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Le journal d'un fou d'art

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XXIXème Chapitre
LE BUSTE DE CESAR RETROUVE DANS LE RHÔNE PROVOQUE DES REMOUS
19 Janvier 2009
Dimanche 18 janvier, le magnifique buste de César retrouvé en août 2007 dans la vase du Rhône près du pont de Trinquetaille et mis depuis en dépôt au musée d'Arles, distant de 300 mètres du lieu de sa découverte, a été revendiqué par Georges Frêches, Président de la Région Languedoc-Roussillon, pour qu'il soit exposé au musée de Nîmes avec d'autres statues repêchées du fleuve.

Le directeur du musée d'Arles a promptement réagi en soulignant que ce buste et les autres statues sont, et d'un, la propriété de l'Etat et de deux, que leur découverte n'a pas eu lieu dans la partie gardoise du Rhône mais dans le secteur d'Arles qui ne fait nullement partie du Languedoc-Roussillon.

Bref, plutôt fraîchement renvoyé dans les cordes, Frêches pourra donc toujours courir et chanter Dadou Rhône-Rhône en ayant par avance perdu cette nouvelle guerre des Gaules, ce qui signifie que ce buste de César restera malheureusement pour lui comme l'Arlésienne...

Lundi 19 janvier 2008, un groupe de citoyens chinois a exigé la restitution de deux têtes en bronze de la vente Bergé-Saint-Laurent prévue du 23 au 25 février 2009 à Paris, celle d'un rat et d'un lapin, qui ornaient la fontaine du palais d'été du Yuanming yuan de l'empereur Qianlong (1736-1795) pillé par les troupes françaises et britanniques à Pékin en 1860.

Un avocat chinois a donc annoncé son intention d'introduire une action devant un tribunal français pour faire retirer de la vente ces deux têtes qui avec celles de 10 autres animaux symbolisaient le calendrier chinois sur cette fontaine construite avec l'aide d'artistes jésuites entre 1745 et 1760. Christie's, organisateur de la vente, a rétorqué pour sa part que ces têtes, estimées entre 8 et 10 millions d'euros, avaient une provenance historique claire et détaillée et que Pierre Bergé détenait celles-ci de ses pleins droits alors que le spécialiste en arts asiatiques Christian Deydier a souligné que le palais d'été avait été pillé autant par les Occidentaux que par les Chinois eux-mêmes sans compter qu'aucune loi n'existait pour que ces objets soient restitués de manière rétroactive. D'ailleurs, 5 autres têtes ornant cette fontaine avaient été vendues aux enchères dans plusieurs pays entre 1987 et 2007 sans que que les Chinois ne fassent de pataquès. La tête de cheval présentée par Sotheby's en 2007 avait été néanmoins retirée avant la vente et vendue en privé pour 8,8 millions de dollars à Stanley Ho,  un milliardaire installé à Macao, qui en avait ensuite fait don au Poly Museum de Pékin. Finalement, les Chinois n'auront tenté qu'un coup de bluff en espérant faire peur à Christie's, ce qui fait que leur seul espoir de voir revenir ces deux têtes en bronze à Pékin sera de les acheter lors de la vente.

Mardi 20 janvier 2009, autres remous, cette fois-ci à l'Hôtel Drouot où un  mystérieux petit malin a sévi en achetant des lots importants jamais payés à certains commissaires-priseurs et ce, en tentant de berner des investisseurs pour se faire avancer des fonds pour ses acquisitions, une combine que la police voudrait parait-il dénouer.

Rencontre dans la journée avec le grand marchand Camille Burgi, devenu expert pour le compte du groupe Europ Auction nouvellement créé au sein de l'Hôtel Drouot. Rarement avare de confidences truculentes, il s'est plu à rappeler que ce lieu était souvent générateur de surprises comme lorsqu'il acheta pour 20 000 francs (3052 euros) il y a quelques années dans une vente un miroir en argent du XVIIIe siècle décrit comme du XIXe siècle alors qu'aucun des experts qui l'avait examiné au préalable ne s'était rendu compte qu'il s'agissait d'une rare réalisation d'un maître-orfèvre réputé. Inutile de signaler qu'il revendit pour un prix plutôt conséquent cette trouvaille, faite au nez et à la barbe de nombreux professionnels en vue présents ce jour-là dans cette vente.

Ainsi donc, malgré la crise, il y a souvent des coups étonnants à faire lors des ventes de Drouot, à condition d'avoir des connaissances, de la chance et surtout du flair, ce qui n'est pas donné à tout le monde  d'autant plus que certains grands marchands en viennent parfois à commettre des boulettes,comme ce professionnel de la Rive Gauche qui dans une vente organisée en décembre 2008 a osé payer plus de 310 000 euros une console en bronze doré de style Empire qui n'avait été estimée que 5000 euros. Autant dire que cet acheteur tombé sur la tête aura pu revendiquer entrer dans le Guiness Book des records en s'offrant ce meuble de style pour un tel prix.



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