut de l'art à Florence et l'autre pour le compte d'un Collège de l'histoire de l'art à Abu Dhabi, deux organisations fictives pour lesquelles il avait immédiatement reçu des réponses positives. Convaincu d'une discrimination envers Israël, Sefy Hendler a alerté François Heilbronn, le président des Amis français de l'Université de Tel Aviv lequel a réagi en écrivant notamment à Jean-Luc Martinez, le directeur du Louvre, à Philippe Béleval, directeur des Centre des Monuments Nationaux qui gère la Sainte Chapelle et à la ministre de la culture Fleur Pellerin tandis que Jean-François Carenco, le Préfet d'Île de France, a contacté le parquet de Paris sur cette affaire. Le Louvre s'est dit troublé en affirmant être victime de son succès pour expliquer son attitude vis-à-vis de la demande de Hendler qui a finalement été acceptée tandis que Philippe Béleval a admis l'existence de dysfonctionnements du côté de la Sainte Chapelle. N'empêche, une enquête de la police diligentée par le parquet de Paris pourraient bien se substituer à celles menées en interne pour déterminer s'il y a bien eu discrimination ou non.
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Mardi 9 juin 2015, le peintre français Bernard Rancillac, 83 ans, cofondateur en 1964 avec Hervé Télémaque et quelques autres du mouvement de la figuration narrative, a été arrêté par la police à Bruxelles et a passé six heures en garde à vue en étant accusé d'avoir dégradé un tableau exposé dans la galerie récemment ouverte par Valérie Bach, à La Patinoire royale.
Intitulé "Hommage à Picasso", le tableau figure dans une exposition organisée jusqu'au 31 décembre par l'ancien ministre de la culture français Jean-Jacques Aillagon mais l'artiste en a contesté la paternité pour inscrire dessus au feutre : « Ceci est un faux, B. R. »
Deux semaines après l'ouverture de l'exposition, l'artiste avait publié sur son compte Facebook les photos de deux œuvres exposées sous son nom. L'une, datée de 2007 et intitulée "Mes chéries, je ne vous oublie pas" à propos de laquelle le peintre avait écrit :« Jamais fait, jamais vu. C'est un faux Rancillac. Non répertorié dans le catalogue raisonné. Jamais exposé, vendu ou offert. Découvert dans le catalogue de La Patinoire royale de Bruxelles que le commissaire a pris soin de ne pas m'expédier. » en ajoutant le même commentaire pour l'hommage à Picasso.
Constantin Chariot, le directeur de la galerie ayant acquis ces tableaux auprès du marchand Thierry Salvador qui avait travaillé durant 20 ans avec Rancillac avant de les acheter à son ex-compagne n'en est pas revenu en rappelant qu'il avait des photos prises par cette dernière montrant l'artiste en train de peindre les tableaux concernés. Pour sa part, Jean-Jacques Aillagon a signalé avoir pu consulter à propos de ces tableaux des clichés prouvant qu'il les avait bien peints, ce que Salvador a confirmé en indiquant qu'il possédait même des vidéos
Contacté par Le Monde, Rancillac a affirmé que ces toiles avaient été en faites peintes par son ex-compagne sauf qu'au lieu d'alerter la police pour les saisir, il s'est permis d'aller se faire justice lui-même en commettant un acte de vandalisme mis sur le compte d'un égarement voire d'un comportement sénile par Constantin Chariot qui ne l'avait pas trouvé dans un état normal.
L'artiste n'en a pas démordu en soulignant qu'il n'y avait que lui qui pouvait savoir si les oeuvres qui lui étaient attribuées étaient authentiques sauf qu'il risque une mise en examen pour avoir dégradé la propriété d'autrui.
Mercredi 10 juin, un homme de 57 ans a été poignardé au cou par un individu qui a vite été interpellé dans le jardin de l'Art Institute de Chicago où sont exposées des statues dont des oeuvres de Calder. Selon la police, l'agresseur âgé de 29 ans et sa victime qui s'est retrouvée entre la vie et la mort sont des sans-abri.
Jeudi 11 juin, deux lions dévorant un bélier et deux sphinx datant du 1er siècle ont été trouvés par des archéologues dans une cave de la ville de Koenigshoffen (Bas-Rhin) sur la voie construite par les Romains entre Saverne et Strasbourg.
Ces sculptures trouvées dans un état exceptionnel pourraient avoir orné des monuments funéraires, selon un expert du pôle d'archéologie interdépartemental rhénan. Samedi 13 juin, des activistes protestant contre le sponsoring de la British Petroleum en faveur du musée de la turbine de la Tate à Londres ont occupé le musée en y collant des affiches sur le climat. Depuis 2010, l'association " Liberate Tate" a déjà mené près de 15 actions au musée pour dénoncer les compagnies responsables de la dégradation de l'environnement en les annonçant ou en menant des opérations coups de poing. Au nombre d'une vingtaine, les activistes ont occupé le hall d'entrée du musée dans le but de dénoncer l'impact sur le changement de climat dû aux activités des sociétés pétrolières et de le fustiger pour avoir accepté d'être sponsorisé par BP qui lui aversé jusqu'à 330,000 livres par an depuis 1990. Il convient de remarquer que d'autres musées comme le British Museum, la National Portrait Gallery et le Musée des Sciences ont eu aussi bénéficié de l'appui de compagnies pétrolières SOUPCONS DE DISCRIMINATION AU LOUVRE ET A LA SAINTE CHAPELLE Les employés du Musée du Louvre et de la Sainte Chapelle seraient-ils suspects de discrimination à l'encontre des Israéliens ? C'est ce qu'un professeur de l'Université de Tel Aviv a prétendu en constatant que ses réservations pour visiter ces sites n'avaient pas été acceptées. Préparant un voyage à Paris à la fin du mois de juin pour un groupe d'une douzaine d'étudiants en histoire de l'art en vue de leur visiter les principaux centres culturels français, le professeur Sefy Hendler, journaliste et spécialiste de la Renaissance italienne, avait écrit aux services de réservation du Louvre et de la Sainte-Chapelle pour apprendre en retour que les visites requises aux dates demandées n'étaient pas possibles. Décontenancé, il avait alors décidé de nouvelles demandes de réservation, l'une au nom d'un institut de l'art à Florence et l'autre pour le compte d'un Collège de l'histoire de l'art à Abu Dhabi, deux organisations fictives pour lesquelles il avait immédiatement reçu des réponses positives. Convaincu d'une discrimination envers Israël, Sefy Hendler a alerté François Heilbronn, le président des Amis français de l'Université de Tel Aviv lequel a réagi en écrivant notamment à Jean-Luc Martinez, le directeur du Louvre, à Philippe Béleval, directeur des Centre des Monuments Nationaux qui gère la Sainte Chapelle et à la ministre de la culture Fleur Pellerin tandis que Jean-François Carenco, le Préfet d'Île de France, a contacté le parquet de Paris sur cette affaire. Le Louvre s'est dit troublé en affirmant être victime de son succès pour expliquer son attitude vis-à-vis de la demande de Hendler qui a finalement été acceptée tandis que Philippe Béleval a admis l'existence de dysfonctionnements du côté de la Sainte Chapelle. N'empêche, une enquête de la police diligentée par le parquet de Paris pourraient bien se substituer à celles menées en interne pour déterminer s'il y a bien eu discrimination ou non.
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