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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 41/1346
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    IIIème Chapitre
    VINCENNES, MORNE PLAINE
    01 Octobre 2000
    Cet article se compose de 2 pages.
    1 2
    Dimanche 29 octobre, direction la foire de l'hippodrome de Vincennes. A 4 heures du matin, les unités composées de chineurs de choc se ruent à l'assaut du lieu, créant avec leurs lampes de poche comme un ballet de lucioles dans la nuit.
    Ils peuvent chercher, ils ne trouveront rien de palpitant au milieu de près de 2000 stands. Du bric à brac sans intérêt à perte de vue; de quoi finir par avoir des aigreurs d'estomac et des crampes aux mollets à force de faire des va et vient incessants dans l'espoir de trouver l'objet rare. Cette foire est devenue si nulle qu'elle ne me reverra pas revenir au trot lors de la prochaine édition.

    Porte de Versailles, autre lieu, autre foire, nimbée de prestige celle-là puisqu'il s'agit de la FIAC. Cette année, les organisateurs ont voulu rompre avec le train-train des manifestations précédentes en incitant les exposants à ne montrer en général que les œuvres d'un seul de leurs poulains. Une bonne initiative à priori sauf que les pièces présentées laissent souvent à désirer. Le cru 2000 est honnête sans plus et n'a donc rien d'enivrant.

    Dans le domaine de l'art contemporain, les Américains continuent à faire la loi et ne laissent que des miettes aux Français. A Drouot, les œuvres des meilleurs autochtones se négocient souvent en dessous de 200 000 FF, une misère par rapport aux prix enregistrés pour celles de Jeff Koons, Thomas Struth, Basquiat, Carl André, Damien Hirst, Cindy Sherman, Robert Gober, Charles Ray ou même Tom Friedman, l'artiste qui monte outre-Atlantique. Les vedettes françaises ne font pas le poids sur le marché international et les acheteurs en France ne sont pas légion. Alors, comme la création ne peut se développer qu'avec la diffusion, il y a un déficit qui devient de plus en plus difficile à combler.

    A la FIAC, on espère que Buren, maintenant sous la coupe de Marian Goodman, se vendra mieux hors de l'Hexagone alors que Bertrand Lavier, Fabrice Hybert ou Pierre et Gilles pointent de plus en plus leur nez sur le marché en vendant la plupart de leurs œuvres aux Etats-Unis. C'est maigre pour la France mais cette situation est surtout à porter sur le compte du gouvernement qui a trop favorisé une politique de subventions en faveur d'artistes lesquels, du fait de cet assistanat, ne font alors pas l'effort de se promouvoir à l'étranger. A cause des Fracs les Français ont baissé leur froc...

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