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Le journal d'un fou d'art

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XLIVème Chapitre
DECOUVERTE A RENNES D'UNE DEPOUILLE DANS UN ETAT EXCEPTIONNEL
05 Juin 2015
Cet article se compose de 2 pages.
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Mercredi 3 juin 2015, l'Inrap a annoncé la découverte d'une dépouille dans un état de conservation exceptionnel lors d'une fouille préventive menée depuis deux ans au couvent des Jacobins,oùdoit être construit le futur centre des congrès de Rennes Métropole.

Construit en 1369,après la guerre de Succession, ce couvent marqua la victoire de Jean IV de Montfort, duc de Bretagne, sur Charles de Blois. Entre le XVe et le XVIIIe siècle, cet établissement dominicain devint un important lieu de pèlerinage et d'inhumation où environ 800 sépultures y ont été mises au jour par les archéologues, dont cinq cercueils de plomb. L'un d'eux contenait une dépouille dans un état de conservation exceptionnel, un témoignage rare des pratiques funéraires des élites du XVIIe siècle.

Les cinq cercueils de plomb, datés du XVIIe siècle, étaient accompagnés de reliquaires en forme de cœurs.Quatre des cercueils, dégagés dans le chœur de l'église, ont livré des squelettes relativement bien conservés dont certains présentent un crâne et une cage thoracique sciés, témoins d'un embaumement réservé aux élites.
 
Les cinq reliquaires de plomb accompagnant les cercueils du couvent des Jacobins constituent un ensemble unique en Europe. Ils renferment un cœur et quatre portent des inscriptions révélant l'identité des défunts. Certains cœurs sont enveloppés dans un tissu et embaumés avec des végétaux tandis que trouvé à la base d'un mur de la chapelle Saint-Joseph, le cinquième cercueil a révélé un corps dans un état de conservation exceptionnel.

Presque intact, ce corps est celui de Louise de Quengo, dame de Brefeillac dont l'identification a été rendue possible grâce aux inscriptions sur le reliquaire en plomb du cœur de son mari, Toussaint de Perrien, chevalier de Brefeillac (décédé en 1649).

Suite à une analyse au scanner de l'intégralité de la dépouille, l'autopsie a révélé l'état sanitaire de Louise de Quengo et servi à déterminer si la cause du décès était d'origine infectieuse. L'ADN des pathogènes, dont celui de la tuberculose, a permis d'observer l'évolution des micro-organismes du XVIIe siècle à nos jours, une problématique en plein essor et a apporté aussi de précieuses informations sur les pratiques funéraires de l'époque.

L'inhumation en plusieurs lieux de différentes parties d'un corps a puisé ses origines dans le Moyen Âge, comme en témoignent les funérailles de Bertrand Du Guesclin ou Anne de Bretagne. Mais ses modalités et son évolution à l'époque Moderne étaient jusqu'alors méconnues.

Louise de Quengo avait été inhumée avec un habit de religieuse : cape, chasuble, robe de bure brune en sergé de laine grossier, chemise en toile, jambières ou chausses en sergé de laine et mules en cuir à semelles en liège. Un scapulaire de dévotion était enroulé autour de son bras droit, ses mains jointes tenant un crucifix. Un suaire recouvrait son visage et deux bonnets et une coiffe, maintenue par un bandeau, couvraient sa tête. Le port de l'habit religieux était répandu chez les élites laïques, autorisées à l'endosser lors de cérémonies importantes. Mais Louise avait aussi probablement adopté la vie monacale après son veuvage. La conservation exceptionnelle de l'ensemble a conduit l'État et le musée de Bretagne à mettre en œuvre la restauration des vêtements et des chaussures en vue d'une présentation au public.

Samedi 6 juin, 71e anniversaire du débarquement en Normandie mais au marché aux puces de Saint-Ouen,  il n'y a pas eu de quoi pavoiser puisque celui a sombré dans la sinistrose depuis des mois de disette.

Autant dire qu'à ce compte là, le marché va mourir si les touristes friqués n'y reviennent pas alors que la clientèle des cadres moyens français a complètement disparu du paysage pour être remplacée par une faune d'individus peu intéressés à acheter sinon pour certains d'entre eux à jouer aux pickpockets.

LUCIAN FREUD FUT-IL HOMOSEXUEL DURANT SA JEUNESSE ?

Lundi 8 juin, une dizaine de lettres adressées durant sa jeunesse par l'artiste Lucian Freud au poète et critique Stephen Spender seront vendues nanties d'une estimation de 50 000 euros le 2 juillet prochain chez Sotheby's à Londres.

 

Cette dispersion serait passée inaperçue sauf que ces lettres révèlent une relation plutôt intime entre l'artiste et le poète propre à faire croire qu'ils furent plus qu'amis.

 

Ces lettres furent envoyées entre 1939 et 1942 alors que Freud étudiait la peinture sous la direction de Cedric Morris à la East Anglian School (Essex).

On ne sait pas grand chose de la jeunesse de l'artiste qui avait toujours désiré garder un voile sur celle-ci alors que ces lettres remplies de dessins et d'aquarelles offrent enfin un regard sur ces aspirations du moment. Dans l'une d'elles, encore adolescent alors que Spender avait 13 ans de plus que lui, Freud avait dessiné son autoportrait en disant qu'il pensait très fort à ce dernier.

De là à croire à une relation homosexuelle entre Freud et Spender il n'y a qu'un pas surtout que le fils de celui-ci a avoué que son père avait dû être attiré par le jeune artiste mais on doit se rappeler néanmoins que Lucian avait hérité de sa grand-mère un caractère éminemment manipulateur.

Il est possible qu'il fut bisexuel mais marié à deux reprises, on le connut surtout comme l'amant d'une cinquantaine de femmes et le père de 14 enfants dont certains furent illégitimes.

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