ArtCult : Les actualités du marché de l'art .
Rechercher dans le site :
  Accueil
  Actualités
  Dossiers
  Marché de l'art
  Outils d'experts
  Communication
Recherche
Rechercher dans la page Le journal d'un fou d'art :
Rechercher dans le site :

Citation
Les rêves des uns sont les cauchemars des autres (AD)

Actuellement
Dernieres petites annonces
15/10: UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE
UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE SUR ferse.hubside.frA très bientot sur le site!!! ...
24/07: RECHERCHE OEUVRES MAJEURES
We are a consulting firm of Art and Antiques, whose main activity is themanagement of p...
08/04: RECHERCHE OEUVRES D'ARTISTES ROUMAINS
Collectionneur recherche oeuvres importantes d'artistes roumains: Pascin, Janco, Maxy...
> Passer une annonce
Estimation d'oeuvre d'art
Envoyez nous une photographie accompagnée d'une description afin de bénéficer de notre expertise.
Soumettre une estimation

Lettre d'information
Entrez votre email pour souscrire à notre lettre d'information :

Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 4/1346
    Retour Retour
    Ier Chapitre
    J.R, SOMBRE HÉROS D'UN FEUILLETON INTITULE «DALLART»
    01 Mai 2000
    Cet article se compose de 3 pages.
    1 2 3
    Cet homme n'a aucune dignité ni aucun sens moral pourvu qu'il puisse s'acheter des cigarettes, boire ses six bières quotidiennes, jouer aux courses, s'offrir un bon restaurant et payer ses nuits passées dans des hôtels crasseux.

    Nul ne sait donc où il habite et encore moins s'il refera surface après vous avoir tapé au pire de 500 francs ou de 1000 francs et au mieux de vous avoir vendu une croûte ou un infime dessin en vous promettant que la prochaine fois, il vous présentera un truc fabuleux propre à vous rembourser largement de votre générosité.

    Il faut en fait attendre qu'il soit complètement aux abois pour le contraindre à sortir de sa manche le truc sensationnel, fruit d'un achat inimaginable, telle cette petite toile d'Emile Bernard de l'époque de Pont Aven, chinée pour 25 FF et cédée, toutefois par dépit, à mille fois son prix d'achat à un créancier devenu las d'attendre un remboursement de 100 000 francs qui ne semblait plus venir.

    Il lui reste un extraordinaire auto-portrait de Van Gogh, acheté une bouchée de pain avec l'Emile Bernard, qu'il finira bien pas sortir un jour mais qu'il ne désire pas montrer pour l'instant en affirmant que ce bijou fait partie de sa collection personnelle.

    En attendant, il s'est joué d'un rêveur très récemment en vendant à celui-ci ce qu'il a prétendu être l'autoportrait du légendaire Vincent, la pipe à la bouche devant son chevalet, un tableau plutôt dans la manière de, plat et insipide qui faisait penser à la pub du Canada Dry, une limonade qui a le goût de l'alcool mais qui n'a rien d'alcoolisé.

    Rien à voir avec le superbe portrait de la taille d'une carte postale que Van Gogh gardait dans sa poche et que J.R possède ; une œuvre à mettre le marché de l'art dans tous ses émois et qu'une de ses victimes a eu l'insigne honneur d'examiner avec l'eau à la bouche.

    Ce trésor, J.R ne le sortira que lorsqu'il sera complètement acculé et celui qui attend le remboursement du fameux certificat d'authenticité qu'il lui a obtenu pour l'Emile Bernard entend bien mettre la main dessus, histoire de lui faire payer sa rouerie.

    Mais attention, vous pouvez toujours insulter J.R mais ce sera en vain. Il rampera devant vous mais essaiera toujours de vous avoir. Il faut donc se livrer à un jeu sordide d'où on risque de ne pas sortir gagnant car l'animal a d'infinies ressources.

    Ce n'est pas pour rien que depuis une vingtaine d'années, il a pu se sortir constamment de situations parfois désespérées avec une nuée de dupés à ses trousses. Il vous vendra dix croûtes d'affilée alors que la onzième pourrait par contre déboucher sur un certificat d'authenticité qui lui conférera une grosse valeur. Le seul problème est d'avoir à supporter cet infernal trublion qui rend fous ceux qu'ils abusent.

    Avec J.R, on se retrouve plongé dans un feuilleton interminable dans le genre de «Dallas», un «soap opera» se jouant au fil d'un scénario qui se détermine au fur et à mesure, avec le pétrole en moins et la peinture en plus, plutôt palpitant mais également glauque et quelque part éprouvant pour ses différents acteurs.

    Mentions légales Conditions d'utilisation Rédaction Annonceurs Plan du site
    Login : Mot de passe ArtCult - Réalisé par Adrian Darmon